Zou Jiqin

 

 

Nom chinois : 邹继芹

Sexe : féminin

Âge : 46 ans

Ville : ville de Jiamusi

Province : Heilongjiang

Profession : 

Date du décès : 29/02/2008

Date de la dernière arrestation : 11 mai 2002

Dernier lieu de détention : camp de travaux forcés de Jiamusi

 

Résumé des principaux faits de la persécution : 

 

Mme Zou Jiqin vivait dans la ville de Jiamusi, province du Heilongjiang. Le 11 mai 2002, Mme Zou a de nouveau été arrêtée et a de nouveau été détenue au centre de détention de Jiamusi. Elle a protesté en faisant une grève de la faim et elle a alors été torturée en étant nourrie de force pendant qu'elle était attachée par terre, les quatre membres écartelés. Elle a failli mourir suite à cette torture. Ensuite elle a été emmenée au camp de travail de la ville de Jiamusi pour y servir une peine de trois ans. À quatre reprises, ses mains ont été liées au cadre en métal de son lit. Cinq fois, elle a été torturée par « les grandes menottes derrière le dos », une méthode effroyable de torture.

 

Elle a également été soumise à de nombreuses autres tortures, y compris être forcée de rester assise sur une bobine de câbles (une zone très rugueuse), l'interdiction d'aller aux toilettes, la privation de se dormir pendant longtemps, les travaux forcés et être exposée à des températures glaciales. Les gardes ont fait exprès d'ouvrir la fenêtre la nuit pour rendre l'endroit encore plus froid. Quand les gardiens ont vu que ce traitement brutal ne réussissait pas à forcer Mme Zou à accepter le lavage de cerveau, ils ont décidé de la torturer avec la méthode des « grandes menottes derrière le dos » pendant toute une après-midi. Les bras de Mme Zou ont perdu la sensation et elles sont devenues gonflées comme des miches de pain.

 

Ses pieds présentaient des engelures et elle a commencé à tousser. Mme Zou a perdu conscience suite aux douleurs extrêmes. Liu l'a couchée sur le sol en ciment, puis a appelé le médecin du camp pour une consultation. Le médecin du camp a dit qu'il n'y avait pas de danger de mort. Liu l'a alors mise dans la position des « grandes menottes derrière le dos » pour encore une autre après-midi. Il a bougé les menottes de façon violente pour aggraver la douleur. Ils ont assigné un « collaborateur » pour continuer d'essayer de faire de lavage de cerveau de Mme Zou. Ils l'ont encore torturée le lendemain avec les « grandes menottes derrière le dos » et lui ont administré des chocs électriques avec des matraques électriques. Après ce traitement de torture, Mme Zou ne pouvait plus prendre soin d'elle-même pendant longtemps. En mars 2003, Mme Zou a refusé d'écrire les « quatre déclarations ». Elle a de nouveau été torturée avec les « grandes menottes derrière le dos » par la gardienne Li Xiujin et le gardien Li Yongbo.

 

Pendant l'été de 2003, Mme Zou a de nouveau refusé de coopérer avec les exigences maléfiques des autorités, donc les gardiens Liu Yadong et Li Xijin l'ont forcée à s’asseoir sur une bobine de fils de fer avec les deux mains sur les genoux. Elle ne pouvait même pas bouger un tout petit peu. Quand elle bougeait, ils la pinçaient ou la tapaient. Mme Zou a été obligée de rester assise de cette façon de six heures du matin à huit heures du soir pendant plusieurs jours. Ses fesses saignaient, et ses jambes et ses pieds gonflaient. Mme Zou était maigre comme un squelette. Elle ne pouvait plus dormir et avait du mal à respirer. On la forçait pourtant à travailler énormément dans ces conditions-là. Les matériaux avec lesquels les détenus travaillaient contenaient des produits toxiques et sentaient très fort. Cela a détérioré davantage la santé de Mme Zou qui était déjà précaire.

 

La santé de Mme Zou était en péril le jour où finalement elle a été mise en liberté. La vie dans son environnement familial était très difficile suite à la persécution. Mme Zou a perdu son emploi et son mari a été obligé de se mettre en préretraite. Ils avaient un enfant d'âge scolaire et les parents de Mme Zou ont dû quitter le domicile pour éviter d'être arrêtés. Mme Zou devait faire des petits travaux ici ou là pour gagner sa vie. Elle n'a jamais guéri. Le 29 février 2008, Mme Zou est décédée à l'âge de 46 ans.

 

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Version anglaise : http://en.minghui.org/emh/special_column/death_cases/58/v58.html

Version chinoise : http://library.minghui.org/victim/i47167.htm