Wang Xiulan
Nom chinois : 王秀兰
Sexe : féminin
Âge : 57 ans
Ville : Shuangcheng
Province : Heilongjiang
Profession :
Date du décès : 17 mars 2001
Date de la dernière arrestation :
Dernier lieu de détention : prison de la ville de
Langfang
Résumé des principaux faits de la persécution :
Wang Xiulan était une pratiquante de 57
ans qui habitait la rue Zhiguo, ville de Shuangcheng,
dans la province du Heilongjiang. Elle était très gentille, honnête et une
personne très sociale. Elle menait avec son mari une vie très économe. En 1995,
elle a commencé à cultiver et pratiquer le Falun Dafa
et elle a obtenu une très bonne santé par la suite. En voyant les changements
chez elle, son mari a également commencé à cultiver. Le couple cultivait et
pratiquait ensemble et menait une vie harmonieuse.
Après
le 20 juillet 1999, quand le régime de Jiang a commencé la persécution de Dafa, la vie heureuse du couple a été perturbée. Ils
avaient le cœur très lourd et n'arrivaient pas à s'endormir. Xiulan a dit aux autres : « Pourquoi ne nous
autorisent-ils pas à cultiver et pratiquer une méthode aussi
merveilleuse ? N'est-ce pas une bonne choses que
nous essayions d'être de bonnes personnes ? Nous prenons toujours
considération des autres en premier et ne ferions jamais des choses qui nuisent
aux autres. La Constitution chinoise stipule clairement que les individus ont
la liberté de croyance. La persécution, en fait, ce sont des personnes
mauvaises qui calomnient Dafa et notre Maître. Nous
allons exposer les mensonges inventés par ces personnes. » Les gens autour
d'elle ont été d'accord que ce qu'elle disait était très raisonnable.
En
avril 2000, elle est allée au parc Chengxu pour
pratiquer les exercices de Dafa. Suite à cela, elle a
été arrêtée illégalement par le police et détenue au Deuxième centre de
détention. Quinze jours plus tard, elle a été transférée à une session de
lavage de cerveau pour y être encore persécutée. Les membre de l'équipe ont
affiché le règlement de la prison au mur et ont forcé les disciples de Dafa à étudier le règlement et à admettre qu'ils sont des
criminels et que faire les exercices de Dafa est
« déranger l'ordre social ». Ils ont également payé des voyous pour
surveiller les pratiquants de Dafa.
Aucune
visite de la famille n'était autorisée ; pas de couvertures ni d'autres
nécessités de la vie quotidienne n'étaient autorisés à entrer. Des dizaines de
personnes étaient détenues dans une seule pièce et ils n'étaient pas autorisés
à utiliser les toilettes. On leur donnait simplement un petit pain à la vapeur
et un bol d'eau salée comme repas. Les gardiens là-bas disaient :
« Vous ne pouvez pas trop les nourrir. Ça va tant qu'ils ne meurent pas de
faim. Vérifiez s'ils ne veulent pas être transformés. » Pendant la nuit,
les pratiquants de Dafa devaient dormir sur le sol en
ciment sans aucune couverture. Xiulan a commencé une
grève de la faim pour protester contre cette persécution inhumaine et a demandé
une mise en liberté inconditionnelle. Après plusieurs jours, des choses
anormales sont arrivées à son corps et elle était dans un état critique. Après
avoir extorqué 500 yuans à sa famille, la classe
de lavage de cerveau a autorisé sa famille à la ramener à la maison.
Après être retournée chez elle, Xiulan
s'est rétablie graduellement. En voyant tellement de gens trompés par les
mensonges, elle a épargné un peu d'argent et a acheté du tissus pour faire des
bannières, elle n'a jamais cessé de clarifier la vérité aux gens. Le 6 octobre
2000, elle a pris la bannière avec elle et est allée à Pékin pour y valider le
Fa. Avec une forte pensée droite en Dafa et le
Maître, elle a réussi à attacher une banderole à l'endroit le plus visible de
Pékin, sur un viaduc. Elle a démontré la détermination d'une pratiquante de Dafa et elle a choqué la perversité.
Le
18 décembre 2000, elle est de nouveau allée à Pékin avec son mari. Pendant
qu'ils déroulaient sa bannière sur la place Tiananmen, elle a été arrêtée et
détenue à Pékin. Elle a refusé avec fermeté de coopérer avec la police et elle
n'a pas donné son nom et son adresse. Le 24 janvier 2001, elle a été transférée
au centre de détention du canton de Gu'an, dans la
province du Hebei. La police là-bas l'a forcée à dormir sur le sol en ciment
qui était froid et humide la nuit. Il n'y avait ni lit, ni couverture, ni aucun
chauffage. Il faisait tellement froid qu'elle ne pouvait pas dormir. La police
a tout essayé pour la faire changer d'idée, mais elle n'a jamais changé d'idée.
Plusieurs jours plus tard, le police l'a transférée à
nouveau à la prison de Langfang de la ville de Tianjin, où elle a encore été
persécutée.
Vers
la fin de février, suite à la torture, elle avait de l'œdème partout sur le
corps et elle avait du mal à respirer. Afin de se défaire de leur
responsabilité, la police lui a pris les quelques centaines de yuans qu'elle avait
sur elle au nom d'une soi-disant « taxe de repas » et ils l'ont
remise en liberté.
Début mars 2001, elle a réussi à retourner à sa ville natale de Shuangcheng.
Son mari a vu que ses pieds étaient tellement enflés qu'elle ne pouvait plus
mettre de chaussures. Son ventre avait de l'œdème et elle avait de la
difficulté à respirer. Sa famille est allée partout pour lui trouver un
traitement et a dépensé 3 000 à 4 000 yuans. Cependant, elle
est décédée le 17 mars 2001 malgré les efforts pour la secourir.
Voir aussi :
Many
Heilongjiang Province Female Falun Gong Practitioners Have Died Due to the
Persecution (Photos)
Traduit de l'anglais en Belgique
Version anglaise : http://en.minghui.org/emh/special_column/death_cases/25/v2509.html
Version chinoise : http://library.minghui.org/victim/i697.htm