(Minghui.org)
Mme
Li Ling, 51 ans, était une ancienne chef du bureau de travail du district de
Guta, ville de Jinzhou, province de Liaoning. Elle pratiquait le Falun Gong et
suivait les principes de Vérité, compassion et patience. Mme Li s’est rétablie
de toutes sortes de maladies et tous la considéraient comme une bonne personne.
Après que le gouvernement a commencé à persécuter le Falun Gong, elle a fait
appel pacifiquement en faveur du Falun Gong mais a été injustement condamnée à
un an et demi d’emprisonnement à la prison Dabei de Shenyang, province de
Liaoning. Les gardiens de prison lui ont injecté de force des médicaments qui
détruisent le système nerveux central. Li Ling a perdu beaucoup de poids
pendant cette persécution : elle est passée de 65 à 45 kg. Elle a été
relâchée le 26 avril 2001. Le 28 mai 2002, Mme Li a de nouveau été arrêtée par
le comité politique et légal dans le district de Guta alors qu’elle était à son
domicile et de nouveau injustement condamnée à 4 ans de prison dans la prison
de Dabei de la province de Liaoning. Li Ling a été persécutée à mort le 17
novembre 2004.
Mme Li Ling
Peu avant qu’elle ne soit persécutée à mort, du 18 au 30 septembre 2004, l’ « Équipe d’Investigation sur le Problème de la Détention Arbitraire » de l’ONU est venue en Chine pour une inspection sur le terrain. Ils ont demandé au gouvernement chinois de fournir la situation légale et la condition de santé de plusieurs personnes qui étaient détenues à ce moment-là. Le nom de Li Ling était également sur la liste.
L’Équipe d’Investigation de l’ONU a soulevé plusieurs questions à propos de la façon dont le gouvernement chinois traitait le cas de Li Ling. A ce moment-là, Li Ling subissait de brutales tortures et persécutions, et le gouvernement a non seulement menti sur la condition de Li Ling mais refusait d’arranger une entrevue entre Li Ling et l’Équipe d’Investigation de l’ONU. Pour couvrir le mauvais traitement brutal qu’elle subissait, le 22 septembre, le gouvernement local a laissé son fils lui rendre visite en prison. Au moment où son mari est allé la voir le 26 octobre, Li Ling était extrêmement faible et ses longs cheveux noirs étaient tous devenus blancs.
Après que l’Équipe d’investigation de l’ONU soit partie, le gouvernement a recommencé sa persécution. Le 17 novembre 2004, d’après la prison pour femme, le comité Politique et Légale a fait part du décès de Li Ling à sa famille et lui a demandé de s’occuper de ses affaires après sa mort. La famille a dit clairement à la police qu’ils savaient que Li Ling n’avait jamais commis aucun crime et qu’elle avait été persécutée à mort. Les autorités n’ont rien répondu et n’ont pas fait attention à leur appel.
L’Équipe d’Investigation de l’ONU prêtait beaucoup d’attention au cas de Li Ling
Après cinq mois d’investigation, l’ « Équipe d’Investigation sur le Problème de la Détention Arbitraire » a publié son verdict à propos des pratiquants de Dafa, Li Ling et Pei Jilin qui avaient été injustement arrêtés et persécutés. Ils ont également évoqué le rapport de la 60e session de la Commission des Droits de l’Homme en mars 2004.
La conclusion de l’ONU quant au cas de Li Ling:
« Falun Gong est un type d’exercices et de méditation qui devrait être protégée par la Déclaration Universelle des Droits de L’Homme. Priver Li Ling et Pei Jilin de leur liberté est une violation de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme selon articles 10, 11, 18, et 19. Ces cas appartiennent au type de cas n° II. L’Équipe d’Investigation a demandé au gouvernement chinois de changer leur verdict au sujet des dossiers de Li Ling et Pei Jilin et d’obéir aux principes et règles de base de l’Engagement Commun International pour les Droits de l’Homme. »
« L’Équipe d’Investigation a également remarqué que le gouvernement chinois ne nie pas que la détention de Li Ling et Pei Jilin ait quelque chose à voir avec le Falun Gong. A partir de ces cas en cours, ils n’en ont trouvé aucun indiquant que le Falun Gong causerait de la violence. »
« Imposer des restrictions à ce genre de méditation et d’exercices constitue une violation aux Lois Internationales. A partir de ces cas-là, les allégations du gouvernement selon lesquelles Li Ling participait à des protestations illégales et Pei Jilin troublait l’ordre social n’ont pas mentionné de violence. La conclusion de l’Équipe d’Investigation est la suivante : Ils ont été arrêtés parce qu’ils utilisaient des moyens pacifiques pour exercer leurs droits qui sont protégés par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme à propos de la liberté de religion et de parole pour protéger le Falun Gong. »
« Afin de réfuter les allégations menées par l’Équipe d’Investigation et éviter tout critique de la part de l’opinion publique internationale, le gouvernement chinois a commencé une nouvelle campagne de diffamations du Falun Gong. Le gouvernement prétend que Li Ling a eu droit à un procès légal, mais ce ne fut qu’une mise en scène. L’avocat que le gouvernement a désigné, ne l’a pas défendue, mais en plus il l’a également menacée. Après sa première détention, elle a écrit un appel qui indiquait clairement que la raison pour laquelle elle avait été arrêtée est qu’elle faisait appel pour le Falun Gong. Le second verdict a été rendu secrètement entre mai et novembre 2002. Personne n’en a informé sa famille. »
Le gouvernement chinois a menti sur le cas de Li Ling
Le gouvernement chinois a répondu à l’ONU à propos de cette affaire avec de fausses informations en disant: « Li Ling a été arrêtée le 27 octobre 1999 à cause d’un protestation illégale avec un certain nombre de personnes et a été condamnée à 1 an et demi de prison. Après sa libération, elle a de nouveau été arrêtée pour avoir troublé l’ordre social et condamnée à 4 ans de prison. Les deux procès étaient publics, ses droits à un procès équitable ont été respectés et le gouvernement lui a proposé un avocat pour sa défense. » Et pendant ce temps-là, la prison a bloqué toutes les informations sur Li Ling.
La vérité est que le gouvernement chinois n’a jamais cessé de persécuter Li Ling; elle a subi toutes sortes de tortures et de brutalités. Toutes les procédures pendant le procès violaient ses droits individuels fondamentaux.
Le 28 mai 2002 vers 20h00, Li Ling a été arrêtée alors qu’elle était chez elle et emmenée au centre de détention n°1. Elle y a été retenue de force pendant plus de six mois. Aucun membre de la Sécurité Publique, du bureau du Procureur ou de la Cour n’a informé sa famille des raisons de son arrestation. Elle a subi 2 procès secrets sans la présence de sa famille (selon la législation chinoise, les familles doivent être présentes et en être informées). La Cour l’a injustement condamnée à 4 ans de peine à la prison pour femme de la province de Liaoning.
Pendant son séjour en prison, les gardiens de prison incitaient les autres détenues à torturer mentalement Mme Li afin de la forcer à renoncer à sa croyance. On la forçait à faire de longues heures de travaux forcés tous les jours, ce qui empirait son hypertension et sa maladie cardiaque. Mme Li a été envoyée à l’hôpital de la prison en janvier 2004. Quand la famille est allée lui rendre visite le 6 février, elle ne pouvait plus manger normalement. Un gardien et 4 détenues la harcelait et la nourrissaient de force tous les jours. Le 25 février, quand son mari est allé la voir à l’hôpital, Li Ling agonisait, elle était dans un état de délire, réduite à une ombre et ses cheveux noirs étaient tous devenus blancs. Sa famille a alors demandé à ce qu’elle soit relâchée pour recevoir des soins médicaux à l’extérieur. Les autorités de la prison ont refusé et ils ont déclaré qu’elle n’était pas malade. Et quand la famille a demandé : « Pourquoi est-elle à l’infirmerie de la prison si elle n’est pas malade ? », les autorités ont refusé de répondre. Elles ont également refusé de leur remettre le certificat médical.
Le gouvernement chinois n’a pas respecté le verdict de l’ONU. Au lieu de cela, il a intensifié la persécution de Li Ling et a supprimé le droit de visite de la famille.
Traduit en France le 12 juillet.