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En novembre 2007, la mort de huit pratiquants suite à la persécution et la torture a été confirmée

Jeudi 13 mars 2008

(Minghui.org)


En novembre 2007, la mort de huit pratiquants chinois suite à la persécution et à la torture en novembre 2007 a été confirmée. Selon les statistiques initiales du site Web Minghui/Clearwisdom, de janvier à novembre 2007, au moins 101 pratiquants sont morts suite à la persécution. Depuis le 20 juillet 1999, le jour où le parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter le Falun Gong, au moins 3 109 pratiquants sont morts. Les informations sur ces décès de persécution ont passé le blocus des médias en Chine et ont été vérifiées par des réseaux officieux. Cet article donne les détails de quatre des décès rapportés dans une publication précédente du CIFD (http://www.faluninfo.net/displayAnArticle.asp?ID=9512)

La persécution continue, on ignore où se trouve de nombreux pratiquants

Zhou Yongkang, l'ancien ministre de la sécurité publique et le secrétaire actuel du Comité politique et juridique du parti, ont lancé une nouvelle vague de persécution contre le Falun Gong. En conséquence, le parti communiste chinois a arrêté davantage de pratiquants de Falun Gong. Le bureau 610, la police et les fonctionnaires de la sécurité nationale ont refusé de dire à leurs familles où se trouvent les pratiquants arrêtés. Ils ont même tout à fait nié les arrestations. Par exemple, le 9 mai 2007, il y a eu une autre arrestation à grande échelle après que les signaux de la télévision « 305 » aient été interrompus en 2002. La plupart des pratiquants ont été condamnés aux travaux forcés. La famille de la pratiquante Mme Wang Yuhuan n'a découvert où elle se trouvait que 15 jours après sa mort. Les responsables sont encore libres. On ignore toujours où se trouve l'entraîneur de l'équipe nationale de hockey sur glace, un pratiquant nommé M. Gao Weixi, qui a beaucoup contribué au développement du hockey sur glace en Chine, ainsi que plusieurs autres pratiquants. M. Jiang Zonglin, un pratiquant et ingénieur pour l'information de la construction de Chengdu, a été arrêté le 2 août 2007 et on ignore toujours où il se trouve.

On s’inquiète de la situation de ces pratiquants disparus. L'Organisation mondiale pour enquêter sur la persécution du Falun Gong (WOIPFG) a publié une enquête sur l'hôpital Garrison de Pékin, l'hôpital Jinzhou dans la province du Liaoning et l'hôpital Nationalité de Guangxi. L’enquête a clairement indiqué que le PCC continue à prélever des organes sur des pratiquants encore vivants.

Song Changguang, âgé de vingt-six ans, est torturé à mort

Des sept pratiquants qui sont morts suite à la persécution en novembre 2007, le plus jeune était M. Song Changguang, un étudiant exceptionnel du corps enseignant de la Faculté de communication de Changchung et de l'Institut de télécommunication. Comme il avait dit publiquement qu'il était pratiquant de Falun Dafa, aucune compagnie n'a osé l'engager. Plus tard il a été arrêté alors qu'il allait à Pékin lancer un appel pacifique pour le Falun Dafa, conformément à la loi. Il « a été illégalement détenu » au camp de travaux forcés de Chaoyanggou à Changchun et a subi une torture inhumaine. Un jeune homme en bonne santé et robuste qui mesurait 1.8 mètre est devenu un squelette suite à la torture. Ses articulations étaient saillantes et il ne lui restait que la peau et les os. Ses blessures au bas du corps se sont infectées. Même alors qu'il était dans un état aussi épouvantable, les policiers ont quand même électrocuté M. Song avec des matraques d’un voltage de 35 000-watts et lui ont infligé d'autres méthodes de torture. M. Song Changguang est mort le 12 novembre 2003 à l'âge de 26 ans.

La persécution et la mort de M. Qi Tingsong ; L'appel de sa famille est retardé

M. Qi Tingsong, âgé de 67 ans, était un professeur retraité de la mine de charbon d'Ezhuang, du bureau d'extraction de Xinwen dans la province du Shandong. Il a été arrêté le 15 octobre 2007, alors qu'il clarifiait la vérité dans le canton de Gouli, municipalité de Gaozhuang, ville de Laiwu. Il a été emmené au centre de détention de Laiwu.

M. Qi est mort trois semaines seulement après son arrivée au centre de détention. Yang Leping, le chef de la section de sécurité de la mine de charbon d'Ezhuang, a collaboré avec Liu Qing, un policier de Laiwu, et plusieurs fonctionnaires du bureau local 610. Ils ont envoyé M. Qi à un camp de travaux forcés, où il a fait une grève de la faim pour protester contre sa détention illégale. Chen Fa, le chef du centre de détention de Laiwu, a ordonné à un groupe de gardes de le gaver de force d’une façon barbare. L'œsophage de M. Qi a saigné et s'est infecté en raison des gavages forcés répétés. Ses organes internes ont été gravement blessés en raison des coups qui lui ont été infligés. Il a été envoyé à l'hôpital de Laiwu quand il était mourant. Un examen médical a prouvé que M. Qi Tingsong souffrait de graves blessures internes, y compris d'une défaillance au niveau de ses organes et d'une hémorragie dans la région supérieure de ses organes digestifs. Il a été envoyé à l'hôpital municipal de Laiwu dans la nuit du 5 novembre à environ 3 h10 du matin. Le jour suivant, l'hôpital a publié un « avis de maladie critique ».

Le matin du 6 novembre, Yang Leping, le chef de la section de la sécurité de la mine de charbon d'Ezhuang, et un groupe de personnes du commissariat, du Procuratorate et de la cour se sont réunis au commissariat de Liangpo. Afin de dissimuler la véritable cause de la mort de M. Qi, ils ont décidé entre eux de répandre l'histoire que M. Qi s’était « suicidé pour échapper au châtiment » et il a de plus été accusé d'« avoir eu recours à une organisation illégale pour saboter la mise en application de la loi ». M. Qi Tingsong est décédé à l'hôpital central du bureau de la mine de Xinwen le matin du 11 novembre 2007.

Quand M. Qi était dans le coma, il avait du sang dans ses aisselles et vomissait du sang également suite à ses graves blessures internes. Cependant, même lorsque M. Qi était mourant, Liu Qing, un policier du sous-département de la police du district de Laicheng ; Chen Fayong, un gardien de la prison du centre de détention de Laiwu ; Yang Leping, le chef de la section de sécurité de la mine de charbon d'Ezhuang, et une personne dont le nom de famille est Xie, venant du Procuratorate de Laiwu, ont refusé de payer les frais médicaux de M. Qi et ont forcé l'hôpital à arrêter le traitement. En même temps, ils ont trompé la famille de M. Qi et leur ont fait signer un document confirmant que M. Qi avait été libéré de la détention. De cette façon, ils se libéraient de la responsabilité de la mort de M. Qi.

Après la mort de M. Qi, sa famille en affliction est allée aux départements appropriés chaque jour pour faire appel au nom de leur parent décédé. Personne n'a accepté leur appel. Les fonctionnaires du Procuratorate de la ville de Laiwu ont déclaré qu'ils accepteraient ou entendraient le cas seulement s'ils pouvaient présenter une conclusion fournie par le département de police. Les fonctionnaires du département de police de Laiwu ont déclaré qu'ils ne fourniraient aucune conclusion quant à la vraie cause de la mort. Ils ont dit à la famille que s'ils devaient fournir une conclusion, ce serait que M. Qi « s’est suicidé pour échapper au châtiment » et ils ont dit à famille de M. Qi qu'il était inutile de faire appel. Les fonctionnaires en question ont même menacé la famille de M. Qi par l’entremise de leurs parents et voisins pour les empêcher de faire appel. Ils ont dit, « Attendez la fin des Jeux Olympiques ».

L'épouse de M. Qi n'est pas en bonne santé et elle est très faible. Son fils aîné travaille à la mine de charbon d'Ezhuang et son deuxième fils est paralysé et alité. Afin d'empêcher le fils aîné de M. Qi de faire appel, la mine de charbon ne lui permet pas de prendre de congés et le force à travailler chaque jour. S'il ne va pas travailler, il sera congédié. (Selon une politique gouvernementale, si un parent, un conjoint, ou un enfant meurt, la famille proche a droit à un congé de 15 jours pour l'enterrement.)

Mme Chen Guilian meurt suite à un empoisonnement dû à des drogues administrées au camp de travaux forcés de Baimalong, province du Hunan.

Mme Chen Guilian, âgée de cinquante-sept-ans, était une employée retraitée de l'usine de machinerie de Jiangyin située dans la ville de Xiangtan, province du Hunan. Le 26 avril 2007, elle a été arrêtée alors qu’elle distribuait des documents de clarification de la vérité sur le marché de Jindu dans la ville de Zhuzhou. Les gardes de la sécurité du marché l’ont amenée à la Division de la sécurité nationale du sous-département de police de Lusong. Une personne du nom de famille Yang, une personne du nom de famille Li, et le chauffeur du département de la police municipale de ville de Zhuzhou ont brutalement interrogé Mme Chen.

Mme Chen a été condamnée à un an de travaux forcés. Les agents du Bureau 610 l’ont emmenée au camp de travail de Baimalong vers le mois de mai 2007. Dès son arrivée, elle a été gavée de force avec des drogues inconnues pendant plus de trois mois. Les drogués/prisonniers ont mis de force les drogues dans sa bouche et on ignore encore quelles drogues lui ont été données.

Le 17 août 2007, la famille de Mme Chen l'a faite libérer sous caution pour traitement médical. Après être retournée chez elle, elle a dit qu'elle avait mal au ventre. Le 3 septembre 2007, elle a été admise à l'hôpital central de la ville de Xiangtan. Sa famille a dépensé plus de 100.000 yuans pour les frais d’hôpital. Les médecins ont dit qu’il y avait trop de fluide dans son abdomen et qu’il y avait des toxines dans son sang, ils l’ont donc opérée pour filtrer son sang. Le docteur a dit que l'opération avait seulement pris deux heures. Cependant, sa rate était très endommagée et il restait trop de fluide abdominal. Mme Chen Guilian est morte à 21h51 le 26 septembre 2007 à l'âge de 57. Seulement 150 jours se sont écoulés entre le moment où elle a été arrêtée et sa mort, juste 15 jours après être retournée chez elle.

Quelques témoins oculaires ont dit que les méthodes de torture employées au camp de travail de Baimalong sont inhumaines, comme les injections de drogues endommageant les nerfs, la suspension des personnes par des menottes à l’armature d’une fenêtre, les gavages brutaux forcés, forcer les pratiquants à se tenir debout sur les pieds d'un tabouret en bois à l'envers, etc... Sous la pression mentale extrême et la torture physique, des pratiquants ont apparemment eu des dépressions nerveuses. Zhao Guibao, le directeur adjoint actuel, ainsi que Lu Yongquan, le chef de clinique, et son épouse, qui sont tous deux médecins, ont gagné des promotions pour avoir participé à la persécution cruelle de beaucoup de pratiquants. Ils ont été impliqués dans les tortures, les gavages forcés et les injections anesthésiques et sont directement responsables de tous les cas de brutalité du camp de travaux forcés.

M. Long Lianzheng meurt suite à la persécution.

M. Long Lianzheng, âgé de 70 ans, vivait dans la ville de Yantai, province du Shandong. Il était un ingénieur à la retraite et avait travaillé à la Compagnie de construction Xingfu dans le district de Zhigang. Auparavant il avait eu une maladie cardiaque, de l'hypertension, de la bronchite, et d'autres maux. Il était inactif et ne pouvait même pas descendre les escaliers. Il s’évanouissait aussi souvent.. Après avoir commencéà pratiquer le Falun Gong en mars 1996, tous les maux de M. Long avaient disparu. Il se sentait très léger et pouvait même porter un grand sac de farine jusqu'au cinquième étage. Ses voisins ont tous dit qu'il était une différente personne.

M. Long a continué à pratiquer le Falun Gong après que le parti communiste chinois ait commencé la persécution le 20 juillet 1999. Il est allé à Pékin pour clarifier la vérité mais a été illégalement arrêté et détenu. Par la suite, M. Long a été mis sous une surveillance stricte plusieurs fois. En janvier de l’an 2000, après avoir été détenu pendant un mois au centre de détention de Nanjiao, les fonctionnaires du PCC ont essayé de l’amener à l'hôpital psychiatrique de la ville de Laiyang pour une persécution intensifiée, mais ils ont abandonné leur plan après que ses enfants aient fortement protesté.

Le matin du 24 février 2001, cinq ou six policiers du commissariat de Lijiaoqiao ont essayé mais n'ont pas réussi à ouvrir la porte de M. Long avec un passe-partout, ils ont donc enfoncé sa porte avec une grande poutre en métal. Ils ont défoncé sa barrière de sécurité en métal et sa porte d’entrée. Puis ils ont fait un grand trou dans son mur et ont emmené de force M. Long au camp de travaux forcés de Wangcun dans la ville de Zibo. Il a été soumis à des sessions de lavage de cerveau et forcé à assister à une autre session de lavage de cerveau dans la ville de Yantai après être revenu du camp de travail de Wangcun.

En juin 2001, M. Long a été condamné à trois ans de travaux forcés et emmené de nouveau au camp de travaux forcés de Wangcun. Il a été torturé par des gavages forcés brutaux et plusieurs de ses dents ont été cassées en conséquence. Divers autres moyens de torture lui ont été infligés, y compris « le lit de mort ». Après six mois au camp de travail, on lui a diagnostiqué un cancer des os et il a été libéré sous caution pour traitement médical.

Le 25 avril 2002, la police a ouvert la porte du domicile de M. Long avec un passe-partout et a amené M. Long à une autre session de lavage de cerveau dans le seizième canton de Xingfu dans la ville de Yantai.

En avril 2007, les fonctionnaires du PCC l’ont trompé pour parvenir à lui faire ouvrir sa porte. Ils lui ont volé chez lui des imprimantes et d'autres objets. Juste avant la 17ème conférence du PCC, ces fonctionnaires sont allés chez M. Long deux fois pour le harceler.

Les cambriolages, la torture, les menaces et le harcèlement répétés ont gravement endommagé la santé mentale et physique de M. Long. Ses anciennes maladies sont réapparues et il est mort le 2 novembre 2007.


Traduit de l’anglais au Canada le 13 janvier 2007