(Minghui.org)
Le 29 mars 2009, Mme Wang Meying, retraitée du Bureau de diffusion du comté de Chiping dans la province de Shandong a été torturée à mort.
C’est la police du commissariat de la région de Zhenxing qui a arrêté Mme Wang. Elle a été détenue au centre de détention du comté de Chiping pendant deux jours puis secrètement transférée au camp de travail pour femmes de Jinan (camp de travail n°1 de la province de Shandong) sans que sa famille soit avertie.
Mme Wang est née dans le village de Hongbuzhao, dans l’agglomération de Dulangkou, comté de Chiping, province du Shandong. Son époux Ci Chengshui est l’assistant du commissaire du bureau des finances du comté de Chiping. Ils ont deux enfants dont le fils est diplômé d’une université et la cadette est au lycée.
Mme Wang a entamé une grève de la faim pour protester de la persécution. Les gardiens du camp de travail l’ont torturée de façon inhumaine avec des méthodes brutales, comme devoir rester assise sur un petit tabouret pendant une longue période de temps et se tenir debout face à un mur. Elle a aussi été cruellement gavée de force trois fois. Le tube servant au gavage a été introduit de force dans son corps et a gravement endommagé son poumon droit. La blessure a amené le poumon droit à ne plus fonctionner.
Le 22 mars 2009, elle a fait de la fièvre qui est montée jusqu’à 39°. Elle était émaciée et souffrait de tourments inhumains. Puis les gardiens l’ont emmenée à l’hôpital de police pour un traitement d’urgence. A 13.00 le 23 mars, le policer Ma Ruijin de la division de la sécurité intérieur de Chiping a reçu l’ordre d’avertir sa famille.
Ma Ruijin a dit sarcastique à sa famille: “De toute façon elle va mourir, ça ne tient qu’à vous de vouloir la voir ou pas. " L’époux de Mme Wang a répondu en colère : " Elle était en bonne santé quand elle a été amenée dans votre camp. Si quelque chose va mal nous la ramènerons à la maison pour la soigner."
Ce jour là toute la famille s’est précipitée à Jinan. Mme Wang avait encore l’esprit clair et a parlé à son époux de la torture. Le médecin lui a remis la radio et lui a dit que quand il l’avait examinée il avait vu que son poumon droit avait arrêté de fonctionner.
Deux infirmières, employées au camp de travail ont alors expliqué que l’état de Mme Wang ne permettait pas de la ramener au camp de travail. Elles ont suggéré qu’elle soit ramenée chez elle. Les fonctionnaires ont refusé de la libérer malgré son état. Ils voulaient se soustraire à la responsabilité de leurs mauvaises actions et ont dit qu’ils ne pouvaient pas la libérer.
La famille est rentrée chez elle où elle a reçu un appel du personnel de l’hôpital disant que sa vie ne tenait qu’à un fil. Ils se sont de nouveau précipités à l’hôpital, mais au moment où ils sont arrivés Mme Wang était déjà décédée et avait été emmenée à la morgue.
Ni le camp de travail pour femmes de Jinan, ni le bureau de sécurité domestique du comté de Chiping n’ont admis leur responsabilité pour le décès de Mme Wang.
Traduit de l’anglais le 5 avril 2009