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Similitudes frappantes entre « L’incident des immolations de la Place Tiananmen » et les prédictions dans le roman Péril jaune écrit il y a 10 ans

2 octobre 2013

(Minghui.org) Récemment, le porte-parole du Ministère chinois des Affaires étrangères a fait une tentative de relier le Falun Gong aux lettres contaminées à l'anthrax, pour ensuite se rétracter à la hâte en raison de l'apparente bêtise de cette tentative. Cela m'a fait davantage réfléchir à l'incident des « auto-immolations » qui ont eu lieu en janvier dernier sur la Place Tiananmen


À la suite des « immolations », la plupart des gens qui avaient lu des analyses sur les points douteux de l'incident, particulièrement ceux qui avaient regardé le ralenti des vidéos de l’immolation de la chaîne officielle chinoise CCTV, ont eu des doutes sur la validité de l'événement. Ce qui a immédiatement soulevé la question : Qui, alors, aurait fait ça, si ce n'étaient pas des membres du Falun Gong ? Qui renoncerait à sa vie d'une façon si affreuse ?

Portons notre attention sur deux événements récents.

Le premier concerne la retransmission en direct de CCTV des prétendues auditions au tribunal « des cas d’immolations » à la mi-août. Ce programme était combiné avec un ralenti de la vidéo de « l’immolation » tournée sur place. Cette fois, toutes les parties qui avaient précédemment été identifiées comme douteuses par les médias occidentaux et les analystes des informations avaient été coupées. Plus remarquable, les scènes montrant Mme Liu Chunling frappée à la tête par un objet lourd étaient entièrement supprimées. Il est inutile de préciser que le motif d'une telle autocensure est suffisamment évident pour les observateurs et ne nécessite donc pas plus ample élaboration.

Cependant, une autre affaire récente et peu connue est fort intéressante et peut-être encore énigmatique pour les gens non initiés. Un best-seller écrit en 1999 par M. Wang Lixiong dont le titre est Péril jaune publié par Mirror Book de Toronto, également l'éditeur du « Tiananmen Papers », est devenu un livre interdit à la suite de l'incident des « auto-immolations sur la place Tiananmen ». En relation à cela, le best-seller a été retiré de nombreux sites web en langue chinoise qui suivent uniformément la ligne officielle des autorités chinoises.

Péril jaune, un roman de prédictions politiques qui dépeint l'effondrement et la reprise de la future société chinoise, est un chef d'oeuvre de Wang Lixiong qui a été achevé il y a dix ans. Le livre a fait beaucoup de bruit dans le monde de langue chinoise, recevant beaucoup d'attention et générant de vastes discussions. Ce qui est bien plus remarquable au sujet du livre est que plusieurs de ses prédictions se sont inopinément matérialisées. Selon les propres mots de M. Wang, « je frissonnais à la pensée que les prédictions dans mon livre puissent toutes devenir des réalités. »

À la consternation et l'horreur de chaque être humain au bon cœur, « les immolations de Tiananmen » de janvier dernier se sont déroulées exactement de la manière décrite dans Péril jaune. Il y a une partie dans le livre qui élabore la façon dont le dirigeant suprême de la Chine utilise « l’immolation de Tiananmen » à ses propres fins politiques. En voici deux extraits :

(Résumé de Péril jaune, Chapitre deux)

« Le ministère de la sécurité publique a soudoyé des patients souffrant de maladies mortelles pour qu’ils commettent des auto-immolations afin de créer une excuse à la répression. Aussi important que soit ce projet, même les policiers impliqués dans son exécution se sont vus refuser toute information spécifique pour assurer une stricte confidentialité. »

« [...] Une seule chose a été suggérée qui n’a pas encore été réalisée — l'auto-immolation. À la différence des grèves de la faim, que les gens peuvent mettre en scène publiquement tout en se nourrissant en privé, l'auto-immolation forcera, dès l’embrasement du carburant, chaque cellule, chaque nerf et goutte de sang dans le corps humain à entièrement éprouver l'inflammation. Dans cette ère matérialiste, ce genre de sacrifice sans égoïsme est inimaginable. Cependant, l'imagination créatrice du Ministre de la Sécurité publique le garde d'être trop pessimiste à ce sujet. Non seulement, il a trouvé une telle personne, mais il a également informé les journalistes étrangers [de ce cas « ardent » à l'avance], de sorte qu'ils aient assez de temps pour faire un rapide voyage place Tiananmen, apportant avec eux le matériel d’enregistrement et de diffusion [...] »

Dans le roman, la patiente découverte par le Ministre de la Sécurité publique souffre d’un cancer en phase terminale et a subi une complète mastectomie. Le ministre promet une somme globale de 3 millions de yuan (environ 320 000$ US) à sa famille. Mais pour mieux réaliser les effets sensationnels, elle doit mourir. Lisons le passage suivant du livre :

« Le ministre semble être furieux. « Ces gens sont des crétins! » dit-il. « L'extincteur peut-il la sauver ? Elle suffoquera avant d'être brûlée vive. » Il semble critiquer les autres d'un point de vue purement professionnel, mais ses mots dissimulent en fait sa suffisance et son sentiment de succès, comme s’il revenait juste d’un match de football sur lequel il avait fait le bon pari.

« Puisqu'elle doit mourir de toute façon, la suffocation à mort est en fait moins douloureux. » Lu Haoran eut soudain une nouvelle pensée. « Elle a été anesthésiée, n'est-ce pas ? »

« Le ministre de la Sécurité Publique rayonnait : « Ce n'était que pour lui donner un sentiment de confort, afin de l'aider à se décider. Comment pourrions-nous avoir le résultat voulu si nous faisions vraiment cela ? Elle semblerait anormale. » Avec une once de fierté, le ministre confia qu'un allumeur télécommandé avait été placé dans ses vêtements sans qu’elle le remarque. Tant qu’elle portait l'allumeur, ça n’aurait pas d’importance que ce soit elle ou quelqu'un d'autre qui ait allumé la flamme. À présent, ses subordonnés essayaient de récupérer l'allumeur au milieu du tumulte, de peur qu'il ne tombe dans les mains des enquêteurs. » Laissez moi m’en occuper et restez tranquilles, » promet le ministre. » (Note : Lu Haoran dans le livre est le dirigeant suprême de la Chine.)

Lors d'un voyage outre-mer au début de cette année, un de mes amis a rencontré le fils d'un dignitaire du parti chinois. Tandis qu'ils bavardaient au sujet « de l'incident des immolations de Tiananmen », celui-ci a remarqué avec indifférence : « Tout le monde dans les plus hautes sphères de la Sécurité publique sait cela. Ils ont dépensé 30 000 yuan (près de 4 000$ US). Ces gens avaient déjà leurs jours comptés, aussi étaient-ils prêts à le faire si vous leur donniez assez d'argent. »

Ce n’est pas étonnant que Luo Gan ait été ridiculisé au sein de la Sécurité publique comme « bon à rien ». En plus des similitudes frappantes entre la description de Péril jaune et le drame de Tiananmen qu'il a tout seul orchestré— ce qui a assurément engendré un vaste scepticisme et la curiosité parmi le public— il n'était même pas assez « bon » pour que les autres aient pu « rester tranquilles » mais a au contraire laissé de nombreuses failles.

Heureusement, ils ont le contrôle total des médias de Chine. En outre, les masses avaient le cœur tendre et étaient accablés de tristesse en voyant le jeune enfant innocent et la belle fille épanouie brûlant comme ça, de sorte que leurs esprits ont cessé de fonctionner ; autrement, il est probable que le public chinois aurait découvert par lui-même, en lisant et comparant cet incident à ce qui s’était produit dans Péril jaune. Tout au long de l'histoire, les comploteurs ont toujours été habiles à exploiter les émotions des gens au bon cœur. L'empereur romain Neron a fait de même quand il a accusé les Chrétiens d'avoir incendié Rome afin de mieux justifier sa persécution.

Ceux qui ont l'intention de nuire aux gens n'épargneront aucun moyen. Mais d’un autre côté, parfois, quand ils vont à l’extrême, ils ne font que révéler leur stupidité et leur inhumanité.

Traduit de l'anglais en Europe