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Australie : Le Sénat vote une motion s’opposant aux prélèvements d’organes à vif en Chine

11 avril 2013 |   Écrit par Hua Qing, correspondant de Minghui à Sydney

(Minghui.org)

Présentation

De 1999 à 2007, le nombre de transplantations d’organes en Chine a connu un pic sans précédent. Le tourisme de greffes a été activement promu, les sites Internet des hôpitaux promettant des organes vitaux aux visiteurs occidentaux en quelques semaines ou même en quelques jours.


En 2006, des allégations selon lesquelles le régime chinois utilisait des pratiquants de Falun Gong emprisonnés comme banque d’organes vivants ont choqué le monde. Selon des statistiques effrayantes, l’augmentation des opérations de greffes d’organes correspond aux années les plus brutales de la persécution du Falun Gong par le régime, lorsque des centaines de milliers de pratiquants ont été arrêtés ou ont simplement disparu.


Après que plusieurs enquêtes indépendantes aient confirmé les allégations selon lesquelles des pratiquants de Falun Gong emprisonnés étaient assassinés pour leurs organes, des pays dans le monde ont réfléchi à la manière de mettre fin à cette terrifiante pratique.


Le sénat australien se joint aux Nations Unies, au Conseil de l’Europe et autres grandes nations en prenant position contre les prélèvements criminels d’organes en Chine

Le sénat australien a voté à l’unanimité, le 21 mars 2013, une motion s’opposant à la pratique de collecte d’organes en Chine. Il s’agit là d’une étape importante vers le développement d’une législation pouvant avoir un impact direct sur la réduction des abus dans le domaine des greffes d’organes au niveau international.


Les Nations Unies et le Conseil de l’Europe ont déjà initié un plan visant à présenter un nouveau traité international contraignant pour empêcher le trafic d’organes, des tissus et des cellules et combattre le trafic des êtres humains pour le prélèvement d’organes.

La motion, présentée par le sénateur australien, John Madigan, appelle le gouvernement australien à « soutenir les initiatives des Nations Unies et du Conseil de l’Europe visant à s’opposer à la pratique des prélèvements d’organes. »


Le sénateur Madigan a noté dans sa motion « Le Rapporteur spécial des Nations Unies (NU) sur la torture et autres traitements cruels, inhumains ou dégradant ou punition a publié deux rapports détaillant les allégations de prélèvements d’organes en Chine. »


« Les Nations Unies et le Conseil de l’Europe ont prévu de présenter un nouveau traité international contraignant empêchant le trafic d’organes, des tissus et des cellules et a déjà publié des protocoles contenant des mesures appropriées pour combattre le trafic des êtres humains pour des prélèvements d’organes. »


La motion a aussi déclaré : « Depuis la publication des rapports des Nations Unies, les États-Unis d’Amérique (US), ont inclu depuis juin 2011, dans leur formulaire DS-160 de demande de visa de non-immigré en ligne, la question : ‘Avez-vous été directement impliqués dans la transplantation coercitive d’organes ou de tissus humains ?’ »


M. Madigan a déclaré que l’Australie peut suivre l’exemple des États-Unis et ajouter une question similaire à leur formulaire d’enregistrement de visa d’entrée.


Il a aussi déclaré qu’une loi devrait être promulguée pour assurer que les médecins australiens et les médecins étrangers ayant reçu une formation en Australie ne soient pas impliqués dans ces prélèvements criminels d’organes. « Nous pouvons aussi accroître nos efforts pour collecter des statistiques sur les transplantations d’organes », a déclaré le sénateur.

Traduit de l'anglais en Europe