(Minghui.org) Le 1er mai 2013, le film documentaire « Au-dessus de la tête des fantômes : Les femmes du camp de travail de Masanjia » a été projeté en avant-première à Hong Kong et Taïwan. Le film expose les conditions déplorables dans le camp de travaux forcés de Masanjia, y compris l’utilisation largement répandue de la torture. (Le film peut être trouvé sur Youtube en cherchant le titre indiqué plus haut.)

Le réalisateur Du Bin dénonce cette torture brutale et les autres crimes contre l’humanité commis dans le tristement célèbre camp de travaux forcés de Masanjia à travers des récits de première main faits par 12 victimes. Le film montre une preuve longtemps dissimulée par le Parti communiste chinois (PCC). (Note de l’éditeur : Les autorités chinoises ont arrêté Du Bin en juin 2013 et il est actuellement détenu. Son film est interdit en Chine continentale. Reporters Sans Frontières (RSF) appelle à sa libération.)

Le PCC emploie plus de 40 méthodes de torture brutale pour persécuter les pratiquants de Falun Gong. Beaucoup de ces mêmes tortures ont été utilisées dans les cas des 12 femmes interrogées dans le film. Des crimes haineux contre l’humanité se produisent à tout moment en Chine.

La brutalité de la torture et les gardes qui l'exécutent sont choquants

Les 12 femmes interviewées dans le film ont été arrêtées pour avoir demandé justice auprès du gouvernement central. Aucune d’elles ne pratique le Falun Gong, mais elles expliquent, que les pratiquantes de Falun Gong sont bien parmi celles qui sont torturées et les plus brutalement traitées à Masanjia. Ce que ne savent que trop les lecteurs de Minghui.org depuis des années, de nombreux reportages détaillant les atrocités commises à Masanjia y ayant été publiés.

Une des femmes, Liu Hua, a expliqué : « Le camp de travaux forcés pour femmes de Masanjia a torturé des pétitionnaires comme nous, qui défendions nos droits et nos convictions, comme l'ont fait les pratiquantes de Falun Gong. Ils ont utilisé des matraques électriques pour frapper et choquer nos poitrines et nos organes génitaux. Ils introduisaient des matraques électriques dans nos vagins pour nous électrocuter ou y versaient de l'eau de piments rouges pour nous torturer, ou utilisaient des brosses à dents enfoncées dans nos vagins qu'ils faisaient tourner à l‘intérieur. Ils utilisaient des dilatateurs vaginaux pour élargir notre bouche et nous gaver, afin de nous humilier… »

Aussi horribles que soient les conditions décrites dans le film, le traitement réservé aux pratiquantes de Falun Gong est encore pire

Ceci a été clairement documenté au cours de la dernière décennie par de nombreux rapports émanant de sources fiables en Chine, publiées sur le site Internet Minghui.

Par exemple :

Xin Suhua de Benxi a été persécutée dans la section n°2 du camp de travaux forcés pour femmes de Masanjia. Elle a écrit : « Les gardes violaient les pratiquantes de Falun Gong, leur donnaient de violents coups de pieds dans les parties génitales, utilisaient trois brosses à dents attachées ensemble avec lesquelles elles brossaient d’avant en arrière leurs vagins ou y introduisaient des matraques électriques. » Dès 2003, la pratiquante de Falun Gong, Wang Yunjie a eu deux matraques électriques à haut voltage appliquées sur sa poitrine pendant plusieurs heures par le garde Guo Tieying et d'autres à Masanjia. Ses seins se sont gravement infectés.

Le lendemain, ils ont obligé Wang Yunjie à s’asseoir les jambes en double lotus, puis ont attaché ensemble ses jambes et sa tête avec des vêtements la tirant étroitement pour lui faire prendre la forme d'une balle. Ils l’ont menottée dans le dos et suspendue dans les airs pendant sept heures. Après cela, Wang Yunjie ne pouvait plus s’asseoir ni marcher normalement.

En novembre 2003, lorsque les responsables de Masanjia ont pensé que Wang Yunjie pourrait mourir en moins de deux mois, ils ont demandé précipitamment à sa famille de venir la chercher. Une fois rentrée chez elle, après les tortures subies, ses problèmes d'ulcère à la poitrine n'ont cessé d'empirer. En juillet 2006, Wang Yunjie est décédée.

La poitrine de Wang Yunjie a commencé à s’infecter suite aux décharges de matraques électriques.

Autre exemple : Les atrocités auxquelles a été confrontée Gao Rongrong

En juillet 2003, Gao Rongrong, comptable de 37 ans au Collège des Beaux-Arts de Luxun dans la ville de Shenyang, a été enlevée par des fonctionnaires sans foi ni loi et emmenée au camp de travaux forcés de Longshan.

L'après-midi du 7 mai 2004, Tang Yubao, capitaine adjoint de l’équipe n°2 et Jiang Zhaohua, capitaine de l’Académie, ont torturé Gao Rongrong pendant 6 à 7 heures avec des matraques électriques.

Le visage de Gao Rongrong était gravement endommagé et couvert de cloques. Après la torture, ses organes internes ne fonctionnaient plus. Elle est devenue squelettique et était à l'article de la mort. Des photos du visage défiguré de Gao Rongrong, ont été postées sur Internet et ont bouleversé le monde.

Malheureusement, en mars 2005, Gao Rongrong a été à nouveau arrêtée et est décédée le 16 juin, alors qu’elle était détenue à Masanjia.

Gao Rongrong, avant la persécution

Gao Rongrong, défigurée, après avoir été torturée par des électrochocs (photo prise 10 jours après qu'elle ait été blessée).

Masanjia n’est pas le seul endroit où les pratiquants de Falun Gong sont torturés

De nombreux endroits qui détiennent des pratiquants de Falun Gong utilisent les mêmes procédures. Les techniques utilisées pour obliger les pratiquants de Falun Gong à renoncer à leur croyance sont brutales, la persécution frénétique, débridée et hystérique.

Un tel comportement est bien en deçà de la limite inférieure de la moralité humaine. Il s’agit d’un comportement démoniaque. La torture brutale a conduit de nombreux pratiquants de Falun Gong à la mort, au handicap et au démembrement.

Le traitement choquant subi par la défunte Mme Wang Yuhuan

La pratiquante de Falun Gong, Wang Yuhuan, a été détenue par la police de Changchun plus de dix fois et a été envoyée à 9 reprises dans un camp de travaux forcés.

Le 11 mars 2002, Wang Yuhuan a été arrêtée par la police du Département n°1 du poste de police de Changchun. Dans la nuit du 12 mars, elle a été ligotée par Gao Peng et Zhang Heng, mise dans une malle, puis emmenée dans la salle d’exécution de Jingyuetan.

Wang Yuhuan a été cadenassée sur un banc du tigre. Toutes les cinq minutes, la police la torturait, lui ligotait les bras, puis la balançait d’avant en arrière. Ses os se sont disloqués et l'ont presque fait s’évanouir sous l'intensité de la douleur.

Ils lui ont plié la tête vers les jambes. À plusieurs reprises, son cou a été presque brisé. Chaque seconde, il lui était difficile de respirer. Son pied a été tiré pour lui causer une douleur terrible. Le corps entier de Wang Yuhuan tremblait.

La sueur, les larmes et le sang coulant de ses blessures trempaient ses cheveux et ses vêtements. L’insupportable douleur lui a fait perdre conscience encore et encore. Les gardes l'arrosaient d'eau froide, puis d'eau chaude pour la réveiller. L’eau chaude irritait encore plus ses blessures.

La pratiquante de Falun Gong, Wang Yuhuan, décédée

Wang Yuhuan a déclaré après cela : « Je ne pouvais pas supporter la douleur. J'aurais préféré qu’ils me tuent. »

Wang Yuhuan s’est évanouie après avoir été suffoquée avec de la fumée à plusieurs reprises durant une période de quatre heures sur le Banc du Tigre (un cruel instrument de torture). Pour la réanimer, elle a été aspergée d'eau glacée. Les gardes lui ont brûlé les yeux avec des mégots de cigarettes et lui ont fait tomber deux de ses dents de devant. Son visage a été battu jusqu’à ce qu’il devienne enflé, noir et violet. La torture l’a même laissée sourde des deux oreilles !

Ils sont venus chercher Wang Yuhuan dans sa cellule pour la torturer 3 fois en une période de 17 jours. La torture empirait à chaque fois.

Après une série de tortures, les gardes lui ont passé un pull très épais et des pantalons pour que personne ne puisse voir son corps ensanglanté. Cependant, le sang a quand même imprégné ses vêtements épais. Les gardes ont ajouté une autre épaisseur de vêtements, que le sang a quand même traversée.

Après une telle torture, Wang Yuhuan a gardé de nombreuses blessures. Elle a été envoyée à l’hôpital de la prison, mais y a été soumise à davantage de persécution. Dès qu’elle a été à l’hôpital, ils l’ont ligotée sur un lit et soumise à des injections de produits inconnus. Après l’injection, ses deux jambes sont devenues engourdies (ne ressentant même pas un pincement). Ses pieds étaient tout le temps froids. Elle a aussi subies des humiliations sexuelles.

Wang Yuhuan a dit ultérieurement : « Les femmes étaient déshabillées. Nous étions ligotées, nues sur un lit dur, les jambes et les bras écartés. Nous avons été attachées nues de la sorte pendant 26 jours. Nous avons enduré les insultes des gardes, des médecins de la prison et des détenus masculins ! »

Le 9 mai 2007, Wang Yuhuan a été à nouveau arrêtée. Cette même nuit, elle a été interrogée par l’équipe de la sécurité nationale dans la salle d’exécution de Jingyuetan. Lorsque Wang Yuhuan est sortie, son corps entier était violacé. Ses organes internes étaient endommagés. Elle éprouvait des difficultés à manger et ne pouvait marcher sans aide.

Le 24 septembre 2007, elle est décédée à l’hôpital de la sécurité publique de Changchun, à l’âge de 52 ans.

Yu Xiuling a été battue jusqu'à son dernier souffle et, à sa mort, jetée par la fenêtre du 4e étage.

Yu Xiuling

Yu Xiuling, pratiquante de Falun Gong du canton de Chaoyang, province du Liaoning, était âgée de 32 ans. Le 14 septembre 2001, elle a été arrêtée à son domicile par la police et envoyée dans le centre de détention de Shijiazi.

Le 19 septembre, aux alentours de 8 h, elle a été emmenée au poste de police de l'antenne de Lingcheng et interrogée et torturée pendant 13 heures. Yu Xiuling a été brutalement battue jusqu’à son dernier souffle. Quelqu’un a déclaré qu’ils devraient l’envoyer à l’hôpital, mais un autre a répliqué : « Ne l’envoyez pas à l’hôpital. S’ils ne peuvent pas la sauver, nous ne pourrons pas expliquer ce qui lui est arrivé. » Dans le but de dissimuler leurs crimes, Huang et Sun ont tué Yu Xiuling en la jetant d'une fenêtre du 4e étage. Ils se sont dépêchés d’incinérer son corps cette même nuit, anxieux de détruire les preuves de leur méfait.

Avant la crémation, la police a averti Feng Dianxing, l'époux de Yu Xiuling, et affirmé qu’elle s’était suicidée en sautant d’un bâtiment. Lorsque l’époux est arrivé, les gardes Huang, Sun et d’autres l’ont menacé en déclarant : « Vous pouvez nous poursuivre en justice où vous voulez. Nous avons des ordres d’en-haut. Aucune mesure n’est considérée comme trop extrême en traitant les pratiquants de Falun Gong ! »

Wu Jingxia de Weifang, province du Shandong, a été battue à mort en trois jours

Wu Jingxia et son bébé

Wu Jingxia était de Weifang, province du Shandong. Elle a été arrêtée par la police alors qu’elle distribuait des documents de clarification des faits, dans la matinée du 17 janvier 2002. Elle a été envoyée au poste de police de Chanyeyang et menottée à un radiateur dans le bureau de devant. Le lendemain, elle a été envoyée dans le centre de détention du district de Kuwen, agglomération de Weifang. Deux jours plus tard, elle est décédée entre les mains des autorités. Elle n'avait que 29 ans.

Tout son corps était violacé. Son visage était couvert avec du papier toilette. Du sang coulait de sa bouche. L’os de sa hanche était brisé. Son cou portait une marque rouge.

Lorsque sa famille a commencé à changer ses vêtements, ils ont remarqué que le gros os de sa hanche était brisé. Quelques morceaux de l’os sortaient de sa chair. Sa famille n’a pas osé changer ses vêtements.

Wu Jingxia allaitait encore son bébé et celui-ci n’avait pas eu le sein depuis trois jours. Originellement, ses seins étaient pleins de lait, douloureux et inconfortables. La police a piqué la partie la plus douloureuse de son corps et lui a f ait subir des électrocchocs quatre ou cinq fois. Ses seins étaient couverts de petits clous et de papier.

Sa famille a écrit une lettre d’appel et l’a envoyée au poste de police de l’agglomération de Weifang. La personne responsable a déclaré : « Vous devriez gagner cette affaire. Cependant, si nous vous laissons la gagner, nous perdrons nos emplois dès demain et n’aurons plus nulle part où vivre. »

Wu Jingxia est décédée. Le téléphone de sa famille était surveillé et même eux ont perdu leur liberté.

Nous n’avons présenté que quelques cas dans cet article. Les atrocités commises par le personnel du PCC se produisent chaque jour à grande échelle dans des endroits comme les camps de travaux forcés, les prisons et les centres de lavage de cerveau. Les actes commis sont inhumains, et les responsables n'échapperont pas à la justice à plus ou moins long terme.

Traduit de l'anglais en Europe