Dicté par une pratiquante de Dafa en Chine et transcrit par un compagnon de cultivation

(Mingui.org) En repensant aux 16 dernières années, la pratique du Falun Dafa m'a aidée à passer d'une femme colérique à une belle-fille vertueuse. Dans le même temps, faire face à la persécution du Parti communiste chinois (PCC) m'a forgée à devenir une pratiquante ferme et à avoir une foi inébranlable.

Prendre soin de ma belle-mère

Auparavant, j'étais très têtue. Il n'y avait pas de place à la discussion avec moi. La relation avec ma belle-mère était tendue et nous nous querellions souvent pour des choses mineures, ce qui perturbait la tranquillité de notre famille.

Après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1998, je me suis constamment rappelée d'être une bonne personne à la maison et dans la société, devenant finalement une belle-fille vertueuse.

J'ai trois enfants. Quand ma belle-mère est tombée malade, nous avons dû compter nos sous. Lorsque nous avons dû payer pour ses soins médicaux, je me suis rappelée ce que le Maître nous a dit :

« En toutes circonstances, nous devons être bons avec les autres, traiter les gens avec bienveillance : à plus forte raison vous devez le faire pour les membres de votre famille. Il faut bien traiter tout le monde, ses parents comme ses enfants, il faut penser aux autre en toute occasion ; un tel cœur n'est plus égoïste, c'est un cœur charitable, c'est de la compassion. » (« Sixième leçon » dans Zhuan Falun)

En repensant aux disputes que j'avais eues avec ma belle-mère, je ne pouvais que me blâmer. Maintenant qu'elle était malade, en tant que belle-fille, il était de mon devoir de m'occuper d'elle, ainsi que de m'occuper de mes enfants. Peu importe comment j'étais fatiguée ou occupée, je ne me plaignais pas. Quand ce fut le moment de payer ses factures médicales, j'ai pris les plus grosses, ne me disputant pas avec mon frère, ma belle-soeur ou la sœur de mon père pour savoir qui devait payer quoi.

Peu de temps après, ma belle-mère est décédée. L'argent des condoléances donné lors des obsèques s'élevait à 17 000 yuan. Ma belle-sœur a dit qu'elle en garderait 10 000 et m'en donnerait 7 000. Je n'ai pas discuté. Je lui ai aussi dit de garder les 5 000 yuan d'économies laissés par ma belle-mère.

Mon mari s'est plaint que j'étais trop facile à vivre, je lui ai dit : « Je suis une pratiquante qui fait ce que le Maître lui demande. » Mon mari ne comprenait pas et a dit que j'étais stupide. J'ai laissé passer son commentaire.

Faisant face à la torture, je n'ai pas eu peur de la mort

Après le 20 juillet 1999, Jiang Zemin a utilisé son autorité pour amener la nation tout entière à persécuter le Falun Dafa. La propagande était diffusée à la télévision tous les jours, afin de diaboliser la pratique.

Fin 1999, des pratiquants et moi sommes allés à Pékin faire appel pour le droit de pratiquer. Nous avons accroché une banderole sur la place Tiananmen pour demander justice et pour rétablir la réputation du Maître. Nous avons été emmenés en détention et sommes retournés à notre centre de détention local. Mon patron était furieux et m'a virée.

Peu importe ce que les gardiens du centre de détention ordonnaient ou avec quoi ils me menaçaient, ils ne pouvaient pas ébranler ma foi en Dafa. Ma réponse était la même chaque fois : « Où d'autre pourrais-je trouver un aussi bon Fa ? Je dois le pratiquer jusqu'à la fin. »

Mon mari pensait que je lui faisais honte. Il m'a amenée à la maison, m'a interrogée et a exigé une explication. Je n'ai pas cédé. Il a dit que j'étais trop têtue et m'a renvoyée à ma mère. J'ai été enfermée dans une chambre chez ma sœur cadette, parce qu'ils craignaient que je veuille retourner à Pékin pour protester à nouveau.

La persécution a affecté la famille de mon mari, mes parents et les gens où je travaillais. Mes parents ont exercé des pressions sur moi : « Si tu écris juste une lettre au poste de police promettant de renoncer au Falun Dafa, ils n'enquêteront plus. Tu as impliqué une dizaine d'entre nous dans la famille. »

J'ai dit à mes parents : « Vous m'avez toujours appris à être une bonne personne depuis que je suis jeune. Mon maître nous enseigne à être bon. Quel loi cela brise-t-il ? » Voyant un certain sens à ce que je disais, mes parents m'ont laissée tranquille.

En 2002, j'ai été arrêtée avec plusieurs autres pratiquants et amenée dans un centre de détention. Ils voulaient que nous leur donnions les noms et les activités des autres pratiquants, mais nous ne l'avons pas fait.

Plusieurs d'entre nous ont été amenées dans une maison au milieu de la forêt, loin de la ville. Ils nous ont enchaîné les mains et les pieds, nous ont forcé à baisser la tête entre nos jambes et ont utilisé de lourdes tiges épaisses pour nous maintenir les bras et les jambes ensemble. Un agent a chronométré avec une montre. Après 10 minutes, ils nous ont détachés. Si nous n'avions pas été détachés à ce moment, nous aurions probablement étouffé.

Beaucoup de gens ont été torturés de cette façon pour obtenir des aveux. Mais nous étions des pratiquants de Dafa. Nous étions protégés par le Maître – il ne se passerait rien pour nous ! Nous avons dit à la police : « Tourmenter des bonnes personnes va à l'encontre du Ciel. Le Ciel vous punira pour cela ! »

Nous avons été privés de sommeil et torturés pendant 24 heures, mais nous n'avons pas succombé à leurs exigences.

De retour au centre de détention, nous avons récité les enseignements du Maître et fait les exercices comme si rien n'avait changé. Nous avons également parlé aux détenus dans la même cellule de la bonté de Dafa, dénonçant la ruse et la tromperie du PCC. Nous leur avons dit les faits sur le Falun Dafa et la persécution.

Les détenus ont été très émus quand ils ont vu ce que nous, les pratiquants faisions et comment nous nous comportions. Un détenu, accusé de meurtre, a pleuré, regrettant son comportement, et a dit : « Si j'avais su qu'il y avait une chose aussi merveilleuse que le Falun Dafa et que je l'avais pratiqué, je n'aurais pas tué personne. »

Lorsque plusieurs pratiquants et moi avons fait une grève de la faim, les gardiens ont amené six d'entre nous dans un camp de travaux forcés. Nous avons émis des pensées droites en tant que groupe pour éliminer l'interférence des forces anciennes.

En conséquence, lorsque nous avons été examinés, chacun d'entre nous avait des symptômes de maladie. Certains d'entre nous ont semblé avoir une pression artérielle élevée ; d'autres ont commencé à avoir des saignements de nez à ce moment-là. L'électrocardiogramme (ECG) a montré que j'avais une maladie cardiaque grave qui nécessitait une attention médicale immédiate. Les autorités du camp de travail ne nous ont pas accepté et nous ont ramené au centre de détention la même nuit.

Cette fois, nous avons tous fait l'expérience de ce que le Maître dit :

« Si les disciples sont emplis de pensées droites

Le Maître a le pouvoir de changer la décision du Ciel »

(« La grâce entre Maître et disciples » dans Hong Yin II)

J'ai prévenu les gardiens du centre de détention : « Si vous continuez à torturer les gens comme ça, vous pouvez les tuer et finirez par être accusés d'assassinat. »

Ils ne pouvaient pas me faire renoncer à ma croyance, donc ils ont dit à ma famille de me ramener chez moi pour raison médicale.

Plus tard, je me suis relâchée dans mon étude du Fa. Je n'ai pas fait aussi bien dans ma cultivation et pratique et je me suis seulement concentrée à informer les gens sur la persécution. Pour cette raison, alors que je clarifiais les faits directement, j'ai été signalée aux autorités.

Des voitures de police fourmillaient dans ma rue. Une dizaine de policiers ont bloqué la route. Quelques-uns d'entre eux ont fait irruption chez moi et ont essayé de me traîner dans la voiture.

Je n'avais qu'une idée en tête : Il faudra me marcher sur le corps. Lorsque cette pensée m'a traversé l'esprit, j'ai été prise de vertige et je me suis effondrée sur le sol, inconsciente. Ma fille m'a vue par terre et n'était pas d'accord avec la police : « Qu'est-ce que ma mère a fait de mal ? Qui sera tenu responsable si elle est comme ça ?! » La police a paniqué et est partie. Le Maître m'avait une fois de plus aidée à échapper au danger.

Parce que j'ai été persécutée tant de fois dans les premières années, ma famille était contre ma pratique du Falun Dafa. Mon mari savait que Dafa m'avait changée en une meilleure personne. Cependant, il était très réaliste et craignait ce qu'il avait perçu comme étant la réalité de la situation : aller contre le Parti communiste n'amènerait rien de bon. Il me surveillait de près, ne me permettant pas de communiquer avec d'autres pratiquants ni de sortir de la maison sans raison. Cela a provoqué des tensions dans la famille.

Mon mari était devenu dépendant à l'alcool au cours des dernières années. Il avait un tempérament sauvage et quand il me voyait, il explosait. Parfois, les disputes devenaient des bagarres.

Une fois, il a pointé son doigt dans mon visage et a dit : « Toi, personne égoïste. Regarde autour de toi. Tu as perturbé la famille, chacun se sent tendu. Penses-tu qu'ils peuvent y faire face ? N'es-tu pas censée être une pratiquante ? Ne fais-tu pas honte à ton maître ? »

Ses paroles étaient comme une gifle au visage : était-ce le Maître qui utilisaient les paroles de mon mari pour m'éclairer ? Je n'avais pas bien étudié le Fa depuis un moment et j'avais perdu le contact avec les autres pratiquants. Je ne m'étais pas mesurée avec le critère du Fa et beaucoup de choses étaient tombées dans l'oubli. Et je pensais que j'étais courageuse.

Guidé par le Maître, un compagnon de cultivation m'a dit : « Vous ne pouvez pas faire du travail de Dafa et ne pas étudier le Fa. Ne pas respecter le critère du Fa revient à marcher sur le chemin pavé par les forces anciennes. Vous devez vous joindre à un groupe d'étude du Fa. Faites ce que Maître a dit - la cultivation de soi est la première étape. On m'a envoyé un exemplaire de Points essentiels pour un avancement diligent et quelques-uns des récents enseignements du Maître. Pour moi, à cette époque, c'était comme la pluie tant attendue après une sécheresse.

Pendant que mon mari dormait profondément, je me suis cachée dans une autre pièce, j'ai couvert la lumière et j'ai étudié le Fa.

Les paroles du Maître étaient comme un marteau dans mon cœur :

« En tant que disciples de Dafa, votre Xiulian vient en premier, parce que si vous ne cultivez pas bien, vous n’arriverez pas à accomplir ce que vous voulez faire ; si vous ne cultivez pas bien, la force de sauver les gens ne sera pas aussi grande. Si votre état de cultivation est encore moins bon, alors vous verrez et réfléchirez aux problèmes avec la pensée et à la façon des gens ordinaires, c’est alors encore pire. (« Les disciples de Dafa doivent impérativement étudier Fa - Enseignement de Fa à la Conférence de Fa de Washington DC 2011 »)

Me suis-je vraiment cultivée ? Ai-je cherché à l'intérieur et pas seulement montré les autres du doigt ? Ai-je validé le Fa ou moi-même ? Les nombreuses questions que je me posais en moi-même n'ont pas trouvé de réponse à l'époque.

Une fois lors d'un partage en groupe, le Maître m'a éclairé à nouveau à travers les paroles d'un pratiquant et a effacé ma confusion : « Pour bien vous cultiver, vous devez changer la façon dont vous percevez les choses. » J'ai réalisé que je devais persévérer à changer, pour le meilleur, l'environnement de pratique malsain chez moi et que je devais faire les trois choses avec raison, sagesse et fermeté afin de m'assimiler dans le Fa.

Plus j'étudiais le Fa en profondeur, plus mon cœur se sentait léger. Influencée par la culture du Parti communiste, j'ai pensé que la persécution était dirigée par des personnes contre des personnes. Cela m'a fait faire des choses avec de forts sentiments de rancune et une attitude agressive. Non seulement je ne sauvais les gens, mais j'empirais même les choses.

J'ai commencé à corriger chacune de mes paroles et de mes actions. J'ai réussi à ne pas me venger quand mon mari me traitait mal. Je me suis occupée de lui et je lui ai montré la bienveillance et la bonté d'un pratiquant de Dafa. J'avais seulement une pensée en tête : « Puisque nous sommes liés par le destin, alors tu dois être ici pour le Fa et je dois être ici pour te sauver. »

Mes actions l'ont ému et une fois il a parlé avec son cœur : « Je sais que vous êtes tous de bonnes personnes. Je suis ton mari ; comment ne puis-je pas voir cela ? Tu as même réchauffé mon cœur de pierre. C'est juste que le Parti communiste est si vil. Quand a-t-il été miséricordieux envers quelqu'un ? Je sais que vous les pratiquants encouragez les gens à démissionner du PCC avec la bonté de votre coeur. Tu peux m'aider à démissionner aussi. »

Le changement dans l'attitude de mon mari a, sans aucun doute, apporté de la joie et du bonheur à notre famille. Toute la famille a changé d'attitude envers moi, ainsi que Dafa, sans que je ne dise quoi que ce soit. Ma belle-soeur disait aux gens qu'elle savait que le Falun Dafa est bon et elle m'a aussi aidée à persuader les gens à démissionner du PCC et de ses organisations affiliées.

Le mari de ma sœur était membre du PCC. Lorsqu'on l'a exhorté à démissionner, il n'écoutait pas et avait des choses à dire. Cependant, quand mon mari a démissionné, le mari de ma sœur n'a pas râlé et a également démissionné. Ma nièce enseigne dans une université et quand elle est venue nous rendre visite pendant le Nouvel An, elle a démissionné. Je savais que c'était la puissance de Dafa, que c'était l'œuvre du Maître.

Les fortunes de ma famille se sont même améliorées. L'ancien employeur de mon mari refusait de lui payer son salaire, mais c'est maintenant résolu. La petite boutique que notre fils a ouvert se porte très bien. Notre famille est heureuse. Je sais que cela est arrivé parce que le Maître m'a créé un environnement de cultivation et pratique stable.

Par le passé, quand je demandais aux gens de démissionner du PCC, j'étais ravie quand beaucoup le faisaient. Cependant, je me sentais déprimée quand peu de gens démissionnaient ou que personne ne le faisait.

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Maintenant, je pratique tout en aidant les gens à démissionner, liant les deux ensemble. Quand je ne réussis pas, je cherche à l'intérieur et je regarde pour voir où je ne suis pas à la hauteur. Quand j'aide les autres à démissionner, je m'efforce toujours de me débarrasser des attachements égoïstes, comme la peur et la crainte de perdre la face.

Le résultat est que j'ai cultivé en moi un cœur bienveillant. Je vois maintenant que beaucoup de gens qui ont été trompés par le PCC et qui en sont encore inconscients souffrent, et vacillent dans une telle situation dangereuse.

J'ai généré et maintenu la bienveillance qui sauve les gens, j'ai fait les trois choses avec plus d'attention et de patience.

Je comprends maintenant un concept : Si nous agissons en tant que pratiquant du début à la fin, faisons tout ce que le Maître nous demande de faire, alors nous marchons sur la route qu'il a pavée à l'avance pour nous.

Traduit de l'anglais au Canada