(Minghui.org) Aujourd'hui âgée de 67 ans, je suis médecin en retraite et surveillante de police. J'ai eu il y a 7 ans un cancer des ovaires à un stade avancé et le dernier jour de l'année 2008 j'ai subi une opération complexe qui a duré six heures et demi dans un hôpital de renom à Changsha, province du Hunan. Quand ma famille a voulu se renseigner sur le pronostique de ma maladie on leur a dit que j'avais trois mois à vivre.

Le 6 janvier 2009, une de mes collègues et amie de la campagne est venue me rendre visite à l'hôpital. Elle avait fait un cancer de la thyroïde en 1991 et s'était mise à pratiquer le Falun Gong cinq ans plus tard quand son cancer avait repris. Bien qu'elle m'avait déjà dit de pratiquer le Falun Gong à plusieurs reprises, j'avais toujours rejeté sa suggestion parce que le gouvernement l'avait interdit. Elle m'a apporté le livre Zhuan Falun, un DVD avec les instructions pour faire les exercices et un MP3 avec l'enregistrement de la musique des exercices. Elle m'a aussi poussée à ne pas perdre cette dernière chance.

Un mourant saisirait n'importe quelle solution. Cette fois-ci sans la moindre hésitation, j'ai aussitôt commencé à étudier le livre Zhuan Falun et j'ai appris à faire les cinq séries d'exercices. Petit-à-petit je me suis sentie mieux, et c'est ainsi que j'ai pu vivre des années et des années jusqu'à aujourd'hui à travers la pratique constante du Falun Gong.

À cause de la persécution, je n'ai jamais pratiqué ailleurs qu'à la maison et je n'osais même pas augmenter le son de la musique des exercices. Des voisins ont vu que ma santé allait de mieux en mieux. Ils étaient très étonnés et pensaient qu'il s'agissait d'un miracle. Mais quand ils me demandaient comment un tel miracle pouvait se produire, j'expliquais toujours mais à contre cœur que c'était grâce à leur soins aimants et à leurs encouragements.

Je n'avais pas le courage de leur dire que c'était le résultat de ma pratique du Falun Gong. J'avais peur que si je leur disais que je pratiquais le Falun Gong, les carrières des membres de ma famille seraient affectées puisqu'ils travaillent presque tous dans des départements de police, sauf pour mes petits-enfants. Ma famille savait aussi que ma vie avait été rallongée grâce au Falun Gong, mais ils ne me permettaient pas de pratiquer ailleurs qu'à la maison et ne me permettaient pas d'en parler en public.

J'ai beaucoup de regrets de n'avoir rien fait pour le Falun Gong. Aujourd'hui, je ne peux plus rester silencieuse et je veux partager mon histoire avec tout le monde. Je voudrais dire en même temps à tous que « Le Falun Gong est bon ! Mon Maître est un grand Maître ». Comme le chef du Parti communiste chinois, Jiang Zemin, a abusé de son pouvoir pour commencer une persécution d'une telle sévérité contre le Falun Gong, je suis privée de ma liberté personnelle de pratique en public. J'ai décidé de poursuivre Jiang Zemin en justice comme le font d'autres pratiquants.

Pour terminer, j'espère que des gens seront de plus en plus nombreux à apprendre la vérité, à lire le livre Zhuan Falun et à bénéficier du Falun Gong.

Traduit de l'anglais en France