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Dayi, province du Sichuan : Huit personnes arrêtées et soumises à des prélèvements de sang forcés pour avoir déposé une plainte pénale contre Jiang Zemin

6 juillet 2016 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Sichuan

(Minghui.org) Huit résidents du canton de Dayi ont confirmé avoir été soumis à des prélèvements de sang forcés suite à leur arrestation le 23 juin pour avoir déposé des plaintes pénales contre Jiang Zemin.

Yu Shihua, Mei Yufang, Zhang Yulan, Mme Han, Yu Shuangrong, Luo Simei, Luo Wumei et Mme Zhu accusent l'ancien dictateur chinois d'avoir initié la persécution du Falun Gong qui a abouti à leurs détentions antérieures.

Ces pratiquants de Falun Gong soupçonnent que la prise de sang non consentie a quelque chose à voir avec la base de données que les autorités seraient en train de construire dans le but de prélever des organes sur des pratiquants pour le profit.

Mme Yu Shihua, 76 ans, a raconté ce qui lui est arrivé lors de sa libération.

Je rentrais à pieds chez moi le 23 juin quand une voiture de police s’est arrêtée à côté de moi. Trois policiers en sont sortis et m’ont attrapée. Ils m’ont conduite à la maison, où une autre voiture de police attendait déjà à l'extérieur. Ils m’ont ordonné d'ouvrir la porte et un policier a commencé à me filmer.

Plusieurs autres voitures de police sont arrivées en moins de 20 minutes. Environ une douzaine de policiers entièrement armés sont sortis et l'un d'eux a agité un morceau de papier affirmant qu'ils avaient un mandat de perquisition pour fouiller ma maison. Je voulais jeter un coup d'œil au mandat, mais il a refusé.

Ils ont confisqué mes livres de Falun Gong, un portrait de Maître Li (le fondateur du Falun Gong), un nouveau téléviseur, un lecteur MP3 et deux téléphones portables. Ils m’ont rendu les téléphones deux heures plus tard, mais pas les autres choses.

J’ai ensuite été emmenée au poste de police pour un interrogatoire. Un policier a déclaré que mon action en justice contre Jiang était une diffamation. Je l’ai corrigé parce que tout ce que j'avais écrit dans la plainte était factuel et précis.

J’ai refusé de signer leurs documents d'interrogatoire et ils m'ont ordonné de rester dans la cour. J'ai vu deux autres pratiquants avoir leur sang prélevé et j’étais déterminée à ne pas me soumettre à la police.

Lorsque ce fut mon tour, j'ai fait tout ce que je pouvais pour m'échapper. Les policiers ont appelé une grande femme pour s‘occuper de moi, sans qu'elle y arrive elle non plus.

La police a changé de tactique et m'a permis de m’asseoir pendant un certain temps. Puis tout d'un coup, deux policiers m'ont saisi les bras alors que je ne faisais pas attention. Je me suis débattue, mais un troisième policier a malgré tout prélevé mon sang.

Je ne pouvais pas croire ce qui venait de m'arriver. Vingt minutes plus tard, le directeur du comité local de rue est venu me chercher sur ordre de la police.

Je n'ai pas pu bien manger ni bien dormir après ma libération. Il y avait des ecchymoses sur mes bras, mon dos et mes jambes, causés par ma lutte avec la police. L'hôpital m'a diagnostiqué des lésions des tissus mous.

Historique

En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, lançait la répression violente du Falun Gong sans tenir compte des autres membres du comité permanent du Politburo.

La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des 17 dernières années. Beaucoup plus auraient été torturés en raison de leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la mise en place et du maintien de la persécution brutale.

Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé un organe de sécurité illégal, le « Bureau 610 », le 10 juin 1999. L'organisation supplante les forces de police et le système judiciaire dans l'exécution de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.

La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales, et de nombreux pratiquants exercent maintenant ce droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.

Traduit de l'anglais en Europe