Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Paris : Une ancienne ministre française appelle à l'arrêt des prélèvements forcés d'organes en Chine

18 octobre 2017 |   Écrit par un pratiquant de Falun Gong

(Minghui.org) Environ 1500 pratiquants de toute l'Europe ont participé à un rassemblement et à un défilé dans l'après-midi du 30 septembre 2017.

Tang Hanlong, président de l'Association Falun Dafa France, a expliqué au cours du rassemblement que le Falun Gong est une pratique paisible qui suit le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et que la pratique s'est rapidement propagée à cause des bienfaits qu'elle apportait à la santé. Par jalousie et par peur de perdre le contrôle sur le peule, Jiang Zemin, l'ancien dirigeant du PCC, a initié la persécution du Falun Gong le 20 juillet 1999.

L'ancienne ministre française Françoise Hostalier (au centre), Anastasia Lin, Miss World Canada (à gauche) et Tang Hanlong de l'Association Falun Dafa France lors du rassemblement à Paris le 30 septembre 2017

L'ancienne ministre française Françoise Hostalier a également participé au rassemblement au cours duquel elle a prononcé un discours intitulé « Soutien aux personnes pratiquant le Falun Gong en Chine ». Elle s'est jointe au défilé qui a suivi.

L'ancienne ministre française Françoise Hostalier a prononcé un discours en soutien aux pratiquants lors du rassemblement.

La défilé est passé par l'Opéra Garnier de Paris.

Dans son discours, Mme Françoise Hostalier a souligné les bienfaits apportés par le Falun Gong à la société et aux pratiquants et a demandé avec insistance l'arrêt de cette persécution brutale. Elle croit que grâce aux efforts des pratiquants du Falun Gong, « la justice et la liberté vaincront ! » Ci-dessous est le texte de son discours.

Soutien aux personnes pratiquant le Falun Gong en Chine

Françoise HOSTALIER, ancienne ministre, ancienne députée, présidente de l’association Action droits de l’Homme

Je voudrais tout d’abord dire toute mon admiration aux organisateurs de cette manifestation pour leur persévérance et leur militantisme au service des droits élémentaires de leurs concitoyens en Chine.

Nous avons la chance, ici en France, de vivre dans un pays libre, dans un pays démocratique, où chacun peut dire, penser, ce qu’il veut, où chacun peut pratiquer la religion de son choix.

Aussi, cette magnifique liberté nous oblige à ne pas abandonner celles et ceux qui n’ont pas cette chance.

C’est pourquoi je suis ici, avec vous, aujourd’hui.

Je voudrais commencer par un petit rappel historique :

Le 7 décembre 1948, après de longues concertations, 48 pays dont la République de Chine, signent la Déclaration universelle des droits de l’Homme.

Un comité de 18 membres, dont le chinois Peng Chung Chang qui en était le vice-président, aux côtés de René Cassin, avait rédigé ce texte. Ce fut, certes un texte plus symbolique et politique que juridique mais si porteur d’espoirs pour les peuples de la planète.

Je cite quelques articles qui sont bafoués aujourd’hui par les dirigeants chinois envers les personnes pratiquant pacifiquement le Falun Gong.

Article 18 : Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion (…)

Article 3 : Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.

Article 5 : Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Aujourd’hui en Chine, des dizaines de milliers de personnes sont menacées, emprisonnées, torturées, condamnées à des travaux forcés, empêchées de travailler, mutilées, assassinées, uniquement parce qu’elles pratiquent le Falun Gong !

Il n’est pas ici question de conflit politique, il n’est pas question d’atteinte à la sûreté de l’État chinois, il n’est pas question de risque de coup d’État… il est question de la pratique pacifique d’exercices traditionnels et millénaires qui permettent individuellement aux personnes qui les pratiquent d’obtenir un meilleur bien-être. Un régime politique ouvert serait ravi que son peuple s’adonne à ces pratiques qui sont gages de paix entre les individus et gage de santé.

Alors, que s’est-il passé ?

Pourquoi lors de sa diffusion en Chine, dans le début des années 1990, le Falun Gong était-il soutenu par les autorités chinoises et pourquoi quelques années plus tard et notamment en 1999 fut-il brutalement interdit ?

Je voudrais que les autorités chinoises d’aujourd’hui reconnaissent qu’il s’agit, j’emploie un euphémisme, d’un dramatique malentendu.

En fait, tout le monde sait que cette pratique fut déclarée interdite par Jiang Zemin pour des raisons uniquement personnelles et que même des dirigeants du Parti à l’époque ont essayé de le ramener à la raison. Mais la machine s’est emballée en juillet 1999 et la répression n’a pas cessé depuis cette date.

Personne ne peut nier aujourd’hui la réalité des persécutions, des arrestations, des tortures, des assassinats et surtout de cette horrible pratique des prélèvements d’organes sur des personnes vivantes à laquelle se livrent les autorités chinoises.

Il y a des témoignages, il y a des preuves.

Il y a de nombreux rapports notamment ceux d’Amnesty International qui rapporte que plus d’un tiers de la population des camps de travaux forcés étaient des pratiquants du Falun Gong et qu’après leur fermeture en 2013, les personnes qui s’y trouvaient ont été internées dans des asiles psychiatriques.

En 2006, un rapport des Nations Unies indique que 66 % des cas de tortures rapportées en Chine sont contre des pratiquants du Falun Gong.

En 2009, des associations des Droits de l’Homme estiment dans un rapport commun que les répressions contre le Falun Gong ont coûté, en cette seule année, la vie à plus de 2000 pratiquants et depuis le début de la répression, certainement plus de 70 000 pratiquants ont été assassinés par le régime chinois.

Mais il y a aussi une autre forme de torture tout à fait ignoble : le prélèvement forcé d’organes.

Plusieurs rapports éminents attestent de cette pratique.

Le 22 juin 2016, un groupe de chercheurs a publié un rapport très complet et terrifiant sur ces pratiques.

Au niveau des Nations Unies, en 2003, en 2007, en 2008, en 2010 des rapports ont mis en évidence les persécutions, mauvais traitements, tortures et disparitions de pratiquants du Falun Gong.

Au niveau du Parlement européen des résolutions dénonçant la répression contre les pratiquants du Falun Gong et surtout contre ces prélèvements d’organes sont adoptées : le 7 septembre 2006, le 19 mai 2010, le 12 décembre 2013.

Des témoignages, des photos ont été diffusés. Il n’est plus possible de nier les faits.

La Chine est un immense pays. Par sa culture millénaire, par sa géographie, par le dynamisme de son peuple. La Chine est un partenaire économique incontournable. La Chine est un allié dans la lutte contre le terrorisme et pour la paix dans le monde.

Alors la Chine doit être un État respectable.

Au moment où ce grand pays s’apprête à renouveler ses dirigeants, lors de son prochain Congrès, j’en appelle à la raison pour qu’il s’engage à faire cesser ces pratiques ignobles et indignes d’un pays moderne.

Je m’adresse aux dirigeants chinois, actuels et futurs : je vous le demande solennellement, libérez les pratiquants du Falun Gong emprisonnés ou incarcérés dans des hôpitaux psychiatriques, laissez aux citoyens chinois la liberté de pratiquer la religion de leur choix.

Cessez cette répression inqualifiable et ces pratiques odieuses..

Il y aura ensuite le deuxième temps, celui de la justice. Mais je ne doute pas qu’après la reconnaissance des faits, les suites logiques judiciaires s’engageront.

Vous tous, chers Amis, qui êtes venus manifester votre soutien aux personnes persécutées et à leurs familles,

Vous tous qui êtes venus aussi revendiquer un droit de l’Homme universel, celui de pratiquer librement sa religion,

Ne lâchez rien ! Vous êtes ici la voix des sans voix, vous êtes la petite lumière qui indique le chemin pour que justice soit faite.

Grâce à vous, la justice et la liberté vaincront !

Traduit de l'anglais