(Minghui.org) Le sénateur de l'État du Minnesota, Jim Abeler (R), a récemment écrit une lettre ouverte au président chinois Xi Jinping, exprimant sa préoccupation au sujet de la persécution du Falun Gong en Chine.

Dans la lettre, le sénateur Abeler a exhorté le président Xi à arrêter la persécution et a condamné les prélèvements forcés d'organes perpétrés par le PCC en Chine.

Le président Trump et les représentants et sénateurs du Minnesota ont reçu une copie de la lettre.

Jim Abeler, sénateur de l'État du Minnesota

Un pratiquant de Falun Gong local a interviewé le sénateur Abeler, qui a dit :

« Je pense que les questions des droits de l'homme devraient revenir dans une partie de nos relations politiques avec les pays étrangers. Et j'espère que cela pourra faire partie de cette discussion. Heureusement, l'administration Trump serait d'accord que c'est horrible et continuera de soulever le sujet et d'obtenir des nouvelles.

« D'une manière constructive, cela pourrait être une chose sur laquelle les groupes bipartites pourraient s'entendre et commencer à reconstruire la confiance à Washington, mais aussi sauver ces gens innocents qui n'ont rien fait de mal sauf avoir une croyance. »

Ce qui suit est quelques-unes des questions auxquelles le sénateur Abeler a répondu pendant l'interview.

Question : Qu'est-ce qui vous a motivé à écrire une lettre directement au président Xi Jinping ?

Le sénateur Abeler : Eh bien, un pratiquant de Falun Gong est venu nous parler de ces horribles événements en Chine, je n'en avais jamais entendu parler. Quand j'ai appris qu'ils prélevaient des organes sur des personnes encore en vie, je ne pouvais pas imaginer une chose aussi barbare. Et le pratiquant a dit que nous pouvions faire quelque chose et nous avons donc commencé à travailler sur cette lettre.

Question : Quelle a été la réponse de vos collègues lorsqu'ils ont appris que vous écriviez cette lettre ?

Le sénateur Abeler : Ils étaient très favorables. Nous avons 103 signatures, et d'autres l'auraient signé, mais nous n'avions tout simplement plus de temps. Les gens sont donc consternés que cela continue – républicain, démocrate, indépendant, Parti vert, Parti communiste – tout cela est horrible. Il n'y a personne en Amérique qui pense que ce n'est rien de moins qu'un meurtre. Et nous sommes tous contre le meurtre. Nous sommes tous contre la torture. Ce fut donc un plaisir de mener ce projet et de nous aider à changer cette action horrible.

Question : Diriez-vous à d'autres parlementaires – du monde entier – de suivre votre exemple d'engagement direct avec le président chinois ?

Le sénateur Abeler : Je leur dirais de faire la bonne chose et de s'opposer à ce genre de chose. Il y a beaucoup de pression politique pour être gentil avec la Chine parce que c'est un grand partenaire commercial. Mais il me semble que vous devez faire la bonne chose. Un de mes mentors m'a appris : « Il n'est jamais juste de faire la mauvaise chose ; ce n'est jamais mal de faire la bonne chose ; il n'est jamais trop tard pour faire la bonne chose. » J'encourage donc tous ceux qui envisagent cela à se joindre au tollé à propos de cette torture et à faire partie de la solution. Je pense que si suffisamment de législatures et de pays et de dirigeants travaillaient à ce sujet, la Chine serait embarrassée et arrêterait.

Question : Qu'est-ce qui fait de ces crimes contre l'humanité un problème important pour les États-Unis et leurs citoyens ? Que diriez-vous au sujet des Minnésotains ?

Le sénateur Abeler : C'est tellement horrible. Vous savez, le Minnesota fait du commerce avec la Chine. Et peut-être que le Minnesota pourrait – cela aidera peut-être à faire une déclaration à la Chine. Je ne sais pas si nous avons vraiment travaillé pour émouvoir les gens de commerce. Nous n'avons pas parlé à DEED à ce sujet, qui est le ministère du Développement économique qui gère certains des échanges commerciaux du Minnesota, le commerce international. Mais il semble que si le gouverneur était intéressé par cela, il pourrait en tirer quelque chose. Je ne sais pas si vous l'avez poursuivi. Cela pourrait en valoir la peine.

Question : Je sais que l'université du Minnesota a la plus grande population étudiante chinoise en Amérique du Nord, alors je pensais – je ne sais pas, si nous formons des médecins ici, cela pourrait avoir un impact négatif sur les prélèvements forcés d'organes.

Le sénateur Abeler : Je pense que les étudiants chinois peuvent avoir beaucoup d'influence. Les étudiants peuvent faire beaucoup. Alors peut-être que la prochaine étape est que nous avons besoin de plus de voix. La législature a parlé. Nous sommes d'accord que c'est – il n'y a pas de mot assez mauvais pour cela. Abject, semble ne pas avoir assez de poids, mais c'est odieux. Et, donc, si les étudiants chinois en venaient au fait pour rejoindre le gouverneur et Shawntera Hardy, le commissaire à DEED, et essayaient d'en faire un sujet. Un État peut faire la différence s'il le veut. Donc, la prochaine étape est probablement d'essayer de contacter le gouverneur et de voir s'ils sont prêts à aller de l'avant. Je pense que le gouverneur serait conforté par 103 signatures bipartites sur une lettre.

Question : Quelques semaines d'inspections indépendantes et internationales pourraient fournir une réponse claire si en Chine les prisonniers de conscience, tels que les pratiquants de Falun Gong, sont tués pour leurs organes ou non. Pourquoi pensez-vous que le gouvernement chinois préférerait endurer une décennie de critiques et de rapports révélateurs de preuves, au lieu de simplement permettre de telles inspections ?

Le sénateur Abeler : Parce que cela n'a aucune importance pour eux. « Alors, bien sûr je suis gêné, mais je gagne un milliard de dollars. » Je serais très gêné de gagner un milliard de dollars. Il doit y avoir des dents. Ils doivent perdre de l'argent. Donc, l'embarras seul ne suffit pas, parce que cela n'a pas fonctionné. Alors maintenant vous devez prendre l'argent, lequel est où le Département d'État aurait une règle : si vous ne pouvez pas prouver que la plupart des donateurs ne sont ni involontaires ni vivants, alors nous n'allons pas vous laisser aller là-bas pour une greffe d'organe. Et j'espère que d'autres pays se joindront à la même chose. Le tourisme médical semble si agréable, à moins que vous ne réalisiez que le foie provenait d'un homme de 34 ans qui espérait rester en vie.

Question : Y a-t-il autre chose que vous aimeriez dire que je n'ai pas demandé ?

Le sénateur Abeler : Je pense qu'il est temps que le gouvernement fédéral en fasse vraiment partie. Il est temps pour le climat des affaires, le milieu des affaires, de faire la chose juste et d'y faire face.

Traduit de l'anglais au Canada