(Minghui.org) Un résident de Pékin a été condamné à deux ans et demi de prison pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée en Chine. Il a voulu déposer une requête devant le juge pour faire réviser sa cause, alors sa famille a engagé deux avocats pour le représenter. Quand les avocats sont allés le voir en prison, les autorités ont refusé de les autoriser à le rencontrer.

Le 18 mai 2016, M. Qin Wei a été arrêté pour la huitième fois à cause de son refus de renoncer au Falun Gong. Le 2 décembre, il a été jugé par le tribunal d'Haidian et a été condamné à deux ans et demi de prison. Le 11 juillet 2017, la première Cour intermédiaire de Pékin a rejeté son appel. Il est depuis incarcéré dans la prison de Qianjin.

Le 28 septembre, la famille de M. Qin a téléphoné aux autorités de la prison et a demandé quand elle pourrait lui rendre visite. Les autorités de la prison leur ont dit d'attendre d'être avisés. L'avis n'est jamais venu, alors, le 11 octobre, la famille est allée à la prison. Un garde leur a dit de ne pas encourager M. Qin dans sa croyance sinon aucune autre visite ne leur serait permise. Ils ont aussi été avertis à deux reprises de ne déposer aucune procédure judiciaire.

Pendant leur visite, M. Qin leur a demandé de déposer une requête. Sa famille lui a dit qu'elle avait engagé deux avocats, mais qu'il devait officiellement mandater l'avocat pour le défendre. De cette façon, l'avocat serait autorisé à lui rendre visite. M. Qin a dit qu'il était prêt à travailler sur cette demande.

La famille a aussi appris qu'il n'avait jamais reçu les lettres que les membres de sa famille lui avaient envoyées et qu'il ne pouvait rien poster vers l'extérieur.

Le 2 novembre, après avoir obtenu l'autorisation de visite délivrée par l'Administration des prisons de Pékin, la famille et les deux avocats sont allés à la prison voir M. Qin. Quand l'employée a appris que c'était au sujet d'une affaire du Falun Gong, elle leur a dit d'attendre et elle a commencé à passer des appels téléphoniques à ses responsables.

Alors que la famille attendait, l'employée leur a dit que le problème était que M. Qin refusait de dénoncer le Falun Gong et qu'il ne l'abandonnerait pas. Quand les membres de sa famille ont pris la défense du Falun Gong et de M. Qin, ils ont été menacés de perdre les privilèges de leur droit de visite et d'une possible arrestation.

Le policier Feng est venu vers midi et il est parti avec l'autorisation de visite. Quand il est revenu, il a demandé à la famille et aux avocats ce qu'ils pensaient du Falun Gong. La famille a dit que ce qu'elle pensait au sujet du Falun Gong était sans importance et que les pratiquants du Falun Gong étaient aimables et en bonne santé. Les avocats ont dit qu'ils ne faisaient que leur travail.

Feng a alors déclaré que M. Qin n'avait jamais présenté de demande pour déposer une requête, donc, il a refusé de leur permettre de lui rendre visite. Il a aussi refusé de reconnaître que la famille avait le droit d'engager un avocat et de déposer une requête au nom de M. Qin.

Il a dit que l'autorisation de visite n'était pas valable sans l'approbation additionnelle du Bureau 610, une force de sécurité axée sur la répression du Falun Gong.

Feng a refusé de revenir sur l'autorisation de visite.

Dans l'espoir de voir M. Qin, les avocats ont porté la question devant le Bureau de la justice.

Voir aussi :

Un homme de Pékin condamné à 2 ans et demi après sa 8e arrestation, le tribunal bloque son appel

Traduit de l'anglais au Canada