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Aux universités de San Diego, une conférence-débat attire l'attention sur le trafic d'organes humains en Chine

29 novembre 2017 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa à San Diego

(Minghui.org) Plus tôt ce mois-ci, deux universités publiques de San Diego (Californie) ont conjointement accueilli un débat d'experts de la Coalition internationale pour mettre fin aux prélèvements d'organes en Chine. Ces événements avaient pour but de susciter une prise de conscience des abus concernant les transplantation d'organes en grand nombre en Chine et à créer du soutien pour une résolution introduite par le Sénateur Joel Anderson à l'Assemblée de l'État de Californie, et de condamner les violations des droits de l'homme en Chine. La résolution SJR10 avait été repoussée de la table du Sénat après des menaces provenant du Consulat de Chine à San Francisco.

Débat d'experts à l'Université de l'État de Californie à San Diego, le 1er novembre 2017 (de gauche à droite) : Mme Grace Huiying Li, Dr Shizong Chen, sénateur Joel Anderson, Hon. David Kilgour et Me David Matas. Le sénateur de l'État de Californie Joel Anderson (milieu) parle de l'importance de mettre le SJR10 de nouveau à l'agenda du Sénat. Il a dit : « Nous ne pouvons pas tolérer l'interférence d'une puissance communiste étrangère dans la législation de l'État. »

Environ 200 étudiants et membres de la faculté ont assisté à l'événement au Parma Payne Goodall Alumni Center à l'Université de l'État de San Diego (SDSU) le soir du 1er novembre.

Un deuxième événement a eu lieu le soir suivant au Price Center Theatre au Campus de l'Université de Californie de San Diego (UCSD).

Parmi les orateurs des deux événements, il y avait le sénateur Joel Anderson, l'ancien secrétaire d'État canadien Hon. David Kilgour et l'avocat spécialisé dans les droits de l'homme, Me David Matas.

M. Kilgour et Me Matas co-auteurs de l'ouvrage Bloody Harvest et de deux rapports d'investigation sur les prélèvements forcés d'organes dont les pratiquants de Falun Gong sont les principales victimes.

Ils ont parlé de leur analyse approfondie au cours de cette dernière décennie, en particulier, leur rapport mis à jour en 2016 estime que le régime chinois effectue 60 000 à 100 000 transplantations par an, contraire au 10 000 par an déclarées par les autorités chinoises.

« J'ai été procureur pendant dix ans, donc je m'y connais dans les preuves », a dit M. Kilgour. « Notre enquête a trouvé des preuves de prélèvements d'organes à grande échelle sur des pratiquants de Falun Gong non-consentants. Leurs organes vitaux, y compris les reins, foies, cornées, cœurs ont été confisqués contre leur gré et mis en vente à des prix énormes, parfois à des étrangers, qui en général doivent attendre longtemps pour les dons volontaires de tels organes dans leur pays d'origine. »

Suite aux preuves accablantes du commerce illégal d'organes en Chine, Israël, Taïwan, l'Italie et l'Espagne ont adopté des lois pour empêcher leurs citoyens de recevoir des organes humains de source illégale. En juin 2016, par consentement unanime, la Chambre des représentants du Congrès américain a passé la Résolution 343, exprimant leurs inquiétudes concernant les rapports persistants et crédibles de pillage d'organes perpétré par l'État chez les prisonniers de conscience non-consentants en Chine, y compris un grand nombre de pratiquants de Falun Gong, ainsi que des chrétiens, des Tibétains et des Ouïghours.

Une ancienne juge en Chine persécutée pour sa croyance

Mme Grace Huiying Li, une ancienne juge de Chine et pratiquante de Falun Gong, a parlé de son emprisonnement en Chine.

« Jiang Zemin était très jaloux de la popularité du Falun Gong », a déclaré Mme Li. « Il a lancé la persécution cruelle en juillet 1999 et a donné l'ordre de ruiner la réputation du Falun Gong, de les ruiner financièrement et de les éradiquer physiquement. »

Son père, un procureur, pratiquait également le Falun Gong ; Mme Li et son père ont été envoyés en camps de travail sans procès. Son père est décédé peu de temps après sa remise en liberté après un an de détention. Elle-même a été détenue en camp de travail pendant trois ans et elle a été forcée à fournir un dur labeur pendant 16 ou 17 heures par jour.

Au camp de la prison, les femmes ont été agressées sexuellement avec des poignées de balai cassées et du verre dentelé, a dit Mme Li. Quand elle a confronté le chef des gardiens de prison concernant les tortures auxquelles les autres femmes étaient soumises, elle a été accusée de répandre des rumeurs et elle a été enfermée dans une cage comme punition.

Elle a dit : « Ils m'ont menotté les bras derrière le dos et je suis restée debout là pendant sept jours et sept nuits, privée de sommeil. Les images de ces jours sont dures à oublier. Encore aujourd'hui, cela me hante toujours. »

Mme Li a également dit que tous les pratiquants de Falun Gong dans le camp avaient des tests sanguins, même quand ils n'avaient reçu aucun traitement médical après leur torture. Ce n'est que des années plus tard qu'elle a réalisé que ces tests avaient un lien avec les prélèvements forcés d'organes.

La Chine interfère avec la législation de l'État de Californie

Dans son discours, le sénateur Joel Anderson a dit : « Il y a très peu de sujets dans notre vie où nous devons être fermes et vraiment faire la différence et défendre les droits de l'homme, n'importe où nous sommes dans le monde, je crois qu'ici c'est vraiment le cas. »

Il a expliqué qu'en juillet, il avait introduit la résolution 10 commune du Sénat et de la Chambre, qui condamne officiellement la persécution en Chine. Après avoir reçu du soutien bipartite au Comité judiciaire du Sénat, SJR 10 a été inopinément renvoyé à la Commission du règlement par le conseil du Sénat après que le consulat général de Chine à San Francisco a envoyé une lettre à chaque sénateur, menaçant les liens d'affaires avec la Chine.

Le sénateur Anderson a dit qu'il aimerait continuer ses efforts pour avoir de nouveau SJR10 sur l'agenda du Sénat. « Nous ne pouvons pas tolérer l'interférence concernant la législature de l'État par une puissance communiste étrangère », a-t-il dit. « SJR 10 mérite un vote au niveau du Sénat. »

Le sénateur Anderson a vivement demandé l'audience pour exiger que SJR10 soit remis à l'agenda pour un vote.

« Je veux que les législateurs se réunissent et prennent position contre cet holocauste, car nous nous sommes toujours réunis contre d'autres génocides », a-t-il dit. « C'est en effet le sujet pour lequel on se souviendra de moi ! Ce ne sera pas pour avoir augmenté les contributions, ni de les avoir diminuées, ni d'avoir réparé les routes, ou de ne pas avoir réparé les routes. Ce sera parce que je me suis situé du côté vertueux de l'humanité ! Et c'est pour cela que je vous demande, si vous êtes d'accord avec moi, de signer cette pétition pour soutenir notre résolution. Si vous signez et soutenez, mes collègues vont percevoir son élan grandiose. »

Traduit de l'anglais en Belgique