(Minghui.org) J’étais introvertie, hypersensible, timide et incapable de m’exprimer depuis mon enfance. Quand c’était possible, je fuyais les gens. Ma timidité m’a empêchée de clarifier les faits sur le Falun Gong. J’ai décidé de changer vraiment et d’améliorer ma capacité à sensibiliser les gens à propos du Falun Gong en personne.

J’ai décidé de parler de la persécution perpétrée par le Parti communiste chinois (PCC) à mes connaissances en commençant par d’anciens voisins. Je me suis préparée pendant une semaine sur la façon de leur parler. Je leur ai ensuite rendu visite et j’ai apporté des documents d’information et des brochures sur le Falun Gong.

Mon esprit m’a joué des tours pendant que je me dirigeais chez ces voisins. Je me suis demandé s’ils me croiraient et si je ne devrais pas plutôt faire demi-tour, et rentrer chez moi. Cette pensée est devenue plus forte alors que je m’approchais de chez eux.

Il était pourtant clair dans mon esprit que je ne pouvais pas abandonner, puisque je m’étais préparée pendant une semaine. J’ai continué à avancer, mais j’ai senti qu’il me serait difficile de parler en faisant face à une telle indécision. J’ai alors pensé au Maître et j’ai continué à me diriger en vélo vers ma destination.

Je suis arrivée et je suis rentrée chez eux. Sans trop de difficultés, j’ai parlé avec eux et je leur ai conseillé de démissionner du PCC et de ses organisations affiliées. Toute la famille a démissionné du Parti.

Après, j’étais surprise. Pourquoi avais-je eu autant de succès ? J’avais fait une avancée décisive et j’avais réussi à abandonner ma timidité. Dès lors, j’ai pu parler à des inconnus.

J’étudiais le Fa le matin et je sortais pour sensibiliser les gens au Falun Gong l’après-midi. J’avais encore du mal à parler à des inconnus. Les premiers jours étaient très difficiles. Je suis néanmoins sortie tous les jours.

Un jour, j’ai vu un homme qui semblait simple et j’ai décidé de lui parler. Je l’ai suivi pendant plus de quatre kilomètres, mais je ne savais pas quoi lui dire. Je suis devenue nerveuse et désemparée.

Un jour, je me suis assise dans un parc et j’ai vu deux étudiants. Je leur ai parlé et leur ai conseillé de démissionner des Jeunes Pionniers du PCC. Ils ont accepté mes dépliants et se sont inclinés devant moi : « Merci Grand-mère. » J’étais touchée.

Faire les premiers pas a été difficile. Mais mes réussites m’ont beaucoup encouragée et m’ont donné davantage confiance en ma capacité à vaincre mon caractère introverti. Avec l’aide des compagnons de cultivation, je peux maintenant sensibiliser les gens à propos du Falun Gong.

Traduit de l’anglais en Suisse