(Minghui.org) J'avais une vie de famille heureuse, j'étais aimée et gâtée. Ma mère, mon frère aîné et moi pratiquions le Falun Dafa et les autres membres de la famille soutenaient notre pratique.

C'est alors que la persécution du Falun Dafa a commencé. La persécution a emporté mon bonheur et causé la mort de mon frère aîné. J'ai été emprisonnée pendant deux ans et j'ai perdu mon travail parce que je refusais d'arrêter de pratiquer.

Quand je suis rentrée à la maison à la sortie de la prison, mon mari, mon père et mon deuxième frère aîné – les membres non-pratiquants de la famille – tous avaient changé d'attitude et s'opposaient à ma pratique. J'avais du mal à gérer mes relations avec eux et c'était pour moi une époque douloureuse.

Mais avec la protection du Maître, je suis sortie de cette épreuve plus à l'aise pour continuer mon chemin de cultivation.

Dépasser les barrières familiales

Mon père est médecin et il avait peur de la persécution. Il avait déjà perdu son fils aîné. Il avait maintenant peur de me perdre. Il me surveillait de près et ne me permettait pas de faire les exercices. Il m'a supplié de quitter Dafa, me rappelant qu'à cause de la persécution il avait déjà perdu un enfant.

Je croyais très fort dans ma foi. Je savais que mon père était venu au monde pour le Fa. Il me fallait lui clarifier la vérité sur le Falun Dafa, réveiller la partie de lui qui comprend et ne pas permettre aux forces anciennes de se servir de lui en m'empêchant de pratiquer.

Quand j'étais en prison, j'ai eu des symptômes d'hypertension. Mon père me surveillait à la maison et m'a donné des médicaments. Je ne les ai pas pris, mais j'ai retrouvé ma santé. Mon père en a été témoin et n'a plus essayé de me faire prendre des médicaments.

Mon père ne s'opposait plus à ma pratique. Quand il entrait dans la pièce où ma mère et moi émettions la pensée droite, il nous laissait tranquille.

Mon mari m'aidait dans des projets de Dafa avant la persécution, bien qu'il ne fut pas lui-même pratiquant. Maintenant il ne soutenait plus ma pratique. Je lui ai dit qu'il me fallait marcher sur le chemin que le Maître avait arrangé, quelle que soit la réaction de ma famille. Je lui ai dit aussi que s'il ne pouvait plus vivre avec moi, j'accepterais de divorcer. Il pourrait prendre ce que nous avions comme argent et propriété de famille et je continuerais à élever notre enfant.

Il a écouté sans rien dire. Il a cessé de s'opposer à ma pratique. Ensuite quand j'ai rapporté un ordinateur à la maison, il avait l'air inquiet. Mon état de cultivation s'est élevé avec le temps et tout le reste s'est amélioré aussi. J'ai rapporté encore deux autres ordinateurs et une imprimante. Mon mari a souri en disant : « Tu reprends ton travail de Dafa d'autrefois, n'est-ce pas ? » Je voyais que sa peur avait beaucoup diminué.

Éliminer la sentimentalité

Mon père me traitait autrefois comme un trésor. Mais après mon retour de prison, il semblait que son amour pour moi avait disparu. Je suis restée avec lui pendant deux mois à ma sortie de prison à cause de ma mauvaise santé. Mon père n'était pas heureux et finalement il m'a dit qu'il était temps pour moi de trouver du travail et de gagner ma vie.

Mon mari aussi m'a encouragée à trouver du travail. Il était distant avec moi et passait beaucoup de temps sur Wechat. Mon état de princesse à la maison avait disparu. Mon mari et mes parents me manifestaient de la froideur. Alors j'ai commencé à travailler. J'ai du régler les dépenses pour mon enfant, les frais de la maison et la nourriture pour mes parents.

J'étais triste et pendant un moment je les haïssais même. Je me plaignais auprès d'autres pratiquants. Ils m'ont expliqué que ce à quoi j'avais à faire face était un environnement totalement différent de celui qui existait avant la persécution. Je leur ai rappelé, ainsi qu'à moi-même, que je suivrais les exigences du Maître et que je franchirais cette épreuve.

J'ai commencé à regarder les choses de leur point de vue au lieu du mien. Je ressentais leur peine et leur peur quand j'étais en prison. Je n'avais absolument pas le droit de les haïr. De plus, mon mari n'a pas divorcé. En tant que disciple de Dafa, je devais avoir de la bonté pour tout le monde, et cela sans condition et avec bienveillance.

J'ai abandonné toutes mes conceptions humaines et j'ai traité ma famille avec gentillesse sans avoir la moindre intention de changer mon environnement. J'ai fait selon ce que le Maître exige de nous. Je savais que j'étais une pratiquante qui avait la mission de sauver les êtres, y compris les membres de ma famille. Je ne voulais pas qu'ils aient une mauvaise impression de Dafa.

Je gagnais un petit salaire, donc j'étais frugale. Je ne dépensais pas d'argent en vêtements pour moi-même. J'achetais de la nourriture pour mon mari et ma belle-famille que je savais qu'ils aimaient tout particulièrement. Parfois je donnais de l'argent à ma belle famille pour qu'ils le dépensent comme ils l'entendaient. Je ne me plaignais pas. J'avais le cœur clair et calme.

Avec le temps, ils ont tous changé. Mon mari avait plaisir à parler davantage avec moi et il m'a même acheté des vêtements par Internet. Il était gentil et prévenant. Mon père m'a invitée à manger avec lui tous les jours. Ma belle-famille m'a offert des cadeaux sans que je m'y attende. Tous me traitaient comme ils le faisaient avant le début de la persécution.

Mais maintenant j'étais différente. Mon esprit était calme et je ne soupirais plus après ce sentiment d'être gâtée par ma famille. Ma seule pensée était qu'il me fallait agir en accord avec Dafa. J'ai décidé que je ne décevrais pas le Maître.

Suggérer à ma famille d'écrire des déclarations

Mon deuxième frère aîné a dépensé beaucoup d'argent pour me sauver quand j'étais en détention illégale. Mais il a quand même demandé à un avocat de me convaincre de renoncer à Dafa. Mon mari aussi est venu à la prison pour me suggérer d'arrêter ma pratique.

Maintenant, c'était le moment de demander pardon à Dafa. J'ai demandé à mon mari d'écrire une déclaration de repentance demandant pardon à Dafa. « Puisque vous avez trahi le Maître et Dafa, la perversité a une chance pour vous détruire. Le Maître est compatissant, donc si vous faites des excuses, le Maître ne leur permettra pas de vous faire du tort et il prendra soin de vous. »

Il a dit qu'il réfléchirait. Quelques jours plus tard, je l'ai mentionné de nouveau. Je lui ai dit que c'était pour lui-même que je l'encourageais. Il savait que j'avais son bien à cœur. Il a décidé d'écrire la déclaration.

J'ai fait la même chose pour mon frère. Il s'est d'abord mis en colère. J'ai donné de plus amples explications et lui aussi a écrit sa déclaration.

Puis un soir, il était soûl et il a commencé à injurier le Maître et Dafa. Je lui ai écrit une longue lettre en lui expliquant comment Dafa m'avait protégé, me permettant de sortir de prison saine et sauve. Je l'ai traité comme n'importe quelle personne ordinaire que j'aurais pu rencontrer et qui ne connaîtrait pas la vérité sur Dafa. Je ne me suis pas attachée à son attitude.

Il a lu ma lettre et a dit à ma mère qu'il avait de la sympathie pour le Falun Dafa. Je n'ai pas tardé à déposer ma plainte contre Ziang Zemin, l'ancien dictateur. Mon mari et mon père avaient peur tout d'abord. Mais ils ont vu que rien de fâcheux ne m'est arrivé. J'ai pris cette opportunité pour leur demander de se joindre à moi pour déposer plainte contre Jiang Zemin, ce qu'ils ont fait.

De tout mon cœur j'ai enlevé la sentimentalité pour les membres de ma famille, comme nous l'a dit le Maître, afin de sauver les êtres. J'ai ressenti ce qu'il y a de merveilleux à cultiver Dafa et de marcher avec fermeté sur le chemin, en apportant mon aide au Maître pour rectifier le Fa.

Je suis encore très éloigné de tous les critères de Dafa, mais je peux vraiment me considérer comme une pratiquante. Je suis capable d'être bienveillante quand je rencontre des incidents et de chercher à l'intérieur quand il y a des conflits. Je pense être une vraie disciple de Dafa, qui remplit sa mission et qui ne laisse pas tomber ses êtres.

Traduit de l'anglais en France