(Minghui.org) Quand ma mère avait 58 ans, elle souffrait de nombreux problèmes de santé et était très malade. Même si elle prenait beaucoup de médicaments, sa santé ne s'améliorait pas et on lui a dit qu'elle n'en avait plus pour longtemps à vivre. Elle était toujours irritable et de mauvaise humeur. Elle insistait pour être responsable de chaque situation et avait toujours le dernier mot chaque fois que quelqu'un discutait avec elle.

Ma mère et ma belle-sœur se disputaient constamment. Il n'y avait pas de paix dans notre maison, et ma belle-sœur et mon frère ont déménagé. Nos voisins, amis et parents étaient très préoccupés par eux et ont essayé de calmer ma mère. Rien de ce qu'on pouvait dire ou faire ne pouvait la changer.

Un pratiquant de Falun Dafa est venu dans notre région en 1999 et a organisé un atelier gratuit pour présenter la pratique. J'ai encouragé ma mère à y assister, mais elle a dit qu'elle n'y croyait pas, parce qu'elle avait déjà dépensé beaucoup d'argent pour apprendre un autre qigong et que cela ne l'avait pas aidée. Je lui ai rappelé que le Falun Dafa était gratuit et je l'ai encouragée à essayer.

Le lendemain, elle est allée apprendre les exercices. Elle a commencé à avoir une mauvaise toux sept jours après avoir essayé de fumer. Elle essayait toujours de fumer, mais chaque fois qu'elle avalait la fumée, elle toussait terriblement. Elle a cessé de fumer ce jour-là.

Ma mère était analphabète, mais elle écoutait attentivement quand d'autres pratiquants lisaient les livres. Elle savait que les pratiquants devaient suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et être prévenants envers les autres.

Après avoir changé de comportement, sa santé s'est améliorée. Elle essayait de ne pas perdre son sang-froid quand quelqu'un argumentait avec elle. Elle cuisinait et faisait les tâches ménagères pour ma belle-sœur. Elle regardait constamment à l'intérieur pour trouver ses lacunes et faisait de son mieux pour être prévenante envers les autres.

Notre famille vivait en harmonie. Ma belle-sœur a loué le Falun Dafa et a dit aux autres : « Le Falun Dafa est vraiment bon. Notre famille est très heureuse maintenant. »

Lorsque le régime communiste a commencé la persécution du Falun Dafa, elle a dit : « Le Parti dit que le Falun Dafa n'est pas bon. C'est absurde. Si ma belle-mère ne pratiquait pas le Falun Dafa, elle ne serait jamais devenue si gentille. »

Manifester le comportement d'un pratiquant

Un couple de pratiquants a été envoyé dans un camp de travaux forcés après que la persécution a commencé. Leurs deux filles âgées de 11 et 4 ans ont été laissées seules à elles-mêmes. Les parents et amis de leurs parents avaient écouté la propagande qui vilipendait le Falun Dafa et ils détestaient les pratiquants, de sorte que personne ne voulait aider les filles ni s'occuper des cultures de la famille.

J'ai parlé avec d'autres pratiquants. Nous avons accepté de nous occuper des récoltes sur leurs terres afin qu'ils aient quelque chose pour subvenir à leurs besoins après leur libération. Nous avons récolté leur blé, semé du maïs et fertilisé leurs champs.

Un matin, je suis allée dans leur champ de coton et j'ai vu beaucoup de mauvaises herbes. J'ai commencé à travailler là-dessus rangée par rangée avant que la pluie ne vienne. Je n'ai terminé qu’à 14 h. Ma cousine est venue et m'a exhorté à arrêter et à manger.

Elle a dit : « Je crois en le Falun Dafa. Seul un pratiquant de Falun Dafa aiderait les autres de façon si désintéressée. »

Mon beau-père obstiné change son attitude

Mon beau-père était un homme têtu. Il était à la retraite et vivait de sa pension. Empoisonné par la propagande du Parti, il argumentait avec moi au sujet du Falun Dafa. Il a essayé de m'empêcher de pratiquer et il a même incité son fils à divorcer d’avec moi.

Il est devenu alité lorsqu'il avait 76 ans. Je lui apportais des repas et le soignais tous les jours. Malheureusement, au fond de moi, je me plaignais de lui parce que je ne pouvais pas cesser de penser à quel point il ne m'avait pas bien traitée. J'ai continué à me rappeler que j'étais une pratiquante, que je devais regarder à l'intérieur pendant les conflits et traiter les autres avec compassion. Parce qu'il croyait à la propagande du Parti, n'était-il pas lui aussi une victime ?

Un jour, après avoir lavé ses cheveux gras et ses pieds sales, il a dit : « Personne d'autre ne serait si gentil et ne prendrait soin de moi comme ça. »

Chaque fois que je le lavais, je lui demandais de se rappeler « Falun Dafa est bon ». Il ne disait rien, mais ses yeux se remplissaient de larmes.

Traduit de l'anglais au Canada