(Minghui.org) Récemment, des députés français de tous bords politiques accordent une grande importance au crime des prélèvements forcés d’organes à vif sur les pratiquants de Falun Gong en Chine continentale.

Très inquiets de la gravité de la situation, prouvée par plusieurs rapports indépendants et condamnée par le Parlement européen, plusieurs députés ont personnellement écrit au ministre des Affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian, depuis le mois de septembre 2017 pour lui demander d’agir sur ce sujet.

Par exemple, Mme Josiane Corneloup, membre de la Commission des Affaires sociales, parle du « développement inquiétant du trafic d’organes humains concernant principalement les minorités de conscience. » Dans son courrier au Ministre, cette pharmacienne du pays charolais insiste : « différentes études réalisées par la presse mondiale ou les associations de défense des droits de minorités de consciences en Chine, à l'instar des pratiquants de Falun Gong, relèvent une persistance d'opérations clandestines dans le cadre d'un vaste phénomène de tourisme médical. » La députée conclut sa question en demandant au Ministre « de préciser les mesures qu'il compte prendre pour lutter davantage contre le tourisme médical illégal, qui porte les germes de risques sanitaires d'envergure pour les populations transplantées illégalement. »

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À l’Ouest de la France, M. Paul Molac, membre de la Commission des Lois, « alerte Monsieur le Ministre de l'Europe et des affaires étrangères sur les inquiétantes suspicions de prélèvements forcés d'organes exercés en Chine », en rappelant que celles-ci visent « les pratiquants de Falun Gong, discipline de méditation d'origine ancienne, persécutés depuis 1999 ». M. Molac, qui milite aussi pour la défense du patrimoine et de la culture bretonne, rappelle qu’« un certain nombre d'enquêtes et de rapports attestent que ces prisonniers politiques constituent un ''stock'' visant à alimenter un tourisme de prélèvement d'organes. Une résolution du Parlement européen sur les prélèvements d'organes en Chine, adoptée le 12 janvier 2013, demande ''au gouvernement de la République populaire de Chine de renforcer l'obligation de rendre des comptes et la transparence du système de transplantation et de punir les responsables des abus ; considérant que tuer des prisonniers religieux ou politiques dans le but de vendre leurs organes à des fins de transplantation est une violation flagrante et intolérable du droit fondamental à la vie'' ».

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Mme Bénédicte Taurine, élue de l’Ariège « attire l'attention de Monsieur le Ministre de l'Europe et des affaires étrangères sur les éléments concordant montrant l'existence des prélèvements forcés d'organes sur des prisonniers de conscience en Chine. En Chine, la pratique de prélèvement d'organes après exécution a commencé au milieu des années 1980. On a reconnu, depuis cette époque, que les prisonniers exécutés étaient la source principale des organes destinés à la transplantation. Cependant, le nombre des exécutions reste assez constant alors que le nombre des transplantations a vu une augmentation colossale à partir de 1999. Le nombre de centres de transplantation en Chine est par exemple passé de 150 à 600 entre 1999 et 2006. Aujourd'hui, ces pratiques auraient pour premières cibles les pratiquants bouddhistes du Falun Gong emprisonnés du fait de la répression sanglante que subit leur mouvement ». La députée conclut sa question au Ministre en lui demandant « de bien vouloir indiquer quelle a été l'action de la France pour s'assurer de la réalité de l'interruption de ces prélèvements non-éthiques, et pour garantir que les entreprises pharmaceutiques françaises ne contribuent pas, par leurs financements, au trafic d'organes humains en Chine ».

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Dans le même département, le député Michel Larive rappelle que « le rapport publié en juin 2016 par MM. Kilgour, Matas et Gutmann démontre que le nombre de transplantations d'organes réalisées dans les hôpitaux chinois est encore bien supérieur à celui communiqué officiellement par Pékin. En outre, les délais d'attente pour les transplantations sont toujours anormalement courts et la traçabilité des organes utilisés demeure quasi nulle. Ces éléments tendent à démontrer que les prélèvements forcés se poursuivent en Chine, à une échelle industrielle. Malheureusement, ce commerce morbide est très rentable et il a lieu avec la complicité de médecins et d'industriels du monde entier ».

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En Haute-Savoie, Mme Virginie Duby-Muller, qui dans son cursus universitaire a suivi une formation supérieure aux questions internationales et stratégiques, interroge également le ministre des Affaires étrangères sur les prélèvements forcés d'organes et lui rappelle que « selon Amnesty international et l'Organisation des Nations unies (ONU), des millions de pratiquants de Falun Gong ont été emprisonnés et persécutés pour leur foi ».

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Enfin, Mme Cécile Untermaier, membre de la Commission des Lois et haute fonctionnaire française, dont les actions politiques ont en particulier compris la défense de la culture et du patrimoine, interpelle – elle aussi – le Ministre sur le cas des millions de personnes pratiquant le Falun Gong « emprisonnées ou persécutées pour cette pratique traditionnelle d'exercices énergétiques chinois. » Insistant sur le fait que « Le 12 décembre 2013, le Parlement européen a adopté une résolution sur les prélèvements d'organes en Chine, recommandant aux États membres de condamner publiquement les abus en matière de prélèvement d'organes », Madame Untermaier rappelle au Ministre que plusieurs associations sont convaincues qu’encore aujourd’hui « des opérations clandestines à partir de donneurs non consentants, seraient toujours pratiquées. »

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Le député de Gironde Alain David a été le premier à recevoir une réponse du ministre des Affaires étrangères, qui lui a indiqué : « La France a […] coparrainé en septembre 2017 une résolution portée par l'Espagne et le Guatemala sur l'adoption de mesures efficaces, le renforcement et la promotion de la coopération internationale concernant le don et la transplantation d'organes pour prévenir et combattre la traite des personnes à des fins de prélèvement d'organes et de trafic d'organes humains. » Dans une autre réponse, il ajoute : « La France entend continuer ses efforts en faveur du respect, par la Chine, de la liberté de religion ou de conviction. Elle souhaite, à ce titre, la libération des prisonniers de conscience. »

Les parlementaires français, quelles que soient leurs convictions politiques, se retrouvent donc autour des mêmes valeurs essentielles de préservation de la dignité humaine. Les crimes des complices de Jiang Zemin dans la persécution de Falun Gong sont, un à un, tous révélés au grand jour.

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