(Minghui.org) Au cours des dix dernières années de cultivation dans le Falun Dafa, je n’ai pas vu ou ressenti quoique ce soit des autres dimensions et j’ai rarement fait des rêves. Je n’ai reçu aucune révélation spéciale ni capacités supranormales. Cependant, à partir du Fa du Maître, je suis devenu de plus en plus mature et diligent pour valider Dafa et sauver les êtres.

De plus en plus, j’ai pu sentir le renforcement du Maître et son attente envers moi. Afin de bien faire les trois choses, nous devons écouter le Maître inconditionnellement et faire ce que le Maître nous demande de faire. C’est le chemin le plus droit, le plus rapide et le plus facile pour s’élever dans la cultivation.

J’ai 79 ans, j’étais enseignante à l’école primaire. Mes enfants adultes vivent dans une autre ville. En été 1999, ma deuxième fille m’a apporté un exemplaire du Zhuan Falun. À ce moment-là, je n’étais pas malade, je ne croyais pas dans les êtres divins et je ne comprenais pas la cultivation. Même quand j’ai lu le livre, je n’ai rien compris. J’avais beaucoup de temps libre après avoir pris ma retraite et je me suis sentie obligée de lire le livre puisque ma fille me l’avait donné. Ainsi, en novembre, je suis allée au groupe local de pratique et j’ai commencé à étudier le Fa avec les autres. Je faisais ça juste pour le faire.

Après que la persécution du Falun Dafa a commencé en 1999, j’ai abandonné ma pratique du Falun Dafa et j’ai fait du Tai Chi et du vélo. Rétrospectivement, j’ai vraiment honte de moi. Je ne pouvais même pas faire face au Maître et aux compagnons de cultivation. En janvier 2005, ma fille est venue me voir et m’a dit : « Le Maître m’a dit de te ramener. » J’ai accepté avec joie de retourner pratiquer le Falun Dafa.

Il y a plus de dix ans que j’ai commencé à vraiment cultiver et pratiquer. J’aimerais parler de comment j’ai rattrapé et n'ai pas perdu de temps à faire les trois choses. Cependant, ce que j’ai fait n’est toujours pas suffisant en comparaison des exigences du Maître et en comparaison des autres pratiquants. Pour exprimer ma gratitude envers le Maître et m’encourager à être plus diligente, j’ai décidé d’écrire mon expérience pour la partager avec les autres pratiquants et rendre compte au Maître.

Bien faire les trois choses pour rattraper

Dès que j’ai repris la cultivation, je me suis engagée à émettre la pensée droite pendant 72 heures avec les pratiquants locaux pour sauver les pratiquants arrêtés. Je l’ai fait à chaque heure à la maison.

Après avoir étudié le Fa et m’être cultivée, je me suis éveillée au sacré de Dafa, à la magnificence de ma mission et à la préciosité de cette chance rare. J’ai réalisé que j’avais gaspillé beaucoup de temps et que le meilleur moyen pour compenser était de suivre les exigences du Maître pour bien faire les trois choses. J’ai fait un plan pour étudier chaque jour deux à trois chapitres du Zhuan Falun, émettre la pensée droite autant que je pouvais et me lever à 3 h 40 pour faire les exercices. Si je manquais un jour, j'allais le rattraper. J’ai commencé à faire connaître le Falun Dafa et la persécution à ma famille et mes amis et à distribuer des documents dans mon complexe résidentiel.

Pour sauver plus de gens, je prenais le bus pour aller en ville. Je parlais aux gens dans les supermarchés et dans la rue pour les aider à démissionner du Parti communiste chinois (PCC). Depuis 2006, j’ai eu pour routine d’étudier le Fa le matin, puis de sortir pour clarifier la vérité et aider les gens à démissionner du PCC. J’ai fait ça tous les jours, qu’il pleuve ou qu’il fasse beau. Mon but était d’aider chaque jour quatre à cinq personnes à démissionner du Parti. Parfois, j’ai pu aider dix personnes à quitter le Parti et ses organisations affiliées.

Mon mari était une victime de la tromperie et de la persécution du PCC lors d’une purge politique en 1950 pour avoir dit la vérité. Il avait été envoyé à la campagne pour être ré-éduqué pendant vingt ans et il a développé une grave maladie pulmonaire à cause de l’angoisse mentale, des épreuves et de la fatigue. Il a à peine pu garder son travail jusqu’à la retraite. Il avait une très mauvaise santé et vivait grâce aux médicaments. En 2010, son état a empiré et il a dû être hospitalisé. Comme mes enfants étaient partis, j’étais la seule à m’occuper de lui. Cela m’a empêchée de sortir pour sauver les gens. J’étais très inquiète. J’ai décidé à la fois de m’occuper de lui et de continuer à sauver les gens.

J’ai dit à mon mari que c’était grâce à Dafa que je pouvais m’occuper de lui sans l’aide de nos enfants, même si j’étais dans la septantaine. Mais nous ne pouvons pas être trop égoïste. Nous devons en même temps penser aux autres. Je voulais pouvoir continuer à faire les trois choses tout en prenant soin de lui. Comme il aimait chanter et savait jouer du clavier, j’ai discuté avec lui pour trouver un moyen de le tenir occupé pendant que je sortais quelques heures pour parler du Falun Dafa aux gens. Il était d’accord.

Chaque matin, je restais à la maison pour m’occuper de lui, étudier le Fa et émettre la pensée droite en même temps. Dans l’après-midi, je l’installais au lit avec sa protection, une bouteille d’eau près de lui et le clavier devant lui. Je lui demandais de chanter et de jouer et s’il était fatigué, de dire « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ». Puis je prenais le bus pour la ville où je pouvais aider quatre à dix personnes à démissionner du PCC. Ensuite, j’allais au supermarché faire des achats et je rentrais à la maison pour cuisiner. Dès que j’étais à la maison, je sortais mon mari du lit, lui donnais le masque à oxygène et je l’installais pour la sieste. Puis je préparais le dîner. Après dîner, je lui lavais les dents et lui donnais une douche, faisais le ménage et sortais pour étudier le Fa et émettre la pensée droite. Cela a été ma routine jusqu’à ce qu’il décède en février 2011.

Après son décès, je suis allée vivre chez ma fille aînée. Même si j’étais nouvelle dans la ville, j’allais chaque jour là où il y avait beaucoup de personnes pour leur parler du Falun Dafa.

En décembre 2011 , j’ai de nouveau déménagé pour aller vivre chez mon fils cadet qui habitait dans une grande ville du Nord-est. En plus de faire son ménage, je sortais chaque jour pour parler du Falun Dafa avec les gens dans les supermarchés, aux arrêts de bus et dans les immeubles locatifs. J’ai pu aider chaque jour dix à vingt personnes à démissionner du PCC.

En 2012, j’ai acheté mon propre ordinateur et ma propre imprimante et j’ai appris comment aller sur le site Internet Minghui et télécharger et imprimer des documents. J’ai aussi appris à dactylographier, ainsi je pouvais écrire les noms de ceux qui avaient accepté de démissionner du Parti. Je pouvais imprimer les documents pour les compagnons de cultivation. Je faisais de mon mieux pour tout qui était nécessaire à Dafa.

Suivre les enseignements du Maître et avancer avec diligence

Depuis que j’ai rattrapé mon retard dans la rectification de Fa en 2006, j’ai chéri le temps que j’avais pour la cultivation pendant la période de la rectification de Fa. J’avais un programme chargé avec les tâches ménagères et les activités pour la cultivation. Je m'occupais chaque jour de mes petits-enfants et j’étais très occupée. Ce n’est qu’une fois que tout le monde était au lit que je pouvais étudier le Fa, faire les exercices et émettre la pensée droite. Je faisais en sorte que ce soit fait correctement. En plus des quatre sessions programmées pour émettre la pensée droite, je le faisais aussi à 9 h et à 21 h. Je vivais frugalement et je n’ai jamais eu de dette. Je m’arrangeais pour avoir toujours assez d’argent pour les projets de Dafa ; je préférais plutôt ne pas manger ni boire.

En terme de xinxing, je m’étais fixé un critère élevé. Je ne discutais pas avec les compagnons de cultivation sur les sujets des gens ordinaires. Si des compagnons de cultivation discutaient sur quelque chose qui n’était pas en rapport avec le Fa, je partais pour éviter d’avoir à entendre. Je ne répandais pas non plus de rumeurs. Je crois que tant que j’étudie le Fa, tout sera pris en charge. Je ne voudrais pas perdre du temps accordé par le Maître.

Je considérais que les tests de karma de maladie sont une question de xinxing. Peu importe la grandeur du test, je les ignorais simplement et je continuais comme j’étais supposée faire en regardant à l’intérieur. Généralement le test était passé en quelques heures, jours ou semaines.

J’ai rarement des conflits avec d’autres personnes. J’essaye de tout regarder selon la perspective des principes du Dafa.

Au cours des ans, j’ai rencontré toutes sortes de gens à qui j’ai clarifié la vérité. Je ne parlais pas beaucoup, mais j’avais à l’esprit ce qui est le mieux pour eux. Je leur disais que nous avions une affinité prédestinée, que je voulais leur apporter la paix et que les gens devaient choisir entre le bien ou le mal. Je leur disais aussi que le PCC tuait les pratiquants de Falun Gong pour prélever leurs organes à son profit et je demandais aux gens de démissionner du PCC. Généralement, après avoir entendu cela, les gens démissionnaient du Parti. J’ai fait cela qu’il pleuve ou qu’il fasse beau, avec la compassion dans mon cœur. Je n’ai pas de vacances, pas de week-ends, pas de pauses. Quelques fois, je saute les repas pour sauver plus de gens.

Je parle à chaque personne sans sélectionner ni choisir. Certains sont reconnaissants, d’autres m’insultent et quelques-uns m'attrapent même par le bras et essayent de m’emmener au poste de police. Je reste calme et généralement je surmonte une situation difficile avec un cœur compatissant.

Je n’ai jamais été dans un poste de police ou dans un bureau de la sécurité publique. Ceux qui sont impliqués dans la persécution sont les plus pitoyables ; c’est une raison de plus pour moi de les sauver. Quand je parle aux gens aux arrêts de bus, je croise des agents en civil. Ils ont tendance à se promener sans monter dans le bus. Je m’approche d’eux pour leur parler. Quand ils ne veulent pas m’entendre, ils me montrent leur carte d’identité et me disent qu’ils sont en service, sans me faire quoique ce soit.

Je pense que la raison pour laquelle je peux clarifier la vérité sans avoir d’ennuis est que j’ai été très diligente dans mon étude du Fa, dans les exercices et l’émission de la pensée droite. Je suis tout le temps les enseignements du Maître et je peux voir les choses du point de vue du Fa et maintenir mon xinxing. Par conséquent, j’ai pu parler aux gens du Falun Dafa sans avoir d’ennuis avec les autorités. Je traverse la plupart des situations dangereuses que je rencontre.

Je suis bien consciente que mon aptitude à faire du bon travail dans la clarification de la vérité est due aux encouragements et au renforcement du Maître. Je continuerai à le faire jusqu'à la fin de la rectification de Fa. Je voulais aussi dire aux gens du monde entier que le Falun Dafa est une Grande Voie et que ses pratiquants font l'expérience de choses extraordinaires. Je suis une personne âgée et j'ai pu surmonter beaucoup de difficultés et voyager partout avec une bonne santé, ce qui étonne même les jeunes. C'est une démonstration du pouvoir de Dafa.

Contrairement à ce que dit la propagande du PCC, les pratiquants de Falun Dafa sont de bonnes personnes et viennent de tous les milieux. Ils ne bénéficient pas seulement de la pratique mais accomplissent aussi leur mission de propager la compassion du Maître aux autres.

Je ne peux qu’être plus diligente et bien faire les trois choses pour payer en retour la grâce salvatrice du Maître.

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Traduit de l'anglais en Suisse