(Minghui.org) Mme Li Zhongfang, âgée de 50 ans, pratiquante de Falun Gong de Chengdu, province du Sichuan, a été envoyée à la prison pour femmes de Chengdu, le 2 juillet 2018, après avoir été détenue pendant un an. Sa santé s'est détériorée et la demande de libération conditionnelle pour raisons médicales de sa famille a été rejetée.

La police est d'abord entrée par effraction chez Mme Li et a saisi ses livres de Falun Gong et d'autres articles. Elle a été placée en garde à vue le 1er août 2017, puis placée dans un centre de détention.

Mme Li a entamé une grève de la faim pour protester contre son emprisonnement illégal et par la suite, elle a été conduite à l'hôpital. Le personnel de l'hôpital et les responsables du centre de détention ont informé sa famille de son état critique.

La famille est arrivée avec leur avocat pour s'entretenir avec les responsables et ils ont immédiatement demandé que Mme Li soit libérée pour des raisons humanitaires. Ils ont également expliqué aux autorités que Mme Li n'avait commis aucun crime et que son cas devrait être annulé. Les responsables ont rejeté leur demande sans explication.

Mme Li a été jugée par le tribunal du district de Qingyang le 10 avril 2018. Elle était dans un état de grande faiblesse au cours de la procédure. On a également observé qu'elle tremblait et qu'elle était dans un état de confusion. Le tribunal l'a condamnée à trois ans et demi de prison. Elle a fait appel de la condamnation.

Moins d'un mois après le transfert de Mme Li à la prison pour femmes de Chengdu, le 2 juillet 2018, sa famille a appelé pour s'enquérir de son état et a demandé une visite. Les responsables de la prison ont répondu que l'état de santé de Mme Li n'avait pas changé depuis son admission et qu'elle était difficile concernant son alimentation.

La famille a suivi le règlement de la prison et a rendu visite à Mme Li le 5 septembre 2018. Le gardien de la prison leur a dit qu'ils ne pouvaient pas la voir, car elle faisait l'objet d'une surveillance intensive et qu'elle avait échoué lors de ses évaluations du rendement au travail et de la « réadaptation mentale ».

La famille de Mme Li a affirmé qu'elle était incapable de travailler en raison de son état de santé et que la loi chinoise protégeait la liberté de croyance de la population.

Le gardien a répondu en déclarant que tout ce que la prison disait était juste.

Mme Li a été forcée de prendre des médicaments trois fois par jour et demeure très faible et émaciée.

Voir aussi :

Une pratiquante de Chengdu dans un état critique, la famille insiste sur sa libération

Traduit de l'anglais en Suisse