(Minghui.org) J'étais une personne très jalouse. Mes beaux-parents n'ont pas dépensé beaucoup d'argent pour notre mariage, mais l'ont fait pour celui de leur fils cadet. Plus tard, mes beaux-parents ont construit une maison beaucoup plus belle que la nôtre pour mon beau-frère. Par jalousie, je me plaignais souvent que mes beaux-parents étaient partiaux à l'égard de leur fils cadet, qui avait plus mauvais caractère que mon mari, le fils aîné qui était facile à vivre. En raison de nombreux autres conflits, j'ai fini par cesser de parler à mes beaux-parents.

Je me suis dit que c'était toujours la faute de quelqu'un d'autre si quelque chose n'allait pas comme je voulais et je ne pouvais jamais me mettre à la place des autres. Les enseignements du Falun Dafa m'ont enseigné que tout arrive pour une raison et que j'étais aussi fautive à bien des égards. Le Falun Dafa a fait fondre le bloc de haine dans mon cœur. J'ai cessé d'être jalouse et j'ai commencé à sourire et à savoir comment vivre. Mon mari et moi sommes devenus pratiquants en même temps et voyant les changements en moi, mes beaux-parents ont commencé à lire les livres du Falun Dafa. C'était au printemps 1999, la période la plus heureuse de ma vie. Le Falun Dafa m'a permis de me remettre d'un accident vasculaire cérébral.

J'ai été incarcérée pour ma croyance après le début de la persécution en juillet 1999. Lorsque j'ai été libérée en 2004, mon mari travaillait encore sur notre petite ferme. L'entreprise qui a pris la plus grande partie de nos terres a offert un emploi à chaque ménage et mon mari l'a laissé à son frère. Je n'étais pas heureuse de cela, car nous ne nous en sortions pas bien financièrement à cause de la persécution et je pensais que sa famille aurait dû donner le travail à mon mari. Plus tard, j'ai réalisé que ce n'était pas à moi de me battre parce que j'étais une pratiquante et j'ai finalement laissé tomber.

Nous avons été indemnisés à hauteur de 390 000 yuans (61 000 $US) pour la terre. Mes beaux-parents voulaient diviser le montant en quatre : pour eux, pour nous, pour mon beau-frère et pour ma belle-sœur. J'ai dû accepter l'arrangement. La discrimination sexuelle est répandue dans les zones rurales et les filles, en particulier celles qui sont mariées, ne peuvent pas partager leurs biens avec leur famille. Mais je savais que ma belle-sœur n'allait pas bien financièrement et que nous devions prendre soin d'elle, alors j'ai accepté le plan de ma belle-famille. De nombreuses familles du village se sont battues bec et ongles pour obtenir l'indemnisation de leurs terres. Quand ils ont vu ce que nous avions fait et que nous étions heureux, ils ont fait la même chose.

Mon beau-frère et ma belle-sœur ont chacun emprunté 100 000 yuans de plus à mes beaux-parents et l'ont ajouté à leur part de l'indemnité foncière pour acheter de grandes maisons. Mon mari et moi avons acheté une petite maison. Je ne voulais pas emprunter d'argent et ensuite m'inquiéter de le rembourser, parce que je savais qu'en tant que pratiquante, je devais rembourser mes dettes.

Ma belle-sœur est devenue pratiquante plus tard. Elle aimait être près de moi et louait un appartement à côté du mien. Finalement, la maison à côté de la mienne a été mise en vente et elle l'a achetée. Son mari, au lieu de m'appeler sa belle-sœur, m'appelait « Sœur ». Mon beau-frère au mauvais caractère me respecte maintenant.

Une fois dans une réunion de famille, mon beau-père a annoncé : « Désormais, cette famille doit obéir au frère aîné (mon mari) et à sa femme, surtout sa femme. » J'ai dit à tout le monde que nous devons d'abord remercier le Falun Dafa de nous avoir transformés en une famille heureuse. Beaucoup de gens dans le village ont été étonnés que notre famille autrefois combative soit si heureuse. Ils savaient que c'était parce que nous croyions en Falun Dafa et ils étaient reconnaissants pour les souvenirs et les cadeaux de clarification de la vérité que je leur avais donnés.

Partout où j'allais, je voulais faire connaître le Falun Dafa. Le premier emploi que j'ai obtenu était la mise en bouteille d'huile de cuisson. Le petit poste de travail était une épave, alors j'ai tout nettoyé, y compris les machines, les tables et les chaises. J'ai mis des calendriers de Falun Dafa sur la table et des affiches sur le mur et j'ai bien décoré l'endroit. Tout le monde dans l'entreprise a apprécié le nouveau décor.

Je ne maîtrisais pas bien l'utilisation des machines au début et j'ai fait des erreurs. À la fin du mois, mon patron a déduit un tiers de mon salaire pour couvrir les pertes. Beaucoup de mes collègues de travail estimaient que j'étais traitée injustement et que le patron était trop dur avec moi. Je ne m'y suis pas attardée, sachant que j'avais, après tout, fait des erreurs. Le lendemain, je suis venue travailler avec le sourire aux lèvres. Une collègue m'a dit que j'avais le plus grand cœur qu'elle ait jamais vu.

Un jour, j'ai laissé mon téléphone portable sur la table et un client l'a pris pendant mon absence. Le gérant a décidé de lui donner du fil à retordre à son retour. Plus tard, l'homme a envoyé sa femme acheter de l'huile. Je ne voulais pas lui mettre la pression ni alerter le gérant. J'ai prétendu qu'il ne s'était rien passé et j'ai traité avec elle comme d'habitude.

Quelques jours plus tard, l'homme lui-même est arrivé et le directeur était sur le point d'agir. Je ne voulais pas le perdre en tant que client. Je voulais juste qu'il arrête ses petits vols. J'ai décidé d'acheter un nouveau téléphone et de l'éduquer quand j'en aurais l'occasion.

Chaque fois que l'homme entrait, je parlais un peu d'être un homme bon et non pas de convoiter de petites choses, parce qu'il y avait des caméras de surveillance partout de nos jours. Il était embarrassé et m'a fait savoir qu'il me respectait. Je croyais qu'il ne volerait plus. Quand mes collègues m'ont demandé si j'avais trouvé la personne qui avait volé mon téléphone, je n'ai rien dit pour protéger la réputation de l'homme. Dès lors, mes collègues, en particulier mon gérant, m'ont implicitement fait confiance et ont cru tout ce que je disais.

Un jour, mon gérant a posé son magazine sur mon bureau et s'est rendu compte que mon livre de Dafa était dessous. Il a rapidement pris le magazine et l'a jeté sur un canapé, disant qu'il ne méritait pas d'être au même endroit que mon livre. Le Falun Dafa a une place sacrée dans son cœur. Une autre fois, sur une gourde que j'avais trouvée, il a gravé « Zhen Shan Ren est bon » et une fleur de lotus sous les mots. J'ai encore une photo de cette gourde.

Mes collègues me disent que je suis une bonne personne ; mes frères et sœurs disent que j'étais muette quand j'étais petite mais maintenant je fais si bien ; mes parents disent que je semble avoir tout l'argent dont j'ai besoin bien que je ne gagne pas beaucoup d'argent ; mon ancien camarade de classe m'a dit que j'ai beaucoup changé depuis l'obtention de mon diplôme et que j'avais une attitude exceptionnellement paisible. Je sais que ce qu'ils voient à la surface est le résultat de ma pratique du Falun Dafa, une vie qui marche sur le chemin le plus sacré et qui a le plus glorieux avenir. Aucun mot ne peut exprimer ma gratitude envers le Maître.

(Partage envoyé au site Internet Minghui pour « Célébrer la Journée mondiale du Falun Dafa » 2018)

Traduit de l'anglais au Canada