(Minghui.org) Quand les gens découvrent quelque chose de bon, ils veulent le partager. Quand quelque chose de bon devient menacé, les gens appellent à l'aide. C'est le cas du Falun Gong, aussi appelé Falun Dafa, une cultivation et pratique chinoise pour le corps et l'esprit. Les pratiquants de Falun Gong veulent partager cette pratique puissante qui change la vie, avec ceux qui sont intéressés et aussi sensibiliser activement les gens à la persécution brutale qui dure depuis dix-neuf ans et à laquelle est confrontée la pratique en Chine.

Cet article porte sur quatre événements récents survenus en Angleterre, en France, au Canada et en Nouvelle-Zélande qui visaient à sensibiliser le public à la persécution. Les pratiquants ont appelé à soutenir la libération des proches emprisonnés en Chine et ont dénoncé les prélèvements forcés d'organes de prisonniers de conscience, dont la majorité sont des pratiquants de Falun Gong.

Londres, Angleterre

Le 3 juin, à Londres, des pratiquants ont organisé une activité pour demander de l'aide afin de garantir la liberté des membres de leur famille emprisonnés en Chine pour leur foi dans le Falun Gong.

Le 23 avril, Mme Wang Meihong a été arrêtée avec 14 autres pratiquants à leur domicile dans la ville de Mudanjiang, dans la province du Heilongjiang, en Chine. À des milliers de kilomètres de Londres, sa fille Ming Hui attire l'attention sur le sort de sa famille.

Ming Hui (à gauche) parle à une passante de la persécution que subit sa mère en Chine.

Ming Hui dit avoir perdu le contact avec sa mère en mars.

Le pratiquant Xiao Tong met en scène la torture que le régime chinois applique aux pratiquants de Falun Gong.

Tenant une photo de sa mère, Xiao Tong se tient debout dans une cage, mettant en scène la torture que le Parti communiste inflige régulièrement aux pratiquants de Falun Gong.

La mère de Xiao Tong, Wang Yuyu, a été condamnée à trois ans et demi après son arrestation le 22 janvier 2018 dans la province du Henan. Sa famille en Chine n'a pas été autorisée à lui rendre visite.

Xiao Tong espère que le public reconnaîtra la gravité de la persécution à travers l'histoire de sa mère.

« Les réactions des gens sont encourageantes », a dit Xiao Tong. « Beaucoup de gens ont exprimé leur soutien à notre résistance pacifique. »

Nicky Bell, une habitante, a fermement condamné la persécution en Chine et a signé la pétition pour soutenir le Falun Gong. « C'est injuste que la vie de quelqu'un soit mise en danger et de craindre uniquement à cause de sa croyance, une croyance qui ne fait pas de mal », a-t-elle dit.

Becca Monaghan (à droite), une étudiante en journalisme, a encouragé les pratiquants à continuer à faire du bon travail en faisant connaître cette « folle persécution ».

Paris, France

Le même jour, de l'autre côté de la Manche, des pratiquants de Paris ont organisé un événement similaire devant la Tour Eiffel. Au cours de l'événement, de nombreuses personnes ont signé la pétition pour condamner la persécution en Chine.

Démonstration des exercices devant la Tour Eiffel

Les touristes lisent les documents sur le Falun Gong et la persécution en Chine.

Clement a dit qu'il est fermement contre la persécution. Il pense que la communauté internationale devrait se lever et aider à mettre fin aux prélèvements forcés d'organes en Chine.

Kardhoum Cherif à gauche pense que la société a besoin du principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance de Dafa.

Kardhoum Cherif (à gauche), une militante des droits de l'homme, a déclaré que les dictateurs sont toujours punis, mais la crise des droits de l'homme en Chine la rendait triste. « Néanmoins, la Chine est un pays de spiritualité. Aujourd'hui, j'ai découvert le Falun Gong qui est une pratique magnifique et puissante », a-t-elle ajouté. « Bien que certains pratiquants soient décédés à cause de la persécution, leur esprit est avec nous. » Kardhoum a encouragé les pratiquants à continuer à faire entendre leur voix et a encouragé le peuple chinois à se dresser contre les dictateurs.

Halifax (Nouvelle-Écosse)

Des pratiquants canadiens ont présenté un documentaire sur le campus de l'Université Dalhousie lors de la 29e conférence annuelle de la Société canadienne de bioéthique à Halifax, en Nouvelle-Écosse.

Le documentaire, Human Harvest, raconte l'histoire des prélèvements d'organes autorisés par le régime communiste en Chine. Le documentaire a remporté le Peabody Award en 2016 et le prix du meilleur documentaire au Hamilton Movie Festival au Canada en 2015.

David Matas, un avocat canadien bien connu, apparaît dans le film pour son travail d'enquête sur les crimes liés aux prélèvements d'organes, il a assisté à la projection et a répondu aux questions de l'auditoire.

David Matas répond aux questions de l'auditoire après la projection de Human Harvest.

M.Matas a présenté des preuves démontrant que les allégations de prélèvements forcés d'organes sont vraies. Parmi tous les éléments de preuve que lui et ses collègues ont recueillis au cours de leur enquête, 2200 provenaient des documents du régime chinois, a-t-il dit.

Dans l'auditoire, une femme médecin spécialiste des transplantations a expliqué qu'il était difficile de trouver un organe compatible pour toute intervention chirurgicale de transplantation. Selon elle, sans une grande source d'organes, il est impossible pour un hôpital de trouver un organe compatible dans le court laps de temps que les hôpitaux chinois promettent dans leurs publicités.

Le public a été choqué et préoccupé par ce qu'il a appris. Les gens ont demandé ce qu'ils pouvaient faire pour aider et ont discuté de la façon d'élaborer des lois pour mettre fin à de tels crimes.

Auckland, Nouvelle-Zélande

Des pratiquants d'Auckland, en Nouvelle-Zélande, ont organisé un événement au centre-ville le 2 juin pour dénoncer la persécution en Chine. Ils ont reconstitué les tortures qui ont été infligées aux pratiquants et ont recueilli des signatures sur une pétition condamnant les atrocités et appelant à leur fin.

Une reconstitution dans le centre-ville d'Auckland attire l'attention sur les prélèvements d'organes forcés sur les prisonniers de conscience en Chine.

Bridget Connolly signe la pétition contre la persécution du Falun Gong en Chine. Elle avait du mal à croire que des gens pouvaient perdre la vie à cause d'une pratique pacifique. Elle a dit qu'elle en parlerait à ses amis par le biais des médias sociaux.

James Carter et sa sœur Sarah Carter ont posé de nombreuses questions aux pratiquants sur les prélèvements forcés d'organes. Ils pensent que le gouvernement chinois est « trop corrompu » et espèrent que la communauté internationale puisse faire plus pour soutenir le Falun Gong.

Natina Harris, des États-Unis, a vu le documentaire sur le crime des prélèvements forcés d'organes en Chine. Elle espère aussi qu'un plus grand nombre de personnes viendront aider le Falun Gong. « Si tout le monde soutient la justice, le gouvernement chinois mettra fin aux persécutions », a-t-elle dit. « Nous vivons tous sur cette planète, et nous devrions nous entraider. »

Voir aussi en chinois :

Aukland, New ZealandHalifax, Nova Scotia

Traduit de l'anglais en Suisse