(Minghui.org) Du 9 mai au 15 juin 2018, l'exposition internationale « L'Art de Zhen, Shan, Ren » (Authenticité-Bienveillance-Tolérance) s'est rendue à Plovdiv et Varna – les deuxième et troisième villes plus importantes de Bulgarie. L'exposition met en lumière la cultivation et pratique corps et esprit du Falun Gong (également appelé Falun Dafa) et révèle la sévère persécution à laquelle les pratiquants de Falun Gong en Chine font face.

Large réponse du public à Plovdiv

La ville de Plovdiv a accueilli l'exposition du 9 au 27 mai dans le bâtiment du Conseil municipal, en collaboration avec l’Association des artistes de Plovdiv. Deux réunions municipales ont été organisées pendant cette période, ce qui a permis à de nombreux fonctionnaires, commissaires municipaux et gestionnaires de district de voir les œuvres d'art et d'en apprendre davantage sur les violations des droits de l'homme en Chine. Le président du Conseil municipal a partagé que ses collègues étaient préoccupés par les scènes illustrant la violence brutale que les pratiquants de Falun Gong ont vécue en Chine, et qu'elles ont eu pour effet que la plupart d'entre eux ont demandé plus d'informations sur la répression contre le Falun Gong.

Le conseiller de l'ombudsman de Plovdiv, George Halachev, a été très impressionné par l'exposition et a montré un grand intérêt pour la pratique spirituelle du Falun Dafa. Il voulait apprendre les exercices et lire le Zhuan Falun – le livre principal du Falun Dafa, qui contient la philosophie fondamentale du système de cultivation. Il a également exprimé son admiration pour la diligence et le dévouement des pratiquants à présenter le Falun Gong et exposer la persécution en Chine. Il les a remerciés d'avoir choisi la ville de Plovdiv pour faire cela. « Je n'ai pas vu autant de monde dans cette galerie ! Cette exposition devrait être présentée à nouveau au cours du "Forum 2019 de Plovdiv -Capitale européenne de la culture" », a-t-il dit.

En plus des fonctionnaires municipaux, il y a eu parmi les visiteurs de nombreux citoyens locaux et des touristes. Des étudiants, des mères avec des enfants et des seniors se sont arrêtés après une promenade dans le beau jardin du Tsar Simeon. Beaucoup sont revenus quelques jours plus tard avec des amis. Un certain nombre de personnes ont admis que leur raison de revenir était de voir la peinture de la statue de Bouddha, les saluant avec un sourire sincère. Comme une personne a dit : « Nous voulons ressentir à nouveau la chaleur, la lumière, la gentillesse et la compassion qu'elle dégage... c'est extraordinaire. »

Beaucoup de visiteurs plus âgés ont été impressionnés que les œuvres d'art dans l'exposition n'étaient pas des œuvres abstraites, mais des œuvres réalistes, illustrant des histoires personnelles de la vie réelle. Ils ont passé pas mal de temps à discuter de ce à quoi les pratiquants de Falun Dafa en Chine sont soumis au cours de la persécution. La plupart d'entre eux ont comparé ce qu'ils avaient vu avec la répression du Parti communiste bulgare contre eux et leur famille. Une personne a remarqué : « Malheureusement, nous n'avons pas eu ces artistes courageux ici pour peindre la répression par les communistes bulgares. »

Beaucoup de visiteurs ont été surpris d'apprendre qu'un tel génocide se passait aujourd'hui et se demandaient pourquoi on en entendait si peu parler. Certains voulaient en savoir plus sur les faits présentés dans le rapport Bloody Harvest des activistes canadiens des droits de l'homme, David Matas et David Kilgour, qui traite des prélèvements d'organes des prisonniers d'opinion en Chine. Les visiteurs ont remercié les organisateurs de l'exposition d'avoir fourni cette information importante.

Les jeunes visiteurs ont été captivés par l'art. Le premier jour de l'exposition, un groupe d'élèves de l'école secondaire nationale pour les arts du théâtre et de l'écran, et l'école d'art de Tsanko Lavrenov sont venus. Le directeur de l'école d'art, Svetlozar Chavdarov, un artiste qui a visité la Chine, a été impressionné par le haut niveau artistique des œuvres. Les élèves ont également partagé à quel point ils aimaient les peintures. « De nos jours, on trouve difficilement une technique aussi précise ; les yeux des personnages vous suivent partout, quel que soit l'angle d'où l'on regarde la peinture. » Un des élèves a été tellement impressionné par les peintures qu'il est retourné à la galerie trois fois. Il a dit que s'il pouvait, il irait à New York pour voir les originaux.

Beaucoup de visiteurs ont dit qu'ils avaient eu l'information sur l'exposition grâce à leurs amis de Bourgas, tandis que d'autres ont promis de la recommander à leurs amis et aux membres de leur famille dans les villes de Stara Zagora et Sofia.

Choqué par les crimes du communisme

La ville de Varna a accueilli l'exposition du 31 mai au 15 juin, à la galerie d'art « Graffiti ». L'exposition à Varna a également suscité beaucoup d'attention du public. Des professeurs de l'école d'art et de l'école des sports ont visité l'exposition et ont plus tard amené des élèves des classes d'art. Beaucoup de résidents de Varna et des touristes sont venus voir les peintures et les commentaires laissés dans le livre d'or. La plupart d'entre eux ont été profondément touchés et sincèrement émus. Ils ont fait des commentaires sur l'élément social fort de l'exposition et ont exprimé leur indignation face aux violations brutales des droits de l'homme et aux atrocités perpétrées contre les pratiquants de Falun Dafa en Chine.

Les invités ont également été impressionnés par la pureté et l'harmonie manifestées dans les œuvres d'art. Un artiste local a déclaré que « la plupart des toiles ne doivent pas être mises dans votre chambre », mais il a partagé que sa famille avait été également soumise à des répressions communistes en Bulgarie et a dit qu'il n'avait pas oublié ce qui était arrivé à des innocents accusés de « crimes contre le régime ».

L'ancien maire de Varna et membre parlementaire, Hristo Kirchev, a assisté à la cérémonie d'ouverture et a été profondément touché par les œuvres d'art et les histoires derrière elles.

Traduit de l’anglais au Canada