(Minghui.org) Il fut un temps où j'étais occupée la plupart du temps, où je ne faisais pas bien les trois choses tous les jours et où je sentais toujours une pression pour m'élever. Je croyais que je n'étais pas assez bonne et je pensais : « Je n'ai pas beaucoup d'espoir d'atteindre le niveau d'un disciple de Dafa. Si je ne peux pas atteindre la plénitude parfaite (l'éveil), je clarifie la vérité aux les gens en vain. »

J'étais désespérée et je pensais parfois à tout laisser tomber. Mais quand mon esprit était plus clair, je ne voulais plus abandonner. Je n'arrivais tout simplement pas à équilibrer les activités de clarification de la vérité et le travail à la ferme. Je me sentais impuissante. Parfois ça allait mieux, parfois c'était pire. En conséquence, je ne pouvais pas étudier le Fa avec un esprit calme et je ne pouvais pas maintenir mon xinxing à un niveau élevé. Je me suis même égarée en regardant la télévision, ce qui m'a amené à accepter d'autres mauvaises pensées. J'ai eu des hauts et des bas, parfois j'étais pleine de regrets et je jurais de changer, et d'autres fois, je renouvelais mon engagement. Je me sentais vraiment bloquée !

Un jour, après que j'ai eu une pensée négative, une citation de Maître Li Hongzhi m'est venue à l'esprit :

« L’être humain possède à sa naissance la même nature que l’univers. » (Première Leçon, Zhuan Falun)

J'ai réalisé à partir de ce moment que les mauvaises pensées ne venaient pas du vrai moi, donc je pouvais les surmonter. »

Sauver les gens autour de moi

Comme je n'avais pas le temps de m'aventurer trop loin de chez moi, j'ai commencé à clarifier les faits dans mon propre quartier. Il y avait beaucoup de gens près de moi qui ne connaissaient pas encore la vérité. Je gardais aussi une radio sur moi et du matériel de clarification de la vérité pendant que je travaillais à la ferme.

Parfois, j'écoutais les conférences de Maître Li, parfois je passais « Le but fondamental du communisme », parfois j'écoutais des programmes culturels traditionnels, et à d'autres moments je passais des chansons de Shen Yun. Même si je ne pouvais pas toujours me concentrer sur l'écoute, c'était mieux que rien.

Un jour, alors que je discutais avec une voisine, elle m'a rappelé que je n'avais pas allumé ma radio. Quand je l'ai allumée, les gens ont écouté avec intérêt. Certaines personnes s'inquiétaient aussi de ma sécurité et m'ont mis en garde : « Mettez le volume un peu plus bas. » Cependant, quelques voisins ont accepté mes documents.

À la maison, j'ai aussi partagé certaines citations du Maître avec mon mari. Par exemple :

« Retourner à la tradition, c'est le chemin qui mène aux cieux »

(« Créer à nouveau »)

Je lui ai raconté une histoire traditionnelle et comment le Parti communiste détruit la culture traditionnelle. Je lui ai aussi dit comment Dafa nous apprend à être de bonnes personnes. Depuis, mon mari a cessé de se disputer avec les autres pour son propre intérêt, il est devenu plus attentionné ; et il pardonne à ceux qui nous traitent mal. Il a aussi vu que depuis que j'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa, je suis devenue plus bienveillante que les autres, y compris ses proches.

Il était contre le fait que je cultive et clarifie la vérité, mais maintenant il me soutient. Il comprend aussi que les êtres humains sont créés par les divinités, et non par l'évolution.

Ma belle-mère aime se disputer pour obtenir des avantages personnels. Elle considère cela comme une qualité spéciale, et elle voulait que je sois plus comme elle. Cependant, je n'ai jamais aimé argumenter. Un jour, après m'avoir comparé à d'autres, ma belle-mère m'a dit : « Tu es une bonne personne, donc tu seras bien récompensée à l'avenir. »

Un soir, ma mère m'a dit en regardant les nouvelles sur New Tang Dynasty TV : « Ils n'ont pas l'air d'être pauvres, et ils n'ont rien dit de mal. » (Elle avait jadis l'idée que les pratiquants s'habillaient mal et étaient pauvres.) Elle m'a ensuite demandé si, après avoir récité « Falun Dafa est bon », elle devait aussi réciter « Maître Li est bon » ? J'ai répondu : « Oui, et aussi réciter "Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon !" »

Dans le passé, les membres des familles de mes parents n'osaient pas prendre des brochures sur le Falun Dafa, mais maintenant ils les acceptent volontiers.

En suivant les enseignements du Maître et en regardant vers l'intérieur, je me suis rendu compte que mon attitude envers certains fonctionnaires et le personnel policier était erronée. Bien que je leur disais que Falun Dafa est bon, mon attitude n'était pas de clarifier la vérité avec bonté pour aider à offrir le salut à ces gens.

Au lieu de cela, mon attitude était plus querelleuse, avec un esprit combatif. Cela fait partie de la culture du Parti. Mon manque de compassion a entraîné des pertes pour moi et ma famille, a eu des effets négatifs sur les gens autour de nous et a poussé ceux qui ont participé à la persécution à commettre des péchés. Je regrettais cela profondément et je voulais m'excuser auprès d'eux. Je n'ai pas bien cultivé et je ne les ai pas sauvés.

J'espérais que si je les rencontrais à nouveau, je pourrais m'excuser pour mon attitude et faire preuve de plus de compassion. Je ne détestais plus ceux qui avaient fait du tort à ma famille, j'avais plutôt pitié d'eux. J'ai pensé à la façon dont je pourrais les aider à s'éveiller pour qu'ils puissent aussi atteindre un niveau moral plus élevé.

Elle est venue à moi pour la vérité

Un soir, je suis rentrée des champs après la tombée de la nuit. Quelqu'un a frappé à ma porte juste après que je l'aie fermée. J'ai pensé que ce devait être un fonctionnaire du gouvernement ou un policier parce qu'ils avaient essayé de me trouver quelques jours plus tôt. J'ai ouvert la porte sans réfléchir et j'étais prête à clarifier la vérité.

J'ai vu une ombre noire devant moi et j'ai demandé : « Qui êtes-vous ? » Elle a dit qu'elle était la personne qui vendait des torsades (mahua). Puis elle m'a chuchoté à l'oreille : « La dernière fois que je t'ai vue, tu m'as donné des informations. Je voulais en avoir plus pour d'autres personnes. » Je ne pouvais pas voir son visage, alors j'ai dit que je n'en avais pas. Elle a vu que j'étais inquiète, alors elle m'a rappelé ce qui s'était passé lorsque nous avons parlé la dernière fois, et ce qu'elle a dit était correct.

Je lui ai donné le livre « Le but ultime du communisme », que j'avais gardé pour lire moi-même. Elle était un peu hésitante, alors j'ai pensé que ce n'était peut-être pas suffisant. Je lui ai dit de revenir dans quelques jours, et que je chercherais plus de matériel pour elle. Elle a accepté.

J'ai été touchée qu'une femme vienne de si loin dans le noir pour obtenir du matériel pour clarifier la vérité. Je me suis dit : « Pourquoi étais-je si préoccupée par la question de savoir si je pouvais ou non atteindre la plénitude parfaite ? Je dois juste faire de mon mieux pour me rectifier dans le Fa et tendre la main aux gens pour clarifier la vérité, quel que soit le résultat ».

Merci au Maître de m'avoir rectifiée, de m'avoir envoyé des personnes prédestinées et de m'avoir donné de l'espoir. Je ne suis plus désespérée. Avec l'immense compassion du Maître, je sens que tout est en train de changer !

Traduit de l'anglais au Canada