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Ma compréhension de valider la Loi dans la société des gens ordinaires

10 décembre 2000 |   Écrit par la disciple de Dafa en Suède Carole Caulier

(Minghui.org)

Bonjour Maître

Bonjour à vous

 
J’ai rencontré le Dafa la première fois en novembre 1999 et j’ai pendant un an et demi pratiqué les exercices une fois par semaine avec les pratiquants de Kalmar en Suède. Mais a cause des nombreuses notions que j’avais acquises par des lectures diverses j’ai mis plus d’un an et demi à me décider à être une pratiquante de Dafa. Les premiers mois je m’endormais à la lecture de Zhuan Falun et ne comprenais en fait pas grande chose pendant ces brèves lectures. Heureusement j’ai été aidée beaucoup par les autres pratiquants.


Enlever un attachement fondamental – la renommée


Je voudrai partager avec vous le problème d’un attachement fondamental, celui de la renommée. Ecrire ce partage est un moyen de lâcher cette notion très profonde et très forte. Auparavant lorsque je lisais dans Zhuan Falun que Maître faisait souvent référence à la renommée je pensais que cela ne s’adressait pas à moi. Maintenant je comprends que cet attachement se manifeste de diverses manières. Non seulement lorsque je me mets en avant et regarde d’en haut le travail de mes compagnons de pratique, mais également lorsque je me sens inférieure et manque de confiance en moi. Cet attachement se manifeste également dans une autocritique forte. Ces manifestations sont les extrêmes d’un même attachement – la renommée et l’attachement à soi-même.


J’ai compris qu’étant donné sa profondeur il ne me suffit pas de l’éliminer une fois, dans un aspect, mais qu’il existe en plusieurs couches et à plusieurs niveaux, et qu’il a différentes manifestations. Ces manifestations se présentent dans le travail pour Dafa et aussi dans mon travail des gens ordinaires. Parfois je fais bien tout ce que j’ai à faire et je m’en réjouis, donc je tombe.


Ces notions de renommée
m’ont freinées dans le processus des trois choses que nous devons faire. Tout d’abord, je me suis rendue compte que je me comparais beaucoup aux autres pratiquants. Je voulais participer à de nombreuses activités, et clarifier la vérité à beaucoup de gens et me lever tôt tous les matins pour la pensée droite. Puis je me suis rendue compte que c’était la notion de renommée qui me poussait à faire cela. Je voulais gagner mes points en tant que disciple de Dafa et faire bien ce que Maître nous demandait. Une fois que j’ai eu enlevé plusieurs couches de cet attachement est apparu un deuxième attachement très fort, celui de la paresse.


Enlever l’attachement à la paresse


Je ne pouvais alors plus me lever le matin pour envoyer la pensée droite et encore aujourd’hui je ne me lève pas tous les matins. Pendant une semaine j’ai demandé à une amie pratiquante de me téléphoner pour me réveiller tous les matins un peu avant 6 heures. Cela était très bien et je me levais. Lorsque je me recouchais après la pensée droite je dormais trop longtemps et lorsque je me levais je pouvais pratiquer. Lorsque je suis dans mon lit, mi-endormie le matin, je me sens comme une non pratiquante, et ma volonté est testée pendant ces moments là. Plus le temps passe et plus je sens que le chemin est étroit et que peu de marge est laissée.

Cet attachement à la paresse est utilisé et m’assomme parfois le soir lorsque je fais du travail de traduction pour clartés et sagesse. Si j’arrive à garder la pensée droite la sensation de somnolence s’en va, sinon je m’assoupis. Je sens que je dois être de plus en plus vigilante. Un grand test est apparu sous la forme d’un mal de dent très intense un soir, ma bouche était paralysée de douleur. J’ai alors pensée aux mots dans l’Enseignement de la Loi lors de la tournée en Amérique du nord lorsque Maître fait référence à ce que disent les forces anciennes lorsque des pratiquants sous la torture ne se considèrent pas comme des pratiquants. Maître dit : « elles vont dire : "Notre but en le frappant est de faire sortir sa pensée droite par les coups. Vous voyez qu'il ne vous reconnaît même pas. Il ne se considère pas comme un disciple de Dafa non plus." J’ai alors après un moment de désespoir décidé de refuser cet arrangement. J’ai envoyé les pensées droites, longtemps, la douleur intense est partie le lendemain matin. Je sais que Maître m’a aidé beaucoup.



Se valider soi-même ou valider la Loi ?


En relation avec cet attachement fondamental à la renommée auquel j’ai fait référence auparavant, je me suis également rendu compte que lorsque j’avais un coeur humain pour clarifier la vérité, l’effet en était bien mauvais. Qu’est ce qu’un coeur humain lorsque l’on clarifie la vérité ?


Je l’ai compris lorsque j’ai rencontré à l’université où je travaille le président de l’association suédoise des nations unies. Nous avons parlé et il m’a dit avec sincérité qu’il avait des problèmes avec le Falun Gong. Après nos longues conversations l’après midi et le soir, sa perception a changé. Il a dit que la lumière de la journée était notre rencontre.

Il a cependant mentionné au début de notre rencontre qu’il avait un sentiment désagréable parce que le même pratiquant venait souvent lorsqu’il parlait à des conférences. Il a dit aussi qu’il préférait éviter ce pratiquant à cause de cette sensation désagréable. J’ai alors compris que ce qu’il avait ressenti est le fort attachement de ce pratiquant, que j’ai reconnu en moi. Parfois lorsque j’ai le coeur humain de vouloir clarifier la vérité pour le fait de clarifier la vérité et non pour sauver cette personne du plus profond de mon coeur, alors cette personne le sent et cela produit l’effet inverse. Ceci est arrivé souvent sur mon chemin de clarification. Cependant cela ne signifie pas que mes efforts sont en vain mais que je dois être de plus en plus vigilante.


Clarifier la vérité de manière naturelle


Maintenant j’ai appris que lorsque je suis en dehors d’un contexte où nous clarifions la vérité en groupe ou seul, j’essaie plutôt d’être naturelle et de laisser les choses se faire naturellement, et souvent une occasion se présente de clarifier la vérité.

 
Dans ma famille et auprès de mes amis, mes attachements étaient forts au début. Je sentais beaucoup de pression et l’urgence de clarifier la vérité, cependant c’était avec un coeur humain. J’ai été beaucoup dans les extrêmes, ce qui à causé des incompréhensions dans le coeur de mes proches. Ma meilleure amie a eu peur, elle me l’a dit plus tard, car elle trouvait que je faisais trop de choses pour Dafa et que j’avais changé beaucoup. J’avais beaucoup de sentiment de renommée aussi envers elle, ce qui ne m’a pas permis d’avoir un coeur de compassion, et elle a donc mal compris.


 L’année suivante j’ai compris ma manière d’aller à l’extrême et également que je devais faire attention et ne pas me séparer de la société des gens ordinaires, surtout dans mon coeur. J’ai rencontré ma meilleure amie de nouveau. Nous n’avons pas parlé du Falun Gong et avons passé une belle journée sur la plage avec les amies avec lesquels elle partageait une maison de vacances. J’ai pensé beaucoup à eux.


Nous avons passé une agréable soirée, nous étions environ douze. Une des amies a dit que c’était bien de ne pas boire d’alcool. Nous n’avons pas parlé du Falun Gong jusqu’à ce que j’aille me coucher. Certains des amis s’inquiétaient que je ne sois réveillée tôt par leurs enfants le lendemain matin, mais je leur ai dit que je me levais tôt. Ils m’ont demandé pourquoi. Je leur ai dit que j’aimais faire mes exercices matinaux. Alors nous avons parlé du Falun Gong. Je suis allée me couchée. Et le lendemain matin, les cinq amies féminines, dont ma meilleure amie, voulait apprendre les exercices. Ce que nous avons fait avant mon départ, et un du mari a pris de nombreuses photos.


 
Valider la loi dans notre vie quotidienne


Je sens également le changement entre mon petit ami et moi concernant le Falun Gong. Nous nous sommes rencontrés il y a quatre ans et demi et avons pendant une période vécu ensemble. Avant il n’avait que des idées négatives sur le Falun Gong, car mon attitude envers lui avait beaucoup changée. Maintenant nos relations sont beaucoup plus harmonieuses et il m’encourage.

J’avais auparavant tant peur d’avoir des attachements de désirs et de sentiments que je les ai enfouis au lieu de les éliminer. La question des relations physiques a été très difficiles. Pendant presque un an j’ai refusé catégoriquement, sans en réalité avoir lâché l’attachement au désir dans mon coeur : ce qui était vraiment insupportable pour mon petit ami qui est pourtant de nature très patiente et tolérante. J’avais tellement peur d’avoir des attachements, que cette peur était devenue l’attachement le plus fort, et m’empêchais complètement d’avoir une attitude et des pensées naturelles. Aujourd’hui j’essaie de gérer cette peur et de ne pas trop y penser, ce qui fait que lui non plus n’y pense pas. Mais j’ai manqué de passer le test à plusieurs reprises, et ne peux m’empêcher d’en pleurer du plus profond de mon coeur à chaque fois.


Je lui ai demandé que l’on se marie il y environ un an et demi, mais il ne veut toujours pas. Je pensais que cela venait de lui, mais ai maintenant compris que cela vient de ma propre peur et de ma propre indécision. J’ai peur de faire le mauvais choix. Je suis indécise et ceci est utilisé et fait que nous ne vivons pas dans le mariage comme il se doit. Nous vivons dans des villes différentes toutefois et je reste encore catégorique sur le fait que nous ne vivrons ensemble que lorsque nous serons mariés. Mais ceci est encore un manque de naturel. Je sens bien que cela manque de compréhension profonde. En même temps j’ai comme une peur du regard de Maître et du regard des autres pratiquants. J’ai encore de la renommée à lâcher. Je veux aussi laisser aux êtres du futur une manière droite de vivre en couple. Le mariage est sacré et je l’avais pris dans mon coeur comme une formalité à passer. Ce qui en fait était un grand manque de respect envers mon petit ami et l’acte sacré du mariage.



J’ai longtemps mis la responsabilité de la décision de notre mariage sur les épaules de mon ami, sans prendre ma responsabilité de femme. J’ai eu longtemps la compréhension déformée qu’un pratiquant et une personne ordinaire ne doivent pas se marier aujourd’hui dans cette période si importante où nous devons lâcher le coeur humain et nous consacrer à valider la Loi. Je comprend aujourd’hui que la mariage est aussi un acte pour valider la Loi, et que je ne dois pas garder de peur en mon coeur, c’est bien là le coeur humain. Je le comprend à l’instant même où j’ai écris ces mots.


Quoi que nous fassions nous ne devons pas aller dans les extrêmes, bien que nous sachions tant de choses.


C’est pourquoi je souhaite terminer ce partage avec les mots de notre Maître dans l’enseignement de la loi lors de la conférence de loi de Washington D.C. 2004
« la forme de cultivation et pratique des disciples de Dafa est ainsi, personne ne doit aller à l’extrême. Faites ce que vous devez faire, vous avez prévu de faire quelque chose, alors faites ce que vous alliez faire habituellement, car chacune de vos pensées et de vos idées, chacun de vos gestes et faits impliquent des choses très grandes. Quelque soit l’importance des évènements qui vont se produire, faites comme si de rien n’était, faites ce qu’un disciple de Dafa doit faire habituellement, voilà le chemin que vous devez empreinter aujourd’hui, c’est ça la vertu majestueuse que vous laissez. »



Merci de m’indiquer toutes compréhensions maladroites.

 

Merci à notre Maître et merci à vous.