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Pratiquantes de Dafa brutalement maltraitées dans le camp de travaux forcés numéro 2 de la province de Gansu

17 octobre 2002

(Vraiesagesse.net)

Le camp de travaux forcés numéro 2 de la province de Gansu a commencé la détention des pratiquantes de Dafa en février 2000. Le premier et le deuxième groupe de la brigade féminine ont commencé le traitement brutal suivant :

1.) Contrôle 24 heures durant. Pour les harasser et les forcer d’abandonner leur croyance, chaque pratiquante de Dafa est surveillée par un criminel, elles ne sont pas autorisées de parler librement et ont l’interdiction totale de communiquer entre elles. La personne assignée va suivre la pratiquante dans toutes ses activités, sans exception - promenade, repas, toilette - pour l’empêcher de parler, de pratiquer et de propager le Dafa. Si le surveillant ne peut contrôler la pratiquante, il perd des points. Il peut perdre, suivant le cas, de 10 à 29 points et le terme de sa condamnation est repoussé de 10 jours pour la perte de 29 points. Le camp force les criminels et les policiers de participer aux mauvais traitements en leur imposant ce système de points. Ils sont forcés d’être responsables pour limiter la liberté des pratiquantes de Dafa et leur liberté de parole. Par cette pression les surveillants criminels empêchent les pratiquantes de parler.

2). Fan Jun-cao est âgée de 59 ans et elle est originaire de Xinfeng. Elle a été transférée du camp de travail de Pintal . Dès le premier jour elle a été maltraitée pour avoir refusé de réciter les règlements du camp. Pendant une nuit froide du mois de mars la police l’a obligée de rester dehors de 21h:30 jusqu’à 3h:00 le lendemain. Ce traitement a duré pendant 47 jours. Malgré cela elle devait travailler et participer à l’entraînement militaire durant la journée. Lorsque la police a obligé les pratiquantes de regarder les vidéos diffamant le Falun Dafa, elle s’est levée pour dire : « le Falun Dafa est bon. » Alors les criminels l’ont poussée dans une cellule et un gardien l’a battue avec une matraque électrique sur ses jambes et le postérieur. Elle a été frappée si fort qu’elle ne pouvait pas s’accroupir sur les toilettes. Plus tard, à différentes occasions, elle a été menottée  9 fois à un cadre de lit pendant 7 jours et 7 nuits. Lorsqu’elle était attachée au cadre inférieur d’un lit métallique, durant 8 jours, les menottes enfoncées dans sa chair ont causé des saignements. Elle ne pouvait que s’accroupir ou se mettre à genoux, elle est restée dans une telle position pendant plus de 10 heures chaque jour.

3.) La pratiquante de Dafa, Liu Wen-yu,  n’a pas accepté sa détention illégale dès le premier jour. Elle a fait plusieurs grèves de la faim dont une a duré plus de 2 semaines. La police a incité les criminels de la nourrir de force. Le manche à balai utilisé pour lui ouvrir la bouche l’a gravement blessée et fait saigner.

4.) Le 9 septembre 2001 toutes les prisonnières de Dafa pratiquaient dans la cour. Les criminels les ont emmenées dans les cellules et les gardiens les ont toutes menottées aux cadres des lits. Pensant que Zhang Fu-rong avait organisé l’exercice la police l’a détenue dans la salle de garde pendant plusieurs jours.

5.) Le 31 décembre 2001, la police a diffamé Dafa pendant toutes les réunions. Quelques pratiquantes dont He Hui-qin, Zai Fen-chi se sont levées et ont crié : «  Falun Dafa est bon. » EIles ont alors été menottées, les mains dans le dos, avec l’interdiction de s’asseoir, ne pouvant que s’agenouiller sur le sol.

6.) Liu Xiao-ming a été condamnée illégalement à un an de travaux forcés en mars 2001. Elle était handicapée. Pendant les jours très froids, lorsque les autres pratiquantes étaient forcées de faire les exercices militaires, elle devait rester dehors. Ses mains étaient gelées et il fallait l’aider pour utiliser les toilettes. Les gardiens l’ont aussi obligée de travailler. Elle a entamé une grève de la faim de 6 jours en protestation de sa détention illégale, et elle a été menottée au cadre d’un lit pendant  deux jours. Elle a ensuite été menottée pendant une semaine pour avoir récité les formules de rectification de la Loi. Certains criminels ont manifesté leur compassion à son égard et ont dit : «Ceci va trop loin, nous ne pouvons pas punir les personnes handicapées de telle façon. »

7.) La pratiquante WangYu-xia est originaire de Xifang. Un jour le policier Wang Yong-ong a ordonné qu’on l’amène dans la cellule et qu’on la menotte au cadre d’un lit de façon que ses orteils ne touchent pas le sol. Les gardiens ont demandé aux criminels de la battre. Les policiers lui disaient alors : « Personne ne t’a battue, personne n’a vu. »

Ceci ne sont que quelques exemples de traitements brutaux endurés par les pratiquantes de Dafa dans le camp de travaux forcés numéro 2 de la province de Ganzu.

16 septembre 2002.