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Une Pratiquante canadienne partage l’histoire de sa famille

8 octobre 2002

  Une Pratiquante canadienne partage l’histoire de sa famille

J’ai une sœur cadette du nom de Jennifer qui m’est très chère.  Elle a commencé à pratiquer Falun Gong en 1997.  J’ai remarqué de grands changements chez elle, elle était plus en santé, plus heureuse et beaucoup plus en paix.  A son site de pratique, elle a rencontré un autre pratiquant du nom de Songtao.  Ils tombèrent en amour et se sont mariés.  Ils étaient très heureux et j'étais contente pour eux.  A ce moment, j'étais aussi mariée et moi et mon mari avons décidé d’immigrer en Amérique du Nord.

En arrivant aux États-Unis, où nous vivions alors, j’ai été peinée de découvrir que ma mère avait développé un cancer au poumon.  Jennifer lui avait fait part des guérisons miraculeuses ressenties par les pratiquants de Falun Gong, alors ma mère a décidé de l’essayer.  Bien sûr, tôt la maladie de ma mère était en pleine rémission.  J'étais très impressionnée.  Mon père a aussi été inspiré par les changements qu’il voyait chez sa femme et les choses qu’elle partageait avec lui et il lui aussi à commencé à pratiquer.  J'étais contente que ma famille soit si harmonieuse et heureuse.  Jennifer est devenue enceinte et donna naissance à une belle petite fille.

Puis un événement qui allait changer nos vies dramatiquement et les vies des pratiquants de Falun Gong se produisit.  Le 20 juillet 1999, le régime communiste déclara Falun Gong illégal.  Les pratiquants étaient choqués et ont commencé innocemment à faire appel au gouvernement pour leur faire connaître leur erreur sur Falun Gong.  Ceux qui firent appel ont été amenés dans des camps de travaux forcés, les organisateurs volontaires ont été condamnés à de longues peines de prison et plusieurs ont été envoyés dans des hôpitaux psychiatriques.  Des billions de dollars ont été versés dans la machine de propagande pour " démoniser " Falun Gong.  Les médias ont bombardé les citoyens avec de la littérature haineuse contre Falun Gong 24 heures par jour, 7 jours par semaine.  La persécution de Jiang Zemin contre ses propres citoyens innocents avait commencé.

Mon beau-frère, Songtao, qui avait reçu sa maîtrise en biologie marine au mois de juin 1999, était l’un des premiers pratiquants qui fit appel aux représentants gouvernementaux.  Il fut immédiatement arrêté et amené dans un camp de travaux forcés.  Il n’avait pas droit aux visites de la famille et personne ne savait où il était – il était “disparu”.  Sa femme, ma sœur Jennifer, qui travaillait comme chef comptable pour une compagnie étrangère, commença à être harassée au travail.  Au début, ses employeurs la protégeaient parce qu’ils savaient qu’elle était une bonne personne et une excellente employée, mais éventuellement ils lui ont dit qu’elle devrait abandonner sa pratique ou être renvoyée.  Elle a perdue son emploi en janvier de l’an 2000.  Jennifer était suivie tout partout et la police était stationnée à l'extérieur de son logis en tout temps; elle était traitée comme une criminelle.  Cet harcèlement a fait beaucoup de tort à ma famille – tellement que mes parents ont abandonné leur pratique.  Le cancer au poumon de ma mère est revenu en mars de l’an 2000.

Je ne connaissais pas toute la situation dans laquelle ma famille se trouvait.  A ce moment, je vivais à Vancouver et j'étais enceinte.  Ma famille ne voulait pas m'inquiéter puisqu'étant si loin je ne pouvais rien faire.  J'étais au courant de la persécution mais n’avait aucune idée de la gravité de la situation.  Parce que je n'étais pas une pratiquante il y avait plusieurs choses que je ne comprenais pas.  Je téléphonais à ma sœur et à mon beau-frère et les encourageais à arrêter pour que notre famille retourne à nouveau à la normale.  Songtao était toujours très gentil et patient avec moi au téléphone, essayant d’expliquer l’importance de sauvegarder la vérité.  Les pratiquants de Falun Gong étaient innocents, de bonnes personnes représentant la vrai nature de l’univers – Vérité-Bonté-Tolérance.  Je savais que Songtao et ma soeur étaient de telles personnes.  Songtao était l’une des personnes les plus honorable et bienveillante que je n’ai jamais rencontré.

Ce n’est qu’en mars 2001 que j’ai appris la mort prématurée de mon beau-frère aux  mains de la police.  Lors d’une conversation téléphonique avec mon père, il éclata en sanglots et il m'a complètement révélé la persécution que ma famille avait souffert.  Le 3 novembre de l’an 2000, pour ne pas abandonner sa croyance en la Vérité – Bonté – Tolérance,  Songtao avait été torturé à mort par un policier.  Et sa femme, ma sœur, était “disparue”.

J'étais bouleversée.  Comment ceci pouvait-il arriver?  Qu’est-ce qui se passait?  Quelqu’un m’a envoyé une copie d’une lettre que Songtao avait écrite au camp de travaux forcés.  C'était rempli de bonté et de miséricorde, sans la moindre trace de peur.  C’est alors que j’ai décidé de regarder plus profondément la pratique qui avait inspiré un tel altruisme et un tel désintéressement, même face à une si horrible persécution.

J’ai commencé à lire et à étudier les enseignements de M. Li Hongzhi et lentement j’ai commencé à comprendre.  Ma pratique a commencé sérieusement en mars 2001.  Chaque jour je pense à ma sœur et me demande où elle est, ce qu’elle fait, à quoi elle pense.  Je sais comment les pratiquantes sont traitées dans les camps de travaux forcés.  J’ai entendu les histoires documentées par les agences internationales sur les droits humains, de femmes électrocutées dans leurs parties privées, ayant les mamelons percés avec des aiguilles, jetées nues dans les cellules de vicieux criminels pour être torturées et violées, sans sommeil, étant enchaînées dans des positions inhumaines, n’ayant aucun accès aux toilettes…

Ma mère est morte de sa maladie, qui a été aggravée par sa peine au sujet de sa fille et son beau-fils.  Maintenant mon père veuf,  prend soin de sa petite fille.   Il est continuellement surveillé à cause de sa relation avec sa fille Jennifer et quelqu’informations qu’il pourrait me fournir.

Je demeure ici au Canada avec mon mari et ma petite fille.  Et même avec tant de milles entre la Chine, je sens les effets de la persécution.  Le Consulat chinois à Vancouver répand la propagande de haine du régime et trompe tout le monde qui visite ses bureaux, à tous les niveaux du gouvernement et à quiconque offre un soutien  à notre cause.  Je veux faire tout ce que je peux pour aider ma famille, pour aider le monde à connaître la vérité au sujet de la persécution et pour aider les millions d’autres familles chinoises innocentes qui sont déchirées par cette persécution brutale et insensée.

27/9/2002