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Les policiers persécutent impitoyablement les pratiquants du Falun Gong à la prison de Deyang, province Sichuan

4 novembre 2002

Les policiers persécutent impitoyablement les pratiquants du Falun Gong à la prison de Deyang, province Sichuan

(Vraiesagesse.net)

Des crimes horribles sont continuellement perpétrés à la prison de Deyang située dans la province Sichuan.

Le pratiquant Pan Zhengguang du groupe 2 a toujours maintenu qu’il était innocent malgré le fait qu’il ait été qualifié de criminel. Il a été enfermé parce qu’il pratiquait les exercices du Falun Gong. Les policiers l’ont battu, lui ont mis des menottes et ont même enfoncé des serviettes dans sa bouche afin de l’obliger à abandonner la pratique du Falun Gong. Cinq méchants criminels qui faisaient partie du Comité des activistes ont reçu l'ordre de la  police d’agresser violemment Pan.

D’autres pratiquants tels que Cheng Yonghe n’ont pas cédé malgré toutes les tentatives faites par ceux qui les emprisonnaient. Un jour en mars toute la prison était sous alerte. Ils ont été emmenés devant le Groupe de Surveillance stricte, puis des serviettes ont été enfoncées dans leurs bouches. Durant les quelques mois suivants, ils avaient enduré toutes sortes de cruauté. Ils n’étaient pas suffisamment nourris et n’avaient pas droit aux choses essentielles. Comme punition, ils étaient forcés de courir pendant 3 ou 4 heures et parfois ils devaient se tenir debout sous le soleil pendant de très longues périodes.

Voici quelques cas de personnes qui ont été torturées en raison de leur croyance au Falun Gong à la prison de Deyang. Xu Renwu, âgé de 73 ans, est un pratiquant qui refuse d’abandonner sa croyance. Il a été battu violemment plus de dix fois parce qu’il voulait défendre ses droits. Il a été rossé jusqu’à ce que tout son corps devienne enflé. Cao Ping est un autre pratiquant qui a été violemment battu par la police et quelques-uns de ces os ont été brisés. Il a été renvoyé à la prison sans obtenir aucun soin médical.

Wu Minshan a été obligé de se tenir debout pendant 48 heures. Il a été obligé de travailler durant le jour. Le soir, les policiers l’ont entouré et lui ont fait subir un lavage de cerveau avec la fabrication d’une propagande diffamatoire envers le Falun Gong. Ils l’ont aussi contraint à signer une « lettre de garantie » mentionnant qu’il promettait de renoncer en sa croyance au Falun Gong.

En juillet de cette année, 17 policiers ont torturé 15 pratiquants qui étaient dans le groupe 3 de la prison de Deyang. Ils ont aussi obligé les autres prisonniers à torturer les pratiquants. Au moins un policier et deux criminels surveillaient chaque pratiquant. Les pratiquants étaient sous-alimentés et étaient privés de choses essentielles. Ils ont été enfermés de force dans une cellule d’isolement, ce qui était une cruelle torture psychologique.

Xu Changzheng et plus de 20 autres pratiquants ont déclaré fermement leur innocence. Ils ont été violemment battus et ont été obligés de rester debout sous un soleil de plomb. Tout en étant forcé de courir, Xu était battu et il a donc perdu ses dents. Il a commencé une grève de la faim comme unique moyen de protester contre la torture.

Les policiers de la prison ont aussi obligé les criminels à participer à la persécution. Tous les jours, il ont rassemblé tous les prisonniers afin qu’ils crient des slogans diffamatoires à l’égard du Falun Gong. Le policier Xu a déclaré qu’il savait employer toutes les méthodes de torture, il oserait utiliser tous les moyens et ferait n’importe quoi pour que les pratiquants arrêtent de pratiquer. Le 4 juillet, ce policier a fait cette menace en public : « Nous devons appliquer cette politique et nous devons tuer 300 autres pratiquants. Nous les tuerons un après l’autre. Personne ne survivra. »