Demain, vous n’aurez pas d’excuses derrière lesquelles vous cacher Par  Dan Zhai

Après la mort d’Hitler, une cour martiale internationale s’est réunie à Nuremberg pour juger les criminels de guerre nazis. Ces criminels de guerre se cachaient derrière l’excuse : « Le devoir sacré d’un soldat est d’obéir aux ordres, » espérant échapper à la responsabilité des crimes impardonnables qu’ils ont commis contre l’humanité. Bien sûr, aucun de ces criminels de guerre n’a pu échapper à la ruine, et ce procès monumental a établi le précédent que les soi-disant devoir sacrés et les ordres des supérieurs ne constituent pas des raisons valables pour commettre des crimes.

Le 14 mars 2002, seize pratiquants de Falun Gong faisaient une grève de la faim dans un secteur ouvert devant le Bureau de Liaison Chinois à Hong kong. Cet appel légal s’est terminé par leur violente arrestation par la police de Hong Kong. Neuf des pratiquants ont été blessés, et on leur a refusé l’assistance médicale pendant plusieurs heures.

Etonnement, la même police qui a consciemment violé la loi s’est retourné et a accusé les pratiquants de Falun Gong d’  « obstruer la circulation. » Quatre des pratiquants ont été accusés d’ « agression envers  la police »  Ce procès a commencé le 17 juin 2002. Le 14 août, le magistrat Symon Wong a suivi le script et maintenu toutes les accusations de la police de Hong Kong, donnant le verdict que les seize pratiquants avaient gêné « le public » et les condamnait à diverses amendes. Parmi les pratiquants en procès il y avait quatre citoyens suisse et un citoyen de Nouvelle Zélande

Les fonctionnaires de la police ont accusé les pratiquants de Falun Gong d’ « obstruer la circulation » mais risiblement, en dehors des policiers eux-mêmes, ils n’ont trouvé personne, un piéton « obstrué » par exemple, qui pourrait servir de témoin à cette accusation. Encore plus parlante est la vidéo fournie par la défense et les chiffres bruts. Il y a un espace ouvert en face du Bureau de Liaison Chinois à Hong Kong couvrant plus de 140 mètres carrés, mais les pratiquants de Falun Gong n’occupaient pas plus de sept mètres carrés avec leur appel pacifique. Il ne pouvait en aucune façon gêner la circulation, alors qui gênaient-ils ?

L’accusation de la police de Hong Kong d’ « agresser » la police est de façon encore plus flagrante un renversement de la vérité. A part le fait que la police la première violait la loi en arrêtant les pratiquants, c’était précisément la police qui utilisait la violence et agissait sournoisement lors de l’arrestation. D’après les séquences vidéo, on pouvait clairement voir la police en train de pincer les points d’acuponcture des pratiquants  au cou et à la tête, et tordre violemment leurs bras. Une femme policier est même allée jusqu’à se tenir à côté d’une pratiquante qui avaient été contorsionnée dans l’échauffourée avec la police, et crier, « elle me mord ! »

Quelques officiers de police ont même agi contre les pratiquantes. Une d’elles s’est presque évanouie sur la champ. Lors de l’interrogation croisée, un policier de Hong Kong a même admis que leurs actions avaient pour but de faire mal pour que les pratiquants renoncent.

En face d’une preuve aussi claire, le verdict n’aurait pas du être difficile à atteindre. Cependant, le juge président a méprisé le protocole pour assurer un procès juste et a ignoré la justice, favorisant à répétitions les plaignants et essayent d’aider la police à trouver n’importe quel tort à imputer aux pratiquants de Falun Gong. Le juge a limité à plusieurs reprises les questions des avocats de la défense ainsi que le témoignage des défendants.  Nulle faute n’ayant pu être trouvée, le procès a été repoussé plusieurs fois. Un procès qui normalement n’aurait pas du excéder deux semaines a été étendu à presque deux mois, donnant encore et encore à la police le temps et l’opportunité de trouver quelque chose contre les pratiquants et espérant les exténuer financièrement en faisant monter les honoraires légaux. Le juge a même par deux fois personnellement attaqué l’avocat de la défense, espérant distraire la défense. Il est bien possible que ce soit le comportement le plus outrageux d’un juge depuis que les tribunaux ont été établis à Hong kong. Aujourd’hui, ces actions du juge ont montré qu’il n’était pas différent de ses homologues en Chine. Tous sont des outils politiques manipulés par Jiang. Tout comme dans les tribunaux en Chine continentale, ce soi-disant jugement a été décidé avant le début même du procès, et les séances n’ont été  que pour la frime en feignant le respect du  « Un pays deux systèmes. » A présent la façade a explosé et  la vérité est apparente – de bonnes et innocentes personnes sont persécutées, tandis que les libertés de Hong Kong agonisent.

L’ultime raison pour tout ce la a été la directive du Bureau de Liaison Chinois, derrière lequel se profile la régime pervers de Jiang. Même la police a admis qu’ils arrêtaient les pratiquants de Falun Gong sous la pression exercée par le Bureau de Liaison Chinois. Cependant, les ordres pervers ne pourront jamais servir de filet de sécurité pour les actions perverses qu’on commet soi-même. Depuis que le régime de Jiang a commencé à réprimer le Falun Gong voici trois ans, le Falun Gong s’est propagé à de plus en plus de pays dans le monde entier, et de plus en plus de gouvernements ont offert soutien et respect. De l’autre côté, le régime pervers de Jiang s’essouffle, manifestant sa peur à la vue d’un vêtement jaune ou bleu (que portent couramment les pratiquants lorsqu’ils font des appels) et la vue de paumes dressées. Afin d’éviter de voir les pratiquants de Falun Gong, Jiang a même dirigé ses subalternes à appliquer des pressions diplomatiques et fournir des listes noires au gouvernement islandais, espérant empêcher les pratiquants de Falun Gong d’entrer en Islande. Il se doutait bien peu que le peuple Islandais porteraient du jaune et du bleu, apprendraient les exercices du Falun Gong, et enverrait le même message au gang de Jiang. A long terme, jusqu’où Jiang peut-il aller comme cela ? Aux policiers de Hong Kong qui ont participé en accusant faussement les pratiquants de Falun Gong, et à ce juge obéissant qui a monté un coup contre eux, avez-vous pensé à votre avenir après Jiang ?

Lorsque le moment arrivera, pourrez vous encore prétendre que c’était suivre les ordres d’en haut ? Les criminels de guerre nazis n’ont pas pu échapper en invoquant l’excuse que le  « devoir sacré d’un soldat est d’obéir aux ordres, » vos devoirs peuvent ils servir de défense ? Nous aimerions demander à ce officier de police féminine qui a feint d’avoir été mordue, est-ce votre devoir sacré d’accuser faussement les gens ? Nous aimerions demander à ces policiers de Hong Kong donnant de faux témoignages pendant le procès, mentir fait-il partie de vos devoirs sacrés ? Nous aimerions demandé au juge qui a laissé une tâche sur le système judiciaire de Hong Kong, Renverser la justice et l’autorité de la loi fait il partie de vos devoirs sacrés ?

La justice divine est sans limite et personne n’en est exempt. Vos offenses contre la justice dans le monde humain et contre les divinités dans les cieux seront toutes comptées. Face au jugement divin, quelles seront vos excuses  !

8/16/2002