(Minghui.org)

Je connais un compagnon de pratique tout près d’ici qui a amélioré son environnement par les pensées droites et ses actions droites après que la persécution de Dafa ait commencé en 1999. Voici son histoire que j’aimerais partager avec vous tous.

Ge Ran [pseudonyme] et son mari sont tous deux des pratiquants Dafa. Son mari est un fonctionnaire de la police armée. Depuis le 20 juillet 1999, le couple était responsable de l'emplacement local de production de la littérature de Dafa. Le 20 janvier 2002 parce que le site de production de la documentation avait été exposé [à la persécution], son mari a été arrêté et condamné par la suite à 2 ans de travaux forcés

Ge Ran continuait toujours d’émettre des pensées droites après que le site ait été exposé. Plus d’une dizaine de policiers ont encerclé son domicile. Quatre ou cinq d’entre eux ont fouillé la pièce ; un autre quatre ou cinq ont enlevé l’appareil ; les derniers quatre ou cinq l’ont surveillée. Elle a mis de côté les livres de Dafa, les articles de Maître et son argent. Quelqu’un vint vers elle et a voulu lui prendre ses livres. Elle a répondu sévèrement, « Ceci est ma vie. Personne ne peut me les prendre. » La police était dans le choc. Deux d’entre eux lui ont demandé avec de bonnes intentions: « Pouvons-nous y jeter tout juste un coup d’œil ?» Elle leur a remis les livres. À ce moment-là un autre policier pervers a voulu voir les livres aussi. Ge Ran lui a dit: « Dommage, je ne veux pas que vous y touchiez.» Le policier de manière malveillante a dit : « Si tu ne veux pas que je les regarde, je vais les brûler, tes livres. » Ge Ran lui a répondu sévèrement: « Vous pouvez le faire mais vous devrez me brûler d'abord. » La police est partie bouleversée.

Le soir de son arrestation, elle a été interrogée toute la nuit. À ce moment, elle n‘avait qu’une pensée à l’esprit: « Je ne dirai rien ». Durant son interrogatoire, la police a essayé de la séduire par le sentiment humain en lui disant: « Si vous admettez votre culpabilité, votre époux n’aura aucune accusation portée contre lui. Elle percevait très clairement, leur gentillesse hypocrite et continuait à leur clarifier la vérité. Durant les 3 ou 4 heures d’interrogatoire, la police ne put rien lui soutirer. Ils ont commencé à fouiller sa bourse et ils ont trouvé 10,000 yuan dans son porte-feuille. Elle leur a dit avec la sévérité de la force de droiture: « Ceci est ce que mon mari et moi avons gagné avec notre dur labeur. Si vous osez prendre le moindre sous, je vais vous poursuivre. » À cause de ses paroles, ils n’ont pas pris l’argent. Ensuite, Ge Ran a commencé à émettre des pensées droites. La police a dit: « Si vous voulez faire les exercices les jambes croisées (position de lotus), faites comme vous le voulez. »

Après avoir émis des pensées droites, Ge Ran leur a dit qu’elle voulait dormir. Ils l’ont laissée seule sans la menotter. Ge Ran a émis des pensées droites presque toute la nuit, avec l’esprit clair et des pensées droites puissantes tout le temps. Le lendemain matin en la voyant émettre des pensées droites et faire les exercices ils n’ont rien dit du tout. Ils ont tout simplement attendu en silence en la regardant et lui ont dit bonjour avec courtoisie après la fin de ses exercices. À l’heure du midi le lendemain, la police a laissé les fonctionnaires de son unité de travail la ramener chez elle. On lui a aussi permis d’apporter ses livres Falun Dafa avec elle.

Le matin du 3e jour, quatre personnes y compris le directeur du secteur du Bureau pour la Sécurité, le directeur du Département des politiques et le directeur du « Bureau 610 », sont venus avec un mandat d’arrestation et ils voulaient l’emmener. Ge Ran a dit : « Je ne signe pas. J’ai assez souffert de la persécution. Je n’irai en nulle part. » Elle continuait d’émettre des pensées droites tout en décidant de ne jamais leur laisser la liberté de l’emmener où que ce soit et ni de suivre aucun de leurs ordres.

À ce moment-là, elle n’avait qu’une seule pensée, les paroles de Maître :

« Je suis enraciné dans l'Univers, si quelqu'un vous faisait du mal, c'est à moi qu'il ferait du mal, en fait il ferait du mal à l'Univers » (De Zhuan Falun : Les caractéristiques de Falun Dafa ) »

Forte, elle leur a demandé: « Vous êtes venus au bon moment. Je vais vous demander de redresser la situation d’un de mes compagnons pratiquants qui a été brutalement torturé avec cinq bâtons électriques en même temps. J’ai également beaucoup souffert. Vous vous appelez des fonctionnaires du peuple, n’est-ce pas ? Comment pouvez-vous agir de la sorte ? Qui est le directeur du Parti, ici ? Qui est le directeur du bureau ? Avancez-vous ! Laissez-moi savoir qui vous êtes ! » Il n’y avait personne là, qui osait dire un mot. On n’osa même pas la regarder en face, ni l’approcher.

 Face à cette puissante droiture, ils étaient terrifiés et ils n’ont pas osé demeurer chez elle. Ils se sont tenus dans le corridor pour discuter de ce qu’il fallait faire. Un des directeurs parmi les plus jeunes a voulu l’entraîner dehors avec eux. Elle le pointa du doigt et dit « Ne bougez pas! » Il s’est assis sur le fauteuil et ne pouvait remuer du tout pendant deux heures de temps. Il n’a fait qu’un commentaire avant de partir: « Continuez votre pratique ! »

Voyant qu’ils ne pouvaient décider quoi faire, Ge Ran leur a suggéré: « Si vous ne pouvez pas décider, pourquoi ne pas téléphoner le député du bureau ? » Le député du bureau devait venir. Tout en conservant ses puissantes pensées droites, Ge Ran continua de clarifier la vérité au député et elle a parlé des principes de: « Le bien sera récompensé et le mal recevra sa rétribution ».

Après presque 5 heures de clarification de la vérité avec ses pensées droites, le député a décidé de reprendre le mandat d’arrestation. Par l’entremise de sa validation de Dafa de cette manière, les deux environnements, externe et interne, notamment celui dans son domicile (les membres de sa famille étaient contre sa cultivation dû à la pression) ont été en fait rectifiés.

Au début, on voulait l’arrêter et porter une accusation contre elle. Elle demeure toujours en liberté. Plus tard, la Cour a dit que son cas était à la merci du Bureau de la Sécurité, mais le bureau de la sécurité a dit que le cas avait été remis à la cour. Alors, son cas a été oublié.

Puisque son mari, était toujours tenu au camp de travaux forcés et ne pouvait voir personne, elle a continué de téléphoner au camp de travail et de clarifier la vérité afin de réduire la persécution envers son mari.

Au début, on accrochait toujours immédiatement. Plus tard, on lui a demandé ce qu’elle voulait. Elle a continué de clarifier la vérité à l’unité de travail de son époux. Elle a parlé à tout le monde sur son chemin. Finalement, lorsqu’elle en a fait la demande, l’unité de travail lui réserva une automobile pour aller la chercher et l'amener visiter son mari.

Le 19 septembre, 2003