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Irlande : Discours lors des Activités du Week-end pour exposer les crimes de Jiang - La Persécution des Femmes

17 novembre 2003

(Minghui.org)

Le régime chinois a systématiquement utilisé la violence contre les femmes, pour persécuter les dissidentes, les religieuses ou tout autre personne non-conformiste, souvent dans le seul but de maintenir la terreur. Cette pratique du gouvernement chinois est depuis longtemps remarquée et condamnée par les organisations internationales pour les droits de l’homme.

Dans la persécution du Falun Gong, la violence du gouvernement chinois contre les femmes a atteint le paroxysme de la cruauté. La brutalité de la police envers les femmes est tellement endémique que peu parmi les centaines de milliers de pratiquantes de Falun Gong détenues, ont étaient épargnées de l’une de ces violations, à savoir l’humiliation d’être complètement dévêtues (parfois pour une longue période), le refus de leur donner des serviettes hygiéniques, l’humiliation sexuelle, les coups et les coups de pieds sur les seins et sur les parties génitales. Dans les cas extrêmes les pratiquantes sont violées par un ou plusieurs policiers, électrocutées par des bâtons électriques insérés dans le vagin, ou déshabillées et jetées dans des cellules de criminels males. Une femme qui a survécu à ces tortures grotesques dit, Il est difficile d’imaginer la nature sinistre des policiers.
J’ai choisis trois cas pour vous en parler aujourd’hui. Ils sont parmi les actes de violence et de cruauté perpétrés envers des femmes dans l’histoire les plus odieux et les plus horribles.
Yu Lixin, âgée de 36 détient une licence et est un ancien membre du parti communiste et une employée du syndicat ouvrier de la ville de Jilin. En mai 2001 elle fut arrêtée et condamnée à 5 ans de prison parce qu’elle pratiquait le Falun Gong. Elle entama 3 fois une grève de la faim pour protester contre la persécution.
Plus tard elle fut envoyée dans un hôpital de Police. Quand sa famille est venue lui rendre visite, elle était menottée et enchaînée au lit. Ses mains et ses pieds étaient tendus et enchaînés à chaque coin du lit. Elle était nue sous un t-shirt. Elle avait une intraveineuse à son pied et elle était alimentée par perfusion avec un tube passé dans son nez jusqu’à son estomac. Comme on lui interdisait de bouger elle urinait et déféquait dans le lit. Quand elle n’arrivait pas à uriner ils lui inséraient une sonde dans la vessie. Bien qu’elle ne pouvait pas bouger, elle était sous surveillance 24 heures sur 24
Mme Wang Lixuan âgée de 27 ans était la mère d’un petit garçon de 8 mois appelé Meng Hao. Les deux ont été torturés à mort le 7 novembre 2000. Quand la famille a reçu la nouvelle de leur mort et est allée récupérer les corps, ils ont trouvé les corps congelés de Lixuan et son fils. Les résultats des examens du médecin légiste stipulaient que le cou et ses doigts étaient cassés, son crâne défoncé et elle avait une aiguille enfoncée dans le torse. Il y avait deux profondes contusions sur les chevilles de son bébé, deux taches noires et bleues sur sa tête et du sang dans son nez. Le certificat stipulait que la cause du décès était du à une suicide.

En octobre 1999, plusieurs pratiquantes étaient emprisonnées dans le Centre de Détention de la Ville. Une des pratiquantes fut mise toute nue et jetée dans une cellule de criminel male où elle fut victime de viols collectifs. Actuellement elle est surveillée par sa famille. Ils ont peur de représailles encore plus féroces si ce qui s’est passé vient à s’ébruiter.

L’avortement forcé des pratiquantes de Falun Gong fait parti aussi des tortures approuvées par le gouvernement. Comme la Loi chinoise interdit l’incarcération d’une femme enceinte l’avortement par injection de produit est monnaie courante. Parfois les bébés naissent vivants, mais on en entend plus parler. En Chine un permis pour donner naissance est nécessaire pour avoir un enfant. Dans certain cas le gouvernement peut refuser le permis et forcer une mère à avorter.

Le mari d’une pratiquante de Falun Gong et sa famille peuvent subir une pression du gouvernement pour désavouer leur femme ou leur mère. Cela est tout à fait commun
Pour conclure j’aimerais lire une partie du dernier paragraphe de cette lettre. Nous vous écrivons pour vous demander de l’aide. Nous vous demandons de défendre la justice, d’aider à arrêter cette persécution vicieuse, et de protéger les droits fondamentaux des femmes partout et spécialement en Chine, dans ces moments critiques de l’histoire. Nous demandons cela non seulement pour nous et pour notre peuple, mais nous demandons cela pour toutes les femmes du monde et pour toute l’humanité. Permettre à cette perversité d’exister est une humiliation non seulement pour le peuple chinois, mais aussi pour la race humaine et plus encore pour le développement futur de la civilisation humaine.

Publié : Le dimanche 16 novembre 2003