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Entrevue avec les plaignants du procès contre Les Presses Chinoises : La propagande haineuse est un type de persécution spirituelle

23 décembre 2003

(Minghui.org)

Le procès contre un journal chinois au Canada, Les Presses Chinoises accusé de diffamation et incitation à la haine contre Falun Gong a débuté à la Cour Supérieure de Québec, à Montréal, lundi le 10 novembre et est prévu se terminer le 27 novembre 2003. Les plaignants au procès avancent que diffamer et provoquer la haine contre Falun Gong constitue une persécution spirituelle et que le droit à la liberté d’expression ne devrait pas être utilisé pour miner les droits humains d’autrui.

Mme Zhou Limin est une des plaignantes de ce procès. Mme Zhou a débuté sa pratique de Falun Gong à la fin de 1996. « Avant que je débute ma pratique de Falun Gong, j’étais très malade. J’ai essayé plusieurs différents types de traitements médicaux, entre autres des traitements traditionnels chinois, mais rien n’a fonctionné. Pour ajouter à mes difficultés, ma famille souffrait de troubles financiers. J’étais très affligée et j’ai commencé à me questionner sur le sens de ma vie. Après qu’un ami m’ait introduit au Falun Gong, j’ai commencé ma pratique. Conséquemment, je détiens aujourd’hui une santé physique et spirituelle incontestable. »

Mme Zhou a donné quelques exemples de sa transformation spirituelle : « Avant le début de ma pratique de Falun Gong, je ne pensais qu’à moi-même et à ma famille. Je ne pensais que très rarement aux besoins d’autrui. Depuis que j’ai commencé le Falun Gong, j’ai développé une nouvelle compréhension sur ce sujet et j’ai commencé à penser aux autres, incluant ceux qui ne font pas partie de ma famille. »

Voici ce que Mme Zhou a dit à propos de la propagande haineuse envers le Falun Gong : « Les Presses Chinoises ont publié des articles contenant des mots très sales et extrêmement vicieux diffamant et incitant à la haine contre les pratiquants de Falun Dafa. Ceci a créé des dommages à la réputation de tous et chacun des pratiquants de Falun Gong, incluant ma famille et moi-même. De plus, parce que je suis une personne ressource pour les activités locales de Falun Gong, Les Presses Chinoises m’ont attaquée personnellement à maintes reprises dans leurs articles, tentant ainsi de diffamer la pratique et de justifier la persécution contre le Falun Gong en Chine. »

Mme Zhou a dit : « Ceci n’est pas le seul dommage fait par Les Presses Chinoises. » « Des médias de toutes sortes en Chine lisent ces articles diffamant le Falun Gong écrits par Les Presses Chinoises et les utilisent mot à mot pour suppléer à leur campagne de propagande. Ceci est extrêmement endommageant pour ma réputation. Mon mari et ma famille en Chine ont lu ces articles et ont été très perturbés. Depuis le début de ma pratique du Falun Gong, toute ma famille a été témoin de mon retour à la santé et de la nouvelle harmonie qui régnait dans ma famille. Ils approuvaient tous énormément le Falun Gong. Mais à présent, ma famille est forcée d’endurer de la pression invisible causée par Les Presses Chinoises et la collaboration du gouvernement communiste chinois qui a publié et transcrit les articles diffamant le Falun Gong et incitant à la haine. »

Le professeur Zhang Kunlun est un sculpteur de 63 ans. Citoyen canadien, il a été arrêté et torturé en Chine dû à sa croyance en Falun Gong. Après trois mois, professeur Zhang a été secouru et ramené au Canada avec l’aide du gouvernement canadien. Les médias ont également exercés une pression ainsi que différents groupes d’aide tel que Amnistie Internationale. Pendant l’entrevue, professeur Zhang a fait part de ses souffrances lorsqu’il a lu l’article dans le journal chinois. « Les Presses Chinoises » a publié des articles qui diffament le Falun Gong avec des mots extrêmement sales et grotesques. Ceci a créé des dommages considérables et sérieux à tous et à chacun des pratiquants de Falun Gong. »

Après avoir été illégalement détenu dans un camp de travaux forcé pour deux années dû à sa ferme croyance au Falun Gong, M. Lin Shenli a été secouru avec l’aide d'Amnistie Internationale et du gouvernement canadien. Il a partagé les préjudices que lui a causé l’incitation à la haine. « Lorsque j’ai lu les articles diffamatoires dans Les Presses Chinoises, j’étais choqué à n’en pas croire les faits. J’étais de nouveau traumatisé à la fois physiquement et mentalement. La mémoire qui s’était tranquillement dissoute de mes deux années de vie de camp de travaux forcés a de nouveau refait surface à mon esprit. Je sentais comme si quelqu’un venait d’enduire de sel les plaies qui n’étaient pas tout à fait guéries. Je me sentais comme si j’étais de nouveau dans un camp de travaux forcés. Là bas, j’ai fait face à ces mensonges et à cette propagande haineuse chaque jour durant les deux années de lavage de cerveau que j’ai subies. »

Lorsqu’on lui a demandé ses impressions face à la liberté d’expression, M. Lin Shenli a confié: « Je comprends que la liberté d’expression dans une société normale est complètement différente de la prétendue liberté d’expression en Chine. La Chine impose ses diffamations et sa persécution politique contre tout groupe et quiconque et ce comme bon lui semble. La liberté d’expression dans une société normale fonctionne dans la prémisse du respect des droits humains et de la vérité. Cependant, Jiang viole les droits humains et diffame le peuple chinois et ensuite appelle cela la « liberté d'expression.» En fait, rien n’est plus éloigné de la liberté d’expression. N’est-il pas vrai que Jiang a fabriqué un nombre incalculable de mensonges pour diffamer le Falun Gong ? Il a malicieusement déformé la signification de certains passages des livres de Falun Gong et a répandu ces significations déformées pour décevoir les gens. Ceux qui ne connaissent pas la vérité prennent ces interprétations déformées comme les vraies idéaux du Falun Gong. »

Mme Zhou a dit: « Les Presses Chinoise a également tenté de recueillir des signatures anti Falun Gong dans la communauté chinoise. Leur but ultime était d’étiqueter Falun Gong comme étant un groupe subversif et pervers, des gens duquel il faut garder ses distances et à ne pas désirer comme voisins, des gens que la société devrait craindre. En tant que journal, Les Presses Chinoises a répandu de la propagande haineuse qui a eu un effet horrible sur la réputation des pratiquants du Falun Gong. Nous n’avions aucune autre alternative que d’intenter un procès devant la Cour Supérieur de Québec contre Les Presses Chinoises pour protéger nos croyances et notre dignité. »

Mme Zhou ajoute : « Ces deux dernières années, j’ai dû investir énormément de temps, d’énergie et d’argent pour préparer ce procès et réparer les dommages créés par la propagande haineuse faite par Les Presses Chinoises. Ce travail a été très demandant et a eu des répercutions directes dans la vie de plusieurs pratiquants de Falun Gong. Moi par exemple, j’ai perdu mon emploi durant la récession du marché de l’emploi high-tech. Si ce n’était pas pour la diffamation du Falun Gong par Les Presses Chinoises, il m’aurait été possible d’utiliser mon temps pour me chercher un nouvel emploi. Dû à la diffamation par Les Presses Chinoises, je n’avait soit plus de temps ou d’énergie supplémentaire pour me chercher un emploi. La première année (depuis que nous avons intenté le procès) j’ai dû faire le parcours Ottawa-Montréal plusieurs fois par semaine pour rencontrer les juges et les avocats de la Cour pour leurs clarifier la vérité à propos de la diffamation et de l’incitation à la haine par Les Presses Chinoises contre le Falun Gong.

Professeur Zhang a expliqué, « Les pratiquants de Falun Gong peuvent facilement dire que des accusations telles que les pratiquants de Falun Gong « tuent des gens » ou « commettent le suicide » sont totalement erronées. Ceci ne peut provenir que de la propagande politique du gouvernement communiste chinois parce que notre maître nous a enseigné qu’un pratiquant doit chérir la vie. Un vrai pratiquant de Falun Gong est absolument incapable de tuer les gens ou de commettre le suicide. Il y avait une rumeur encore plus absurde selon laquelle les pratiquants de Falun Gong coupent leur abdomen pour localiser le Falun. Falun est une forme d’énergie qui n’existe que dans d’autres dimensions. Personne ne peut voir Falun avec ses yeux ou toucher le Falun dans cette dimension-ci. Similaire aux points d’énergie invisibles de la médecine traditionnelle chinoise, un Falun n’interfère pas du tout avec le fonctionnement normal des organes internes de chacun. Ceci est une connaissance commune pour un pratiquant. Aucun pratiquant ne ferait un acte aussi ridicule que de couper son abdomen. Ceux qui ont donné ces faux témoignages sur de telles accusations absurdes à la télévision chinoise étaient soient des psychopathes ou des acteurs engagés pour diffamer le Falun Gong. Répandre de telles propagandes n’a rien à voir avec le droit d’exercer la liberté d’expression. Le gouvernement communiste chinois revendique le droit de la liberté d’expression lorsqu’il diffame le Falun Gong, néanmoins il n’a jamais alloué aucune liberté d’expression aux pratiquants de Falun Gong pour se défendrent. De tels reportages ne détiennent même aucune vérité, ni objectivité. Comment est ce que ceci peut s’appeler la liberté d’expression ? »

Professeur Zhang a ajouté, « Les Presses Chinoises est un journal chinois du Canada. Puisqu’il est exempt de pression du gouvernement communiste chinois, il n’a aucune raison de participer activement à la propagande haineuse contre Falun Gong. Si Les Presses Chinoises était réellement intéressé au Falun Gong, pourquoi a-t-il choisi d’ignorer les cas concrets des pratiquants de Falun Gong au Canada? »

Mme Zhou a dit: « Dans une société libre telle le Canada, il est anormal pour un média de passer outre les faits que tant de pratiquants au Canada ont bénéficiés physiquement et spirituellement de la pratique du Falun Gong et au lieu, s’adonner à copier mots pour mots les articles publiés par le régime de Jiang, lesquels diffament le Falun Dafa. Une agence des médias est en mesure de publier des milliers ou même des dizaines de milliers de copies de ses journaux dans un temps très court, mais combien de temps et d’énergie devons-nous investir, nous, civils, pour réparer les dommages que les journaux ont créés ? N’est-ce pas extrêmement endommageant pour nous ? Au Canada, nous avons le droit d'intenter un procès contre une agence de nouvelles qui diffame Falun Dafa. Mais en Chine, ou il y a un manque de justice, les pratiquants de Falun Gong doivent souvent risquer leur vie pour faire en sorte de réparer de tels dommages et de protéger leur propre dignité. Tant de diffamations et d’incitations à la haine ne font-ils pas du mal aux gens?