(Minghui.org)

En 2002 j'ai fait connaissance d'un des chefs de service de ma compagnie quand je travaillais comme vendeuse. C'est un peu plus tard que j'ai découvert qu'il était un pratiquant de Falun Gong. En tant que vendeuse, je devais avoir une bonne connaissance de nos produits, ainsi je lui ai souvent parlé pour discuter des produits. Pendant nos conversations, j'ai été impressionnée par son caractère moral et son aimable disponibilité. Après un certain temps nous sommes devenus de bons amis et il a commencé à m'inviter chez lui. Quand j'ai vu Zhuan Falun (le livre central du Falun Gong) chez lui, j'ai su que mon ami était un pratiquant de Falun Gong. A cette époque, beaucoup de choses dans le monde m'avaient fait perdre mes illusions et je m'intéressais à trouver les conseils d'une école véritable de cultivation. Après lui avoir emprunté Zhuan Falun et l'avoir lu deux fois, j'ai décidé que ce devait être la pratique de méditation que j'avais cherchée pendant des années. Jiang Zemin avait à ce moment commencé à interdire le Falun Gong et les livres de Falun Gong, ainsi je n'ai pas pu trouver d'exemplaire de Zhuan Falun dans aucune librairie. Sans la persécution, j'aurais sûrement pu acheter une copie de Zhuan Falun dans n'importe quelle librairie. Malheureusement, quand j'ai fait connaissance du Falun Gong je n'ai pas eu la bonne fortune d'obtenir ma propre copie de Zhuan Falun. En outre, le bureau public de la sécurité confisquait systématiquement les livres de Falun Dafa partout.

Je ne savais comment réagir à la persécution, parce que je n'avais jamais eu l'occasion d'assister à la méditation de groupe ni à un partage d'expériences. Je n'avais pas encore appris les exercices. Ainsi je n'avais pas la moindre idée de ce que signifiait la clarification de la vérité. J'ai continué ma vie en tant que vendeuse comme d'habitude et cultivé mon XinXing toute seule.

Le 19 décembre 2000, un de mes clients m'a appelé et a voulu me rencontrer. Quand je suis arrivée au bâtiment pour le rendez-vous, j'ai marché vers une salle et j'ai trouvé un bon nombre de gens réunis ensemble. J'ai constaté que ces personnes étaient des pratiquants et elles tenaient une conférence de partage. L'atmosphère paisible et sereine m'a attiré, ainsi j'ai décidé de suivre la conférence pour un petit moment et d'écouter leurs discours. Bientôt après, des cris ont interrompu la conférence, "Halte!" suivi d'un grand nombre d'officiers de police faisant irruption dans le bâtiment. Ils ont emmené tout le monde avec brutalité. J'ai été enlevée aussi. J'étais désemparée par l'attitude si perverse des officiers de police. Je croyais que la police était droite et respectueuse. Maintenant que j'avais rencontré la réalité des policiers chinois, je me suis rendue compte que certains d'entre eux étaient en fait des personnes dépravées portant simplement des uniformes de police.

J'ai appris ensuite que des agents secrets avaient suivi des pratiquants à la conférence et avaient vendu l'information à la police. J'ai vu 20 à 30 policiers gardant l'escalier, le vestibule, et l'extérieur le bâtiment. Il y avait également beaucoup de voitures de police en dehors du bâtiment. Ils ont emmené tous les pratiquants de Dafa au bureau public de sécurité pour l'interrogatoire.

Six pratiquants et moi avons été enfournés dans un véhicule de police et transportés vers un commissariat de police local. Pendant le trajet, j'ai demandé aux pratiquants, que je n'avais jamais rencontré: « Pourquoi est-ce que le bureau public de sécurité nous arrêtent ?» Un des pratiquants de Dafa d'environ 30 ans a dit: « Jiang Zemin est dans cette ville pendant deux jours. Le bureau public de sécurité veut faire plaisir à Jiang, ainsi ils nous arrêtent afin d'améliorer leurs qualifications. »

Les policiers nous ont interrogé tour à tour. Lorsque mon tour est venu, je n'ai répondu à aucune de leurs questions, ni n'ai admis que j'avais appartenu à la soi-disant « organisation de Falun Gong . » Quand les policiers ont vu qu'ils n'obtiendraient aucune réponse de ma part, ils ont dit : « Si vous admettez que vous êtes une pratiquante de Falun Gong, nous vous libérerons immédiatement.» Je suis restée sans répondre. Dans mon cœur je me moquais de cette offre trompeuse. Ne pouvant rien obtenir par leur interrogatoire, les policiers nous ont transférés à vers un autre commissariat de police. Tard dans la nuit, une femme policier d'environ 20 ans s'est montrée très déterminée à me faire admettre que j'avais pratiqué le Falun Gong, mais j'ai refusé de l'admettre. Puis quatre à cinq policiers l'ont rejointe dans l'interrogation. Ils ont martelé la table de leurs poings, se sont égratignés les mains et ont juré afin de m'intimider et de me forcer: « avouez ». Puis soudain, je me suis rendu compte que j'étais une pratiquante de Falun Gong. Je me suis tournée vers les policiers et j'ai dit : « Merci du rappel, autrement je ne l'aurais jamais réalisé ! Je suis une pratiquante de Falun Gong! »

Le 21 décembre 2000, j'ai été transférée encore vers un autre commissariat de police. Pendant l'épreuve entière, mon droit m'a été refusé, je n'ai pas pu faire d' appel téléphonique, je n'ai eu aucun contact avec le monde extérieur. J'ai été complètement isolée du monde extérieur. Le 22 décembre 2000, un officier de police a demandé à quelques autres policiers de me mettre des menottes, et ils m'ont emmenée dans une voiture de police. Sept policiers sont venus avec nous. Ils ne m'ont pas dit qu'où ils m'emmenaient, mais j'étais très paisible et sereine, et n'avais pas peur du tout. A ce moment je n'avais à l'esprit rien d'autre que deux lignes d'un des poèmes du Maître:

« Un grand Arhat dans le monde,

c'est ce que les esprits et les fantômes craignent le plus.»

(« Puissante Vertu » dans Hong Yin)

Il s'est avéré qu'ils m'avaient menottée pour m'emmener à la compagnie pour laquelle je travaillais et ils voulaient fouiller mon bureau. Quand ils ont essayé de lire le contenu d'une disquette, rien sauf des codes mélangés n'est apparu sur l'écran d'ordinateur. Je savais qu'il ne contenait qu'un plan de ventes. Apparemment ces officiers de police n'étaient même pas été autorisés à lire mon plan de ventes. Ils ont été très frustrés de ne pouvoir trouver de preuves contre moi. En outre, mes collègues leur ont dit que: « Vous devez avoir fait une erreur. Mme Liu est une femme merveilleuse et une excellente vendeuse! » Voyant la situation entière tourner à leur désavantage, les officiers de police, embarrassés, ont commencé à calomnier ma réputation devant mes collègues. Mais quand j'ai commencé à me défendre, la police s'est tue, incapable de trouver des faits pour soutenir leurs accusations creuses. J'ai répété ce que je leur avais dit dans la voiture de police: « J'ai le droit de rester silencieuse! Je parlerai si vous trouvez n'importe quelle preuve contre moi! » Leur férocité du début était complètement dégonflée. Nous avons quitté ma société les mains vides. Après ils m'ont amené chez moi, mais ils n'y ont rien trouvé non plus qu'ils puissent utiliser contre moi. Tandis que les officiers de police étaient de plus en plus déçus, j'étais de plus en plus calme et paisible. En fin de compte, ils m'ont mis en détention pendant 15 jours avec la charge fabriquée de « violer l'ordre social ». Après 15 jours, ils m'ont gardée en détention avec l'excuse « d'investigation criminelle ». Tandis que je n'avais violé aucune loi, ces officiers de police avaient violé des douzaines de lois pendant cette brève période. Quoiqu'ils n'aient jamais pu trouver de preuve contre moi, ils me transféraient encore au centre de la détention de la ville. Là, j'ai rencontré un pratiquant de Falun Gong et j'ai officiellement commencé à apprendre les exercices de Falun Gong.

Pendant cette détention illégale, j'ai été complètement isolée du monde extérieur, et j'ai perdu contact avec toutes mes connaissances. Le personnel disciplinaire au centre de détention disait ouvertement, « tous, sauf les pratiquants de Falun Gong, sont autorisés à avoir un avocat ». Pendant cette période, j'ai été enfermé à clef dans la même cellule qu'une pratiquante de Falun Gong, quatre successivement. Avec cette chance d'être dans la même cellule que des pratiquantes, j'ai lentement appris plus au sujet des significations profondes de Falun Dafa. Non seulement moi mais également les autres détenues de la cellule, qui étaient détenues pour vol, trafic de drogue, jeux d'argent, prostitution, etc., elles ont graduellement appris que les pratiquants de Falun Gong étaient des gens avec une moralité élevée. Certaines d'entre elles ont même commencé à apprendre et pratiquer les exercices de Falun Gong avec nous. Une des droguées était une récidiviste. En raison du champ d' énergie du Falun Gong, elle a éliminé son penchant pour les drogues en moins de sept jours. Au début elle était fatiguée et misérable, mais lentement elle a commencé à sourire d'un sourire doux et à revenir à la vie.

Plus tard, les gardes de prison ont ordonné au personnel disciplinaire de me forcer à renoncer au Falun Gong et à écrire un repentir pour avoir pratiqué le Falun Gong, mais j'ai solennellement refusé. Après tout, je n'ai jamais regretté pendant une seconde la pratique du Falun Gong. J'ai déclaré à la garde disciplinaire: «Vous devez me ramener à la maison juste comme vous m'avez amené ici ! » Si j'avais pris vengeance contre les officiers de police, cela aurait signifié que je n'étais pas pratiquante véritable de Falun Gong. Je sentais que je cultivais encore fermement puisque je n'avais pas pris de revanche comme les personnes qui ne cultivaient pas l'auraient fait.

Vraiment, je dois remercier les officiers de police de m'avoir permis de rencontrer des pratiquants de Falun Gong au centre de détention.

Quelques pratiquants ont été transférés au camp de travail obligatoire pour 1-2 ans de détention après mes deux 2 mois de détention. Après quatre mois de détention illégale, la police a été incapable de me forcer à renoncer au Falun Gong, alors j'ai été libérée sans réserve.