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Sortes de tortures auxquelles les pratiquants sont assujettis au 2e centre de détention et au camp de travaux forcés de Changchun

4 octobre 2004 |   Écrit par un pratiquant de Falun Gong en Chine

(Minghui.org)

Inspiré d’un article sur le site de Minghui.org intitulé, « Les pratiquants de Falun Gong de Chine devraient prendre la responsabilité de fournir les faits sur la torture afin d’aider les pratiquants hors de Chine à améliorer le contenu des expositions de torture » [L’article dont il question n’est écrit qu’en chinois], j’aimerais ici décrire différents types de torture dont mes camarades de pratique souffrent au 2e centre de détention de la ville de Changchun (aussi connu sous le nom de centre de détention Tiexi) et au camp de travaux forcés de Chaogou de la ville de Changchun.

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1. Suffocation

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Ce genre de torture est ce que la police chinoise et les gardiens de prison ( ci-après désignés par le mot « bourreaux ») emploient souvent pendant l’interrogatoire des pratiquants (sur la question de production de documentation contenant les faits sur le Falun Gong et de ceux qui y sont impliqués). Les bourreaux mettent la tête du pratiquant dans un sac de plastique pour le suffoquer tout en lui donnant des coups de poings et de pieds ou en lui donnant des chocs électriques par matraques à haut voltage. La sensation de suffocation est effrayant. Les bourreaux retirent le sac plastique après un moment et demandent à la victime s'il veut bien maintenant fournir les informations demandées, ce qui ferait sûrement tomber ses compagnons pratiquants dans les mains des bourreaux. Si la victime refuse de faire ainsi, les bourreaux répètent la suffocation jusqu'à ce que la victime perde connaissance ou meure.

2. Suspendre les pratiquants avec des poids attachés aux chevilles

Voici une autre torture cruelle que la police chinoise et les gardiens utilisent fréquemment. Les bourreaux suspendent un pratiquant environ un pied au-dessus du sol au début, et demandent à la victime s'il va fournir les informations demandées sur ses camarades de pratique. Quand la victime refuse de le faire, le bourreau lie les chevilles de la victime avec une corde et lui attache un poids, une brique par exemple, à l'extrémité de la corde. Le poids sur la cheville ajoute une douleur additionnelle à la victime. Les bourreaux répètent la même question toutes les quelques minutes. Chaque fois que la victime refuse de trahir sa conscience en échange de la fin de la torture, le bourreau ajoute une brique additionnelle aux chevilles de la victime jusqu'à ce que la victime perde connaissance ou succombe à la torture.

3. Attacher avec des cordes: suspendu dans les airs, les mains derrière le dos

“Attacher avec des cordes” est une autre forme de torture dont j’ai souffert de la part des gardiens. Les deux bras attachés derrière le dos, les deux pieds ne touchant pas au sol ou tout simplement le bout des orteils touchant le sol, la victime est suspendue en hauteur par une corde. Lorsque la corde est attachée de façon serrée, la corde coupe la chair du pratiquant ce qui est extrêmement pénible. En tant que punition sévère, cette torture n’est subie que 2 fois tout au plus, sur des criminels qui tentent de s’échapper du centre de détention. Mais les gardiens emploient ce type de torture fréquemment sur les pratiquants de Falun Gong jusqu’à 8 ou 9 fois. C'est vraiment inhumain!

4. Hacher les fesses du pratiquant avec le bord d’une planche

C'est un type de torture que chaque pratiquant nouvellement détenu subit de la part des prisonniers détenus de la prison. Ils enlèvent d'abord les vêtements du pratiquant et lui font courber la tête entre deux barres de métal d'une échelle sur un lit jumeau. Chaque "matelas" est fait de plusieurs planches d'un pouce d'épaisseur et de quatre pouces de largeur. Alors, un détenu hache violemment les fesses du pratiquant en employant le bord étroit d'une planche. Le détenu inflige de ce fait des contusions graves et des dommages aux fesses de la victime en un rien de temps. Cela prend plusieurs jours pour que la victime récupère de ses blessures. Les gardes de camp peuvent voir la torture par la vidéosurveillance, mais ils approuvent silencieusement les crimes de ces détenus.

5. Frapper les tibias avec des barres de métal ou de rotin

Voici une des méthodes de tabassage que les gardiens de camps font subir aux pratiquants de Falun Gong. Les bourreaux flagellent violemment le devant des jambes en se servant de barres de métal ou de rotin gros comme le doigt. Parce qu’il y a moins de chair sur le tibia, la victime souffre de blessures douloureuses. Bien des pratiquants ont été handicapées par cette méthode de torture.

6. Forcer les pratiquants à s’asseoir sur un petit banc pendant de longues périodes de temps

Les bourreaux obligent les pratiquants à se mettre les mains sur les genoux, le dos droit tout en s’assoyant sur un banc pendant 18 heures par jour. Si le pratiquant remue seulement un peu, il sera immédiatement battu et insulté. En raison des longues séances assis sur des bancs durs aux bords pointus, de grosses plaies se forment sur les fesses, ce qui fait très mal. Ils ne peuvent pas uriner normalement en raison de la douleur. Les gardiens ne permettent pas aux pratiquants d'avoir une ventilation normale ou la chance de voir la clarté du soleil. Des pratiquants ont été enfermés tellement longtemps que la gale, les poux innombrables s’accroissent partout sur leurs corps, ce qui devient extrêmement piquant et douloureux. Le pus qui sort de la gale qui s’infecte colle au pantalon et saigne quand ils enlèvent le pantalon.

7. Chocs électriques à haut voltage par matraques électrochocs

Matraque électrochoc (100,000-600,000 volts)

Donner des chocs par matraques à haut voltage est employé très fréquemment dans la torture aux camps de travaux forcés. Les gardiens administrent les chocs sur les parties sensibles du corps en y versant de l’eau pour amplifier l’impact de la torture. Par exemple, les bourreaux versent de l’eau sur la tête d’un pratiquant et ensuite lui donnent des chocs sur le visage et le cou. Le visage de la victime enfle et devient tordu en quelques secondes. Le visage de certains pratiquants est si enflé qu’il n’y a plus qu’une fente étroite pour chaque oeil. C'est une torture épouvantablement cruelle.

8. Obliger un grand nombre de pratiquants à dormir sur une petite plate-forme de bois

Les gardiens de camps font également du sommeil une forme de torture pour les pratiquants. Ils forcent un grand nombre de pratiquants à dormir sur une petite plate-forme de bois. La seule façon de placer tous les pratiquants sur une seule plate-forme est de forcer le pratiquant à se coucher seulement sur un côté toute la nuit durant. D'ailleurs, la tête des victimes dormant sur les rangées chiffres pairs doivent être à une extrémité de la plate-forme tandis que la tête des victimes sur les rangées nombres impairs doivent être à l'extrémité opposée de la plate-forme. Dormir de cette façon cause des douleurs au dos qui s’accroît avec le nombre de nuits dans cette position. Pendant les étés chauds et humides en Chine, l’encombrement sur une petite plate-forme comme des boîtes de sardines est péniblement chaud et suffocant. Aucune victime ne peut s’endormi ou se reposer confortablement de la nuit. Cette torture ajoute un tourment spirituel et physique additionnel des pratiquants de Falun Gong incarcérés dans les camps de travaux forcés..