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Brutalement torturée, Gao Rongrong s’échappe de l’hôpital de la police – Les autorités sont ébranlées

8 novembre 2004 |   Écrit par un pratiquant du Falun Dafa dans la région de Shenyang, province Liaoning

(Minghui.org)

Dans l’après-midi du 5 octobre 2004, la pratiquante du Falun Dafa Gao Rongrong, dont le visage a été défiguré par électrocution avec des matraques électriques utilisées par la police dans le camp de travail de Longshan, ville de Shenyang, province Liaoning, s’est échappée de l’hôpital avec l’aide de bonnes personnes pendant qu’elle était sous stricte surveillance. Nous avons appris que cet incident a ébranlé les hauts rangs à Pékin, dont le Membre du Comité exécutif du Parti communiste Luo Gan, qui est responsable de la persécution du Falun Gong. Il a rapidement donné des directives pour rechercher systématiquement Gao Rongrong, et a mobilisé chaque niveau du gouvernement d’élaborer un plan en conséquence.

La Secrétaire adjoint du Parti de la ville de Shenyang Liu Yaqin a donné des ordres selon lesquels chaque unité de travail doit demeurer vigilante, prendre des actions immédiates, et considérer cette recherche comme une opération prioritaire absolue. Leurs plans incluent des récompenses y compris de l’argent et des emplois pour ceux qui fournissent des informations. Chaque bureau dans chaque ville doit lancer des recherches minutieuses, en focalisant sur les pratiquants du Falun Dafa, les résidences de leurs proches, et des maisons louées. Elle a aussi ordonné que la police trouve une solution à ce cas dès que possible.

L’évasion de Gao en plein jour a ébranlé le régime de Jiang. La police locale a essayé de transférer la responsabilité à une autre personne après cet événement, et a licencié trois gardiens qui la surveillaient, et qui l’ont laissée s’échapper. D’autres policiers impliqués ont aussi très peur de perdre leurs emplois. Puisque la police de la ville de Shenyang n’a pas réussi à remplir sa fonction, le poste de police de la province a décidé de prendre la relève sur la persécution du Falun Gong par la ville de Shenyang. Actuellement, le Bureau 610 de la province est impliqué dans la planification détaillée des recherches minutieuses, et essaie de persécuter davantage les pratiquants dans la région de Shenyang. Ils ont envoyé un nombre important de policiers et du personnel en civil dans toutes les gares ferroviaires, dans les gares maritimes, et les endroits publics, qui seront surveillées 24 heures sur 24. Non seulement veulent-ils arrêter Gao Rongrong, mais ¸aussi les pratiquants qui clarifient la vérité sur le Falun Gong afin d’offrir le salut aux êtres.

Jiang et sa clique ont très peurs du site Internet Minghui (et des versions dans les autres langues comme Clearwisdom). Chaque centre de production d’imprimés du Falun Dafa est une source d’agacements. Le régime cible encore les centres de productions d’imprimés du Falun Dafa et les points de connexion Internet. Bien qu’ils aient dépensé d’importantes sommes d’argent, importé des équipements de surveillance Internet dernier cri, malgré tous leurs essais, ils sont encore incapables de bloquer les nouvelles de Minghui. La vérité provenant de chaque région en Chine afin d’exposer l’atrocité de la persécution est publiée sur Minghui chaque jour. Ils ont même engagé des experts étrangers pour empêcher les pratiquants d’avoir accès au site Internet Minghui.

La jeune femme, Gao Rongrong, qui a refusé de se battre ou d’insulter ses tortionnaires, voulait seulement cultiver le Falun Dafa, et être une meilleure personne. Elle a failli mourir des suites de la torture qui lui a été infligée. Pourquoi a-t-elle suscité tant d’agitation au sein du régime de Jiang ? L’essentiel est qu’ils ont peurs d’être publiquement exposés pour leurs crimes. Une photo numérique du visage de Gao révélant la torture subie et les faits à propos de la manière dont elle a été traitée ont été publiés partout dans le monde. Les gens ayant bonne conscience condamnent Jiang et son régime pour avoir violé les droits humains fondamentaux et les lois internationales. Le régime de Jiang est présenté d’une façon négative. Puisque Gao s’est maintenant échappée, ils ont peur qu’elle s’enfuie du pays et révèle la vérité au monde entier, ce qui brisera davantage l’image fausse que Jiang a fabriquée.

Le 5 octobre 2004, Gao Rongrong s’est échappée de la chambre 533 du Premier hôpital de l’institut médical de Chine, situé dans la ville de Shanyang. Elle s’est échappée de la détention cinq mois après que son visage ait été gravement défiguré.

Plus de faits décrivant comment Gao a été torturée au camp de travail forcé de Longshan, ville de Shenyang

Gao Rongrong a 36 ans et elle travaillait au département de comptabilité du Provincial Luxun Art Institute de Liaoning. Elle était déterminée à pratiquer le Falun Gong, et elle a été arrêtée et envoyée au camp de travail Longshan en juillet 2003.

Le chef adjoint de la division, Tang Baoshan (un homme), et d’autres policiers ont enfreint la loi quand ils ont donné des directives aux autres prisonniers pour torturer et harceler les pratiquants du Falun Gong. Le 26 avril 2004, au 4e étage de la zone de travail du camp de travail de Longshan, la prisonnière Bi Shuhua a battu Gao Rongrong sur la poitrine, le dos et a essayé de l’étrangler. Le policier Teng Jiliang et d’autres ont été témoins des coups infligés à Gao, mais ils n’ont rien fait pour arrêter la violence. Le lendemain Tang Yubao a eu une réunion avec les chefs de groupe des prisonniers, et a même fait des éloges à Bi Shuhua pour avoir battu Gao. Il a dit : « Tu as bien fait, c’est comme ça que tu dois le faire ! » Un autre chef de groupe des prisonniers, Shi Jing (une femme) n’a pas battu Gao, et elle a été insultée pour sa non participation. Tang Yubao lui a dit : « Tu dois faire quelque chose, même si tu dois les frapper au point de leur briser la tête ! »

Dans l’après-midi du 7 mai 2004, Tang Yubao a électrocuté Gao avec une matraque électrique dans le Bureau de la 2e division. Puis, le chef de la 1re division Yue Jun (un homme) a appelé le prisonnier Shi Jing pour qu’il coupe les cheveux de Gao dans le but d’insulter Gao. Yue a dit : « Coupe ses cheveux plus courts devant. » Shi a coupé ses cheveux en les ébouriffant avec une paire de ciseaux. Yue a dit : « Plus court ! » Alors Shi a coupé ses cheveux deux autres fois, jusqu’à ce qu’il ne soit plus possible de les couper plus courts.

Le camp de travail de Longshan a essayé de couvrir leur crime relatif à la défiguration du visage de Gao. Dans la soirée du 7 mai, à 22:00, la police a transféré Gao à l’extérieur en passant par une porte latérale, car ils craignaient que les pratiquants revenant de leur lieu de travail voient ses blessures. Ils ont intensifié la surveillance et sont passés à huit personnes pour surveiller la prisonnière; ils ont arrêté le service de repas à l’extérieur et ont affiché une notice disant « la salle à manger est en construction. » Ils ont aussi contrôlé strictement les visites des familles des pratiquants.

Gao a été emmenée à l’hôpital le 7 mai. Le docteur a demandé comment elle s’était blessée le visage. Gao a répondu qu’elle avait été électrocutée avec des matraques électriques. Le gardien debout à côté d’eux se parlait à lui-même, et de peur d’être impliqué dans ce crime, il a dit : « Je devrais m’habiller en civil plutôt qu’en uniforme. »

Le 14 mai, à l’hôpital de la police situé dans la ville de Shenyang, avant que les proches de Gao lui rendent visite, la police l’a transférée dans la salle au bout du corridor. Ils ont couvert les fenêtres avec des journaux afin d’empêcher les gens de voir son état. À l’intérieur de l’hôpital de l’institut médical, quand les infirmières ont dit à la famille de Gao qu’ils avaient un appel téléphonique, le policier Su Zhizhong a couru pour prendre le téléphone et a menti à la personne qui téléphonait : « Je suis le médecin, » puis il a admis plus tard : « Je suis un policier. » L’employeur de Gao a tenté de lui rendre visite, mais il a été bloqué par la police.

Lors de son premier transfert à l’hôpital de l’Institut médical, l’état de santé de Gao était si mauvais qu’elle devait être portée sur un brancard pour les examens médicaux. Les patients lui demandaient : « Comment ton visage a-t-il été défiguré ? » Les proches de Gao leur répondaient que cela avait été causé par l’électrocution avec des matraques électriques. En raison de leur déclaration, la police leur a grossièrement coupé la parole et ils ont reçu des menaces. Dès qu’ils se sont trouvés dans l’ascenseur, les gens ont posé à nouveau la même question. Le policier Bi Yinhong a brandi son poing en direction de la sœur de Gao pour l’empêcher de clarifier la vérité. La police chassait toujours les gens, mais ces derniers, n’écoutant pas les policiers, ont continué à entourer Gao. La police a hurlé aux gens plusieurs fois. Finalement, le chef adjoint de la salle de l’hôpital Liang Zhen (une dame) a dit : « C’est l’électrocution avec des matraques électriques qui l’a blessée ! Ensuite, le policier Su Zhizhong et une policière Wang Chunmei ont déclaré à haute voix dans le corridor : « Nous l’avons électrocutée avec des matraques électriques ! Nous avons fait cela ! »