- Une entrevue avec l'avocat des plaignants

(Minghui.org)

Le 8 novembre 2004, l'avocat Lana Han a officiellement engagé des poursuites en diffamation contre deux journaux chinois - la Presse chinoise et le Quotidien Sing Tao – à la cour suprême des États-Unis au nom des pratiquants de Falun Gong de New York. Elle a discuté du cas dans une entrevue avec des journalistes du site Clartés et Sagesse.

La « liberté de la parole et de la presse », comme indiqué dans le premier amendement de la Constitution des États-Unis, ne protège pas les médias qui sont des porte-parole pour le régime dictatorial de Jiang. Le régime de Jiang a persécuté le Falun Gong aux États-Unis, en particulier dans la ville de New York, en contrôlant les médias chinois à l'étranger et en propageant des faux incitant les communautés chinoises à l'hostilité et à la haine envers le Falun Gong. La liberté de la presse dans les sociétés libres est précieuse. Aux États-Unis, qui ont été fondés sur les principes de la démocratie et de la liberté, ce droit est garanti par le premier amendement de la Constitution.

Cependant, Jiang Zemin a lancé une campagne de génocide contre les pratiquants de Falun Gong par les méthodes du lavage de cerveau et de la torture physique. Dans cette persécution sanglante contre le Falun Gong, les deux journaux chinois mentionnés ci-dessus ont fréquemment calomnié le Falun Gong et exploité leur crédibilité en tant que presse pour soutenir la persécution. Ils ont délibérément déformé les faits, mélangé le bon et le mauvais, propagé la haine et trompé les lecteurs. Leurs reportages irresponsables ont bercé la conscience des personnes et endommagé la recherche de reportage véridique.

Au cours des trois premières années, depuis le début de cette persécution, La presse chinoise a publié plus de 300 articles cruellement diffamatoires contre le Falun Gong -- environ un tous les trois jours. Plusieurs de ces articles étaient des réimpressions de ceux publiés par l'agence de presse Xinhua et par l’agence de presse officielle de la Chine. Le contenu diffamatoire édité par La presse chinoise tient en quatre catégories :

1) Des reportages sur des activités anti-Falun Gong parrainée par l'ambassade de Chine à New York ou par des organismes soutenant le Parti communiste chinois (PCC).

2) Des reportages diffamatoires et injurieux sur les activités des pratiquants de Falun Gong de la ville de New York, dont les expositions anti-torture et leurs efforts contre la persécution.

3) Des réimpressions d'articles de la propagande du PCC, comme des reportages sur l'auto-immolation (1) mise en scène par le gouvernement et des prétendus cas de meurtre.

4) Des articles dogmatiques remplis d'accusations injustifiées.

Le Groupe de technologie de la Chine mondiale, à responsabilité limitée (enregistré aux Bermudes), est affilié avec le Quotidien Xing Tao et a des liens étroits avec le Quotidien du Peuple et l'agence de presse Xinhua, média officiel du gouvernement chinois. La Chine mondiale est directement impliquée dans le contrôle du contenu en ligne de l'agence de presse Xinhua. Le 20 septembre 2001, environ une semaine après l'événement du 11 septembre, le Quotidien Xing Tao a édité un article sur une page entière intitulé, « les religions radicales prônent la destruction du monde ». Dans la légende d'une photographie en couleur de pratiquants de Falun Gong en train de méditer, le Quotidien Xing Tao a imprimé des mensonges pour tromper les lecteurs. La presse chinoise a également édité le même jour un article calomniant le Falun Gong.

Le régime de Jiang a non seulement fabriqué sans retenue des rumeurs pour diffamer, calomnier et dénaturer le Falun Gong en Chine, mais il a également prolongé ses griffes venimeuses à la communauté internationale et diffusé des mensonges sur le Falun Gong aux principaux médias internationaux.

Si nous apprécions la liberté de la parole et de la presse dans une société démocratique, nous devons sauvegarder notre liberté. En d'autres termes, pour apprécier notre liberté et nos droits, nous devons respecter la liberté et les droits des autres. Aux États-Unis, le Falun Gong est un groupe légitime protégé par la loi. Le premier amendement protège les libertés de croyance et d'assemblée des pratiquants de Falun Gong. La presse chinoise et le Quotidien Xing Tao sont devenues des machines de propagande à l'étranger de Jiang pour calomnier le Falun Gong. Ils ont délibérément propagé des mensonges et des tromperies, incité à la haine contre le Falun Gong et empêché les gens de juger le Falun Gong objectivement et indépendamment.

La presse chinoise et le Quotidien Xing Tao ont renoncé à leurs responsabilités en tant que médias objectifs dans une nation démocratique. Par conséquent, le premier amendement de la constitution ne devrait pas les protéger.

Ref: http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/7/19/50410p.html

Le 10 décembre 2004

Note:

(1) Au sujet de « l'auto-immolation » se référer à

 http://www.clearwisdom.net/emh/special_column/self-immolation.html

Traduit au Canada le 22 décembre 2004