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Plus de détails sur la mort du pratiquant de Dafa, M. Liu Yan du Comté de Qing’an, Province de Heilongjjiang

22 mars 2004

(Minghui.org)

M. Liu était né en 1969 et était un pratiquant de Dafa du Comté de Qing’an, Province de Heilongjiang. Il a été congédié d’une compagnie de matériel électronique et opérait un petit magasin comme entreprise privée. Après le 20 juillet 1999, en raison d’une détention prolongée, de grèves de la faim, de torture brutale et de traitements inhumains, la santé de Liu Yan a été sévèrement endommagée. Après avoir été relâché du Camp de Travaux Forcés de Suihua et avoir été soigné à l’hôpital pendant plusieurs mois, il a fini par mourir le 21 juillet 2002 en raison des blessures causées par la persécution.

Yan Liu a commencé la pratique du Falun Dafa au printemps 1996. Avant juillet 1999, il était l’assistant au site de pratique de Qing’an. Depuis le commencement de la pratique du Falun Dafa, il était toujours diligent dans sa pratique et sa croyance. Donnant de son temps à sa communauté, il nettoyait volontairement les toilettes publiques près de sa maison et ce, chaque jour pendant plusieurs années. Il le faisait sans égoïsme, pour le bien-être des autres.

Après le début de la suppression du Falun Gong, le 22 juillet 1999, Liu Yan est allé aux bureaux du gouvernement de la province de Heilongjiang dans la ville de Harbin pour protester pacifiquement. Il a été renvoyé au comté de Qing’an et a été détenu illégalement par le département de police du comté pendant plus de 20 jours. Le département de propagande du comté a écrit un article qui diffamait le Falun Gong et il a forcé Liu Yan à le lire, contre son gré, à la télévision. Il ne l’ont pas relâché jusqu’à ce qu’il ait enduré une grande souffrance psychologique pour avoir écrit un article allant contre sa croyance.

Le 29 octobre 1999, Chang Shijun, le chef de la station de police de Zhongxing, le directeur Wei Shuguo et d’autres policiers ont arrêté Liu Yan une seconde fois et l’ont détenu au centre de détention du comté. Il n’avait droit qu’à deux repas par jour, chacun comprenant un morceau de pain de maïs à la vapeur et un bol de soupe aux légumes congelés. Il y avait beaucoup de sable et de grès dans le pain de maïs à la vapeur et il n’était pas complètement cuit; après que la soupe aux légumes ait reposé quelques instants, elle se séparait en soupe aux légumes au-dessus et sable et vase en dessous. Durant le jour, 17 à 18 personnes étaient entassées dans une pièce sous surveillance mesurant moins de 20 mètres carrés. Tout le monde était forcé à s’asseoir les jambes croisées et le dos droit, sinon ils étaient abusés verbalement ou battus. Il n’y avait pas de lumière du soleil dans la pièce et c’était sombre et humide. La nuit, ils ne pouvaient que dormir que la tête aux pieds de d’autres détenus sur une base de lit qui faisait moins de 10 mètres carrés. Si quelqu’un se levait pendant la nuit pour aller aux toilettes, au retour son espace était pris. Liu Yan a été détenu dans un environnement si rude pendant 72 jours. Il a souffert de tortures physiques et mentales extensives. À la fin de juin 2000, un autre grand groupe de pratiquants de Dafa est allé à Beijing pour en appeler au gouvernement. Le 29 juin, le député directeur politique du département de police de comté Wang Zhilong a envoyé des policiers pour arrêter Liu Yan pour la troisième fois pour l’amener à la station de refuge du comté. De l’initiative du chef de la station de police du comté de Zhongxing, Chang Shijun a fouillé la maison de Liu Yan, a viré les chambres à l’envers et blasphémait tout en saccageant la maison. (Chang Shijun est extrêmement vicieux. Il a arrêté et battu brutalement des pratiquants répétitivement et il a confisqué leurs biens plusieurs fois. Peu importe si c’était le jour ou la nuit, il a pénétré et a saccagé les maisons des pratiquants sans procédure légale. En 2002, Chang Shijun est mort d’un cancer.)

Depuis le début de la persécution du Falun Gong, le 20 juillet 1999, le comté de Qing’an a arrêté Liu Yan chaque fois qu’ils craignaient que des pratiquants de Falun Gong aillent à Beijing pour contester. Pendant la période où il était détenu dans les cellules de détention du comté, parce qu’il cherchait à trouver un environnement pour étudier les enseignements du Falun Dafa et pratiquer les exercices, il a été fouillé plusieurs fois et ses livres furent confisqués. En août 2000, Liu Yan et cinq pratiquants de Dafa détenus ont commencé une grève de la faim pour protester. Après le troisième jour de grève de la faim, Wang Zhilong a incité un groupe de gens à sortir de force Liu Yan de la pièce de surveillance pour le battre violemment, sans tenir compte du fait que son corps était déjà très faible. Ils l’ont verbalement abusé et l’ont battu au sol. Ils ont laissé Liu Yan sous un soleil de plomb pour le punir et il a été battu jusqu’à ce qu’il perde conscience.

Le 28 novembre 2000, dans le but de protester la détention prolongée qui durait depuis cinq mois, les pratiquants ont commencé une grève de la faim ensemble. Wang Zhilong a sorti Liu Yan et les autres et a utilisé des bâtons de bambou pour les battre. Il les a aussi insulté et nourri de force. Les pratiquants étaient attachés à des chaises et immobilisés. Wang Zhilong, Ma Jiang et deux autres policiers ont pincé leurs joues et leurs nez pour ouvrir leurs bouches de force et ont utilisé des cuillères de métal ou d’autres durs objets pour séparer les dents et les nourrir de force, amenant presque, les pratiquants à suffoquer. Les dents de certains sont devenues branlantes, les deux joues avaient des lésions, leurs bouches saignaient et étaient extrêmement douloureuses. Liu Yan a déjà ingéré de force une substance de sel et d’un peu d’eau et le liquide est allé dans ses poumons, le faisant tousser et cracher du sang.

Le cinquième jour de la grève de la faim, les pratiquants se sont fait injecter une substance inconnue contre leur volonté que la police disait être du glucose. Les injections ont fait que tous les pratiquants ont montré des symptômes alarmants. Liu Yan déféquait du pue et du sang. Les menstruations de certaines pratiquantes de Dafa étaient devenues vertes foncées ou noires. Certains ont perdu l’ouïe d’une oreille et saignaient de l’oreille et ils vomissaient du sang. Certains des pratiquants ont bu de l’eau immédiatement après avoir été relâché et ils ont uriné un liquide noir qui ressemblait à de l’encre noir. Après que Liu Yan ait fait la grève de la faim pendant huit jours, il était très faible et sa vie était en danger. Le gouvernement du comté ne voulait pas être responsable de sa mort, alors ils l’ont relâché. Ils ont tout de même envoyé des gens pour le surveiller chez lui.

Le 17 janvier 2001, Liu Yan et plus de dix pratiquants de Dafa sont allés à la campagne pour distribuer du matériel de clarification de la vérité. La police du Village de Fazhan dans le comté les ont arrêtés et envoyés à la division de patrouille de police du comté. Wang Zhilong, le chef de la section politique de sécurité du département de police du comté Ye Guilin, le directeur de la division de patrouille de police de comté, Pang Shuxian, le policier Shang Man, Tang Hongda et d’autres ont utilisé de la cordelette pour attacher Liu Yan et deux autres pratiquants qui étaient en grève de la faim, les ont menottés derrière leur dos et les ont pendus, frappant leurs visages, leur donnant des coups de pieds avec des bottes de cuir et frappant leurs côtes avec des objets durs. Ils ont épuisé toutes les méthodes de torture brutale de 9h :00 le matin à 4h :00 le matin suivant. En premier, ils ont battu un pratiquant de Dafa au sol, ont arraché les vêtements au-dessus de sa taille et ont commencé à «serrer la corde» (1). Même pendant cette torture, Wang Zhilong et d’autres ont pris deux bouteilles de bières et les ont insérées entre la cordelette et le dos des pratiquants, rendant la corde encore plus serrée. Wang Zhilong n’a pas desserré la corde avant que la personne ne soit presque morte. Ensuite, Wang Zhilong a insulté et a donné des coups de pieds au pratiquant de Dafa qui s’est effondré par terre. Ils leur a donné des coups de pieds et les a battu et quand il s’est senti fatigué, Pang Shuxian a continué de battre les pratiquants. Après les avoir battu pour un moment, ils ont changé de méthode de torture pour infliger un châtiment appelé «piloter un avion», dans lequel les deux jambes sont séparées à l’extrême, le corps est penché vers l’avant à plus de 90 degrés et les deux bras sont levés vers l’arrière dans une position extrême. Après un laps de temps, les jambes et le bas du dos deviennent fatigués et tremblent de douleur et les bras ne peuvent plus être maintenus en position et ils commencent à baisser. Toutefois, si un pratiquant ne pouvait maintenir la position et que ses bras commençaient à tomber, Pang Shuxian utilisait un manche à balai pour frapper les mains et le dos des pratiquants. Wang Zhilong frappait alors les jambes des pratiquants les faisant ainsi tomber. Étant donné que les bras des pratiquants étaient en extension derrière eux, les pratiquants ne pouvaient amortir leur chute. Alors ils tombaient sur leur figure directement sur le plancher de ciment. Ensuite Wang Zhilong écrasait les mains des pratiquants avec ses bottes de cuir.

Le pouce du pratiquant de Dafa Liu Yan a été attaché jusqu’à ce qu’il soit blessé et non fonctionnel. Un pratiquant de Dafa a vomit du sang après avoir été battu et tous ont été si sévèrement battus que leurs corps étaient couverts de blessures et leurs visages étaient enflés et déformés. Quelques pratiquants de Dafa ont débuté une grève de la faim pour protester fermement contre la brutalité. Toutefois, Wang Zhilong avait peur que les familles apprennent les détails des tortures contre leurs êtres chers, alors il a secrètement envoyé Liu Yan et cinq autres pratiquants de Dafa au camp de travaux forcés de Suihua pour hommes et les femmes furent envoyées au camp de travaux forcés de Shuanghe à Qiqihar. Les transferts furent effectués le cinquième jour de la grève de la faim des pratiquants. Cela s’est fait sans procédure légale et sans aviser les familles. En raison des sévères blessures de Liu Yan, le camp de travail a refusé de l’accepter. La police a réussi à pouvoir faire détenir Liu Yan dans le camp à travers une faveur faite par une personne contact dans le camp de travail. Liu Yan a été condamné à une peine d’un an et demi. Dans le camp de travaux forcés, Liu Yan a fait une grève de la faim de 21 jours pour protester contre son traitement. En raison de son emprisonnement prolongé, de ses grèves de la faim pour protester, des punitions brutales et tortures, l’esprit et le corps de Liu Yan étaient gravement endommagés. Son corps est devenu extrêmement maigre et faible, ses pieds étaient enflés, il est devenu fiévreux et il a commencé à tousser et à vomir du sang. Ses poumons ont commencé à enfler et sa vie était en danger. Les autorités du camp de travaux forcés de Suihua avaient peur d’avoir à prendre la responsabilité pour sa mort, alors elles ont contacté les membres de sa famille pour qu’ils le ramènent à la maison. Cependant, le «Bureau 610» a refusé de le recevoir, alors Liu Yan a été envoyé contre son gré par le camp de travaux forcés sur une grande distance à la maison de son frère et de sa sœur à Changchun, Province de Jilin. Son frère et sa sœur l’ont immédiatement envoyé à l’hôpital pour qu’il reçoive des soins. Il a été hospitalisé pendant plusieurs mois, ce qui a coûté à la famille des dizaines de milliers de Yuan en frais médicaux. En raison de la sévérité de ses blessures, il est finalement mort le 21 juillet 2002, à l’âge de 34 ans.

Le commerce de Liu Yan n’a pas pu fonctionner normalement en raison de sa détention prolongée et il a dû fermer. Sa mort injuste a causé un sévère deuil à sa mère. Plus tard elle est devenue très malade et handicapée. L’enfant et la femme de Liu Yan survivent toujours, mais ils ont de grandes difficultés en raison de sa mort.

Unités et individus responsables pour les atrocités contre les pratiquants de Dafa :

Heilongjiang Province Suihua Forced Labor Camp
Heilongjiang Province Qing'an County "610 Office"
Qing'an County Police Department, Heilongjiang Province
Qing'an County Refuge Station, Heilongjiang Province
Heilongjiang Province Qing'an County Detention Center
Heilongjiang Province Qing'an County Patrol Police Division
Heilongjiang Province Qing'an County TV Station
(A fabriqué et diffusé des émissions diffamant le Falun Dafa)
Heilongjiang Province Qing'an County Zhongxing Police Station
Heilongjiang Province Qing'an County Fazhan Township Police Station
Heilongjiang Province Qing'an County Police Department deputy political secretary: Wang Zhilong
(Présentement le vice-président du Département de Police de Qing’an)
Heilongjiang Province Qing'an County Political and Security Section Head: Ye Guilin
(A reçu la rétribution karmique et est mort d’un cancer du foie en janvier 2003)

Heilongjiang Province Qing'an County Zhongxing Police Station Chief Chang Shijun

(A reçu la rétribution karmique et est mort d’un cancer des poumons en 2002)
Heilongjiang Province Qing'an County Patrol Police Division Director: Pang Shuxian
Heilongjiang Province Qing'an County Patrol Police Division: Tang Hongda
Heilongjiang Province Qing'an County Refuge Station Chairperson: Ma Jiang (Maintenant retraité) Heilongjiang Province Qing'an County Zhongxing Police Station Director: Wei Shuguo
Heilongjiang Province Qing'an County Zhongxing Police Station police: Gao Feng

(1)Serrer la corde : la méthode de torture «serrer la corde» utilise une corde de chanvre trempée dans l’eau de la grosseur d’un doigt. Les persécuteurs l’attachent autour du cou et des bras des pratiquants de Dafa. Pour maximiser la douleur, ils dénudent souvent les pratiquants, conservant seulement les sous-vêtements. Habituellement, trois persécuteurs travaillent ensemble pour effectuer cette torture. Quand la corde atteint les poignets, elle est serrée. Ils tirent les mains du pratiquant derrière son dos, les deux bouts de la corde sont insérés à la portion de la corde autour du cou, ensuite deux persécuteurs tirent avec force les deux bouts de corde le plus fort qu’il peuvent et les attachent ensuite. À ce moment, la circulation sanguine est coupée et la victime expérimentera des battements de cœur accrus, de la douleur terrible dans les deux bras et dans l’espace de quelques minutes une forte sudation.

Pour s’assurer que la corde soit aussi serrée que possible, les persécuteurs insèrent des bouteilles de vitre et des bâtons de bois sous les poignets des pratiquants, alors la corde s’imprègnent profondément dans la peau. En même temps, ils frappent le visage du pratiquant et lui donnent des chocs électriques. Chaque session de «serrer la corde» dure de 10 à 20 minutes. Après que la corde soit desserrée, la victime ne sent plus ses bras, il prend beaucoup de temps avant que la sensation revienne. Pour ceux qui ont expérimenté cette torture, leurs bras deviennent souvent non fonctionnels ou ils ne peuvent plus lever leurs bras ou en perdent certaines fonctions. Les marques sur les bras laissées par la corde ne disparaissent habituellement pas avant un ou deux ans.

12 février 2004