(Minghui.org)

Pour tirer profit du travail d’esclave, le camp n°1 de travaux forcés pour femmes du Shandong est devenu le partenaire de plusieurs fabriques préparant des articles pour l’exportation, dont des couvre-lits, des sacs en plastique collés et des logos à la mode, à coudre sur le produit final. Les pratiquantes de Falun Gong ont été asservies dans un environnement de travail terrible, elles en souffrent aussi bien physiquement que mentalement.

Les pratiquantes de Falun Gong de la brigade n°5 ont le plus souffert. Leur atelier est situé au sous-sol. Le plafond est bas, il y a des tuyaux partout et les eaux usées ruissellent sur le sol. Il y a six machines à coudre électriques industrielles et plus d’une dizaine de machines à coudre manuelles (à pédales) installées sur huit planches de travail. Chaque planche fait plus de dix mètres de long. La sortie de l’atelier au sous-sol est alignée sur les seaux des toilettes. Il n’y a pas de couvercle sur les toilettes. L’odeur de l’urine et d’autres odeurs fétides donnent le vertige à tout le monde. Pendant toute la journée de travail, en plus du bruit des machines à coudre, les pratiquantes souffrent aussi du bruit d’autres machines dans la cuisine juste en-dessus.

Les pratiquantes de Falun Gong ont été forcées à travailler dans ce lieu en sous-sol, de douze à quinze heures par jour. Elles ne voient jamais la lumière du jour ni ne peuvent respirer de l’air frais. Le bruit atteint les 200 décibels. Presque toutes les pratiquantes ont fait l’expérience d’une détérioration de leur condition physique. Beaucoup souffrent de maux de tête persistants, elles ont pris froid et ont des problèmes digestifs. Toutes souffrent de détérioration de l’ouïe et d’une diminution de la vue. Elles se sont plaintes à plusieurs reprises auprès des autorités et ont demandé une pause de dix minutes après le repas de midi et du soir afin de pouvoir respirer l’air frais dehors. Les officiers Niu Xuelian et Zhao Jie, en charge de la brigade, ont rejeté la demande des pratiquantes.

Ce camp de travaux forcés a été classifié comme « un service national exemplaire ». La police peut allonger les heures de travail arbitrairement. Si le quota n’a pas été atteint, les pratiquantes sont soumises aux coups de la police, les crédits de travail accumulés sont déduits et elles sont menacées d’avoir leur peine de prison illégalement prolongée. Celles qui sont gardées en prison ont été complètement privées de leur dignité et de leur liberté en tant qu’être humain.

Traduit en Europe le 18 avril 2004