Par un pratiquant de Dafa en Chine continentale

(Minghui.org)

Il y a quelques jours, je suis allé à la campagne pour distribuer des dépliants clarifiant la vérité sur le Falun Gong. J'ai rencontré une vieille personne qui m'a raconté une histoire de cultivation. J'ai été très touché, alors je l'ai écrite. J'espère qu'elle puisse aider les pratiquants qui n'ont pas avancé pendant la rectification de la loi.

Il était une fois une gentille vieille dame. C'était une bouddhiste végétarienne qui cultivait chez elle. Un jour, alors qu'elle était en train de lire un texte sacré chez elle, elle a entendu quelqu'un vendre de l'encens. Elle est sortie pour en acheter, dans le but de pouvoir montrer plus tard son respect envers le Bouddha. Une fois dans la rue, elle a vu que le vendeur d'encens était un moine bouddhiste. La vieille dame était enchantée. Elle pensait qu'il devait y avoir un lien supérieur et prédestiné de pouvoir acheter à un moine. Elle a salué le moine et lui a dit : « S'il vous plaît, pesez deux jin (jin est une unité de mesure équivalent à environ ½ kg.) d'encens. » Le moine a saisi une poignée d'encens dans sa poche et a dit : « Ceci pèse deux jin. » La vieille dame ne l'a pas cru. Elle a voulu le peser chez elle avant de payer. Le moine a dit : « Allez-y, faites comme bon vous semble. » La vieille dame a pris l'encens chez elle et elle l'a pesé. Le poids était d'exactement trois jin. Elle a pensé : « Puisqu'il a dit que c'était deux jin, je vais lui donner l'argent pour deux jin. Il ne le saura de toute façon pas. » Elle est sortie et a dit au moine : « Maître, vous avez de très bons yeux. Cela faisait exactement deux jin. » Le moine a accepté l'argent de la vieille dame pour deux jin d'encens et il est parti en direction de l'ouest.

Il y avait une auberge non loin de là. Le moine est entré pour s'y reposer. Une fois assis, il a acheté une bouteille de vin et du jambon grillé. Il a bu et mangé tout seul. La vieille dame a rangé l'encens. Elle exultait d'avoir gagné quelqu'avantage temporel. Après avoir brûlé un peu d'encens et prié le Bouddha, elle est allée rendre visite à un voisin. Elle est passée devant l'auberge et a vu le moine mangeant de la viande et buvant du vin tout seul. Elle a trouvé cela étrange et a pensé : « Est-ce que c'est bien d'avoir acheté de l'encens à un moine de ce genre et d'avoir ensuite brûlé l'encens pour le Bouddha ? » Elle a marché vers lui et l'a salué : « Un moine devrait suivre les préceptes et se concentrer sur la cultivation. Vous êtes un moine. Pourquoi mangez-vous de la viande et buvez-vous du vin ? Êtes-vous un faux moine ? » Le moine n'a pas du tout été fâché en entendant cela. Il a souri et a dit : « Madame, vous cultivez votre parole, mais pas votre coeur ! Vous m'avez trompé en me prenant trois jin pour deux. Le vieux moine cultive son coeur, pas sa bouche. Je mange de la viande et je bois du vin. » La vieille dame se sentait très honteuse et s'est fait de grands reproches. Elle a réfléchi pendant un bon moment et elle voulait demander plus de conseils. Mais quand elle a levé les yeux, il n'y avait là plus personne d'autre. Elle a réalisé que c'était un Bouddha qui était descendu pour l'éveiller. Elle est tombée à genoux pour prier. Depuis lors, la vieille dame s'est éveillée. Elle a un coeur droit et cultive au nom de la divinité. Après quelques années, elle a réussi sa cultivation.

Aujourd'hui, la rectification de la loi avance rapidement et fermement. Elle balaie les forces anciennes malveillantes et perverses, les mains noires et les diables pourris. La vitesse est comme 1'600 km. par jour. Le temps que le Maître nous a donné pour bien faire les trois choses – étudier la Loi, clarifier la vérité et envoyer la pensée droite – s'amenuise chaque jour. Le temps écoulé ne reviendra pas. Mais nos coeurs ayant des attachements ont-ils été nettoyés et corrigés jour après jour ? Nous sommes-nous améliorés encore et encore chaque jour ? Avons-nous fait ce que le Maître nous a dit de faire pour la divinité pendant la rectification de la loi ?

Il y a quelques pratiquants dans ma région qui n'ont pas encore avancé. Ils ne comprennent pas la Loi sur la base de la Loi. Ils n'utilisent pas la Loi pour chercher la raison pour laquelle ils n'arrivent pas à travailler dur dans la cultivation. Au contraire, ils se restreignent eux-mêmes avec des pensées de gens ordinaires, comme « ne pas rechercher le succès et simplement s'assurer de ne pas faire d'erreurs ». Ils ne font même pas activement ce qu'ils pourraient faire individuellement pour la rectification de la loi. Ils ne veulent simplement pas avoir de problèmes, aller dans un camp de travail ou écrire les « trois déclarations de repentir ». Ils ne pensent pas au fait qu'ils sont des disciples de Dafa de la période de la rectification de la loi et ils ne réfléchissent pas à leurs responsabilités. Peut-on les qualifier de disciples de Dafa ? Notre grand Maître peut-il les amener à la maison ?

Assistons le Maître dans la rectification de la loi, offrons le salut aux gens, éliminons tout ce qui est pervers et achevons notre cultivation ! Pratiquants, faisons ce que nous pouvons ! Nous n'avons la contrainte d'aucun formalisme pour assister le Maître dans la rectification de la loi. Peu importe si une chose est grande ou petite. Peu importe votre âge. Faites simplement ce que vous pouvez et il n'y aura aucun obstacle que vous ne puissiez surmonter ! Quand vous aurez véritablement fait votre premier pas, vous vous sentirez très naturel. Quand vous aurez renoncé à tous vos attachements, vous vous sentirez très à l'aise.

En tant que disciples de Dafa, disciples de Dafa pendant la période de rectification de la loi et aussi en tant que pratiquants surpassant les gens ordinaires, nous ne pourrons jamais rembourser la magnificence infinie que le Maître nous a donnée. Aujourd'hui, alors que le Maître et Dafa sont diffamés, comment ne pouvons-nous pas véritablement avancer de notre propre initiative ? Pour notre engagement préhistorique grandiose, abandonnons tous les attachements, renforçons notre pensée droite et assistons le Maître dans la rectification de la loi.

Traduit en Europe le 14 mai 2004