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Les gens de la sécurité de l’hôpital kidnappent un médecin, la police bat un ami qui lui vient en aide

11 juillet 2004

(Minghui.org)

Par les pratiquants de Dafa en Chine

Mme Wang Qihui est un médecin à la retraite de l’Hôpital Médical Chinois, dans la Province de Yunnan. Depuis le début de la persécution du Falun Gong le 20 juillet 1999, la police et l’unité de travail la surveillent. Les jours fériés ou les jours soi-disant sensibles, les travailleurs pour la sécurité de l’hôpital l’amènent et l’emprisonnent à l’hôpital. En 2002, elle a été amenée à l’hôpital psychiatrique de Kunming et a souffert d’une brutale torture physique et mentale, lors du soi-disant « traitement ».

Le 20 avril 2004, la section de la sécurité de l’hôpital a voulu encore l’emprisonner. Ils ont déclaré que si elle refusait qu’ils l’attacheraient. Les amis de Wang Qihui, un couple M. Li Kunping et Mme Li Qian ont entendu la nouvelle et sont arrivés au foyer de Wang avec leur enfant de deux ans. En voyant des gens de l’hôpital traîner Wang pour l’amener, Li Qian leur a dit : « Vous ne devriez pas l’attacher. » Quelqu’un de l’hôpital a dit : « Nous représentons le gouvernement. Il y a un document du gouvernement qui demande de mettre les pratiquants du Falun Gong sous contrôle. Alors nous allons l’amener à l’hôpital. » Li Qian a demandé : « Dans ce cas, montres-moi ce document! » Ils ont répondu : « Vous n’êtes pas de notre hôpital. Pourquoi devrions-nous vous le montrer? » M. Li Kunping a dit : « Vous ne pouvez pas faire une chose pareille! » Les gens de l’hôpital lui ont demandé : « « Qui es-tu? Ne te mêles pas de nos affaires. » Li Qian a répondu : « Nous sommes des amis de Wang Qihui. Elle nous a demandé de venir. » Wang Qihui a dit : « Les jours de congé ou les dates sensibles, on m’amène toujours à l’hôpital et on me met sous arrestation. Même si je demande pour aller brièvement à la maison, ce n’est pas permis. Je ne veux pas partir. » Les gens de l’hôpital ont dit : « Nous l’avons attaché pour lui faire peur. C’est juste une technique. »

Li Qian a dit aux gens de l’hôpital : « Vous ne respectez pas les droits humains. Amener quelqu’un, comme ceci, ne peut se faire que par des organisations qui exécutent la loi avec des documents officiels. Si votre unité de travail veut qu’elle y aille, cela devrait être son propre choix. Vous ne pouvez pas la traiter de cette façon. C’est contre la loi. » Un homme de l’hôpital a dit : « Connais-tu la politique du gouvernement? Pour un pratiquant du Falun Gong, il n’y a pas de droits humains ! Vous partez tout de suite, ou nous vous rapporterons à la police. » Li Qian a dit : « S’il vous plaît, montrez moi le document, alors tout sera arrangé ». Les gens de l’hôpital ont dit : « Vous êtes un faiseur de troubles de Falun Gong. Nous allons vous rapporter à la police. » Li Kunping a dit : « Allez-y, rapportez les. C’est mieux. » Les gens de l’hôpital ont dit : « Si Wang Qihui faisait quelque chose, les chefs de l’hôpital seraient impliqués et ils auraient des ennuis. »

Puisque l’enfant voulait manger, Li Kunping a amené l’enfant pour acheter de la nourriture. A ce moment, une personne de l’hôpital avec des policiers lui a bloqué le chemin. En le pointant du doigt la personne a dit à la police : « C’est lui. » Il a commencé à semoncer : « Je crois que vous êtes le chef du Falun Gong. » La police n’a pas montré ses papiers d’identité et ni ne lui a demandé ce qui était arrivé. Ils ont ordonné à Li Kunping de monter dans l’auto de la police. Li Kunping a refusé. Alors quelques policiers sont venus et ont poussé Li Kunping dans l’auto. Li a crié : « Faites attention à l’enfant. » Un policier a attrapé l’enfant. D’autres ont forcé les bras de Li derrière son dos et lui ont étroitement pressé la tête contre le siège de l’auto. Après l’avoir fouillé, ils lui ont enlevé sa ceinture et s’en sont servi pour lui attacher les mains derrière le dos. Il y en un qui lui tenait la tête et d’autres la taille et le dos. Li ne pouvait pas respirer et a subi plusieurs blessures à la tête, à la taille, aux bras et aux jambes. Li Kunping a crié : « Vous n’avez pas le droit de faire çà ! Je ne peux plus respirer ! La police voyant qu’il pouvait encore parler lui a pressé la tête encore plus durement et plus férocement. Ils ont interdit à Li de dire un mot de plus. Alors un des policiers a voulu piétiner le pied de Li, mais à la place, il a piétiné le pied d’un autre policier qui tenait Li. En même temps que les policiers s’occupaient de Li Kunping, d’autres policiers sont arrivés à la maison de Wang Qihui. L’un d’entre eux a réprimandé très fort et grossièrement Li Qian et Wang Qihui. Deux heures plus tard, Li Kunping était amené au commissariat de la police. Il a été attaché avec les mains derrière le dos et a été forcé de se tenir droit. Le supplice a duré deux heures.

Le 21 juin 2004

Date de Parution : 6/7/2004

Traduit au Canada le 8/7/2004