(Minghui.org)

Durant la session de la Sous Commission sur la Promotion et la Protection des Droits humains de la Commission des Droits de l’Homme des Nations Unies, qui s’est tenu à Genève du 26 juillet au 13 août 2004, la Présidente de la « Worldwide Organization for Women » a pris la parole sur la question de la persécution des familles de pratiquants chinois de Falun Gong et de leurs enfants au point 6 sur la question des femmes et des Droits humains . Plus bas se trouve un bref résumé de son discours.

et la Protection des Droits de l’Homme

56ème session 26 juillet – 13 Août 2004

Item 6 : Question spécifique des droits de l’homme

             a) Les femmes et les droits de l’homme

Le préambule à la Convention sur les Droits de l’Enfant déclare que « la famille, en tant que groupe fondamental dans la société et environnement naturel pour la croissance et le bien-être de tous ses membres et en particulier des enfants, devrait offrir la protection nécessaire et l’assistance de façon à ce qu’elle puisse assumer ses responsabilités au sein de la communauté… ».

Monsieur le Président,

La Worldwide Organization for Women (WOW) se préoccupe de l’existence des familles, parce que, comme le préambule le mentionne, les familles sont vitales pour la société et importantes pour le bon développement des enfants – physiquement, mentalement et socialement. Une séparation illégale des enfants de leur famille est une terrible violation des droits de l’homme pour chaque membre de la famille . Trop souvent, lorsque les enfants sont séparés de leurs familles, des violations des droits de l’homme encore plus marquantes vont suivre. A travers le monde, les familles continuent d’être déchirées puisque les enfants sont séparés de leur famille par enlèvement, que ce soit les enfants ou leurs parents. Trois cas peuvent illustrer cela :

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En Chine, les familles qui pratiquent le Falun Gong souffrent. Le Falun Gong, fondé en 1992 est un mouvement spirituel chinois basé sur la croyance en la Vérité, la Compassion et la Tolérance, que ses pratiquants exercent rituellement pour s’améliorer mentalement et spirituellement. La pratique du Falun Gong a été interdite(en Chine ndt) en 1999. Une persécution violente s’en est suivie, laissant des familles torturées et déchirées. Les enfants eux-mêmes souffrent puisqu’ils sont parfois emprisonnés avec leurs parents, comme ce petit garçon de 2 ans qui a été arrêté avec ses parents et sa grand-mère en Mai 2002, et détenu pendant au moins 9 mois ; ou alors ils sont laissés seuls à la maison sans surveillance, tel ce garçon de 13 ans dont la maman a été illégalement arrêtée en 2000 et dont le père a été torturé à mort. D’autres encore, tout petits, sont torturés à mort. En 2001, un bébé de tout juste 6 mois et sa maman, une pratiquante, ont été arrêtés et emmenés de force dans un camp de travaux forcés. Dans ce camp, le petit garçon et sa maman ont été violemment battus jusqu’à la mort.

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Ces situations violent de nombreux articles de la Convention des Droits de l’Enfant. L’article 9 prévoit qu’ « un enfant ne doit pas être séparé de ses parents contre leur gré.. » et l’article 35 interdit « l’enlèvement, la vente ou le trafic des enfants ». Ces deux articles sont violés à un certain degré au Cambodge, en Chine et en Ouganda. De nombreux autres articles ont aussi été violés, comme le droit inhérent d’un enfant à la vie, la protection contre la discrimination basée sur les croyances des parents, la protection contre toute forme d’exploitation et maltraitance sexuelle, la protection contre la torture et le droit pour chaque enfant d’avoir une qualité de vie adaptée au développement physique, mental, spirituel, moral et social de l’enfant.

La séparation et la destruction des familles est une tragédie en soi, qui précède souvent d’autre violations choquantes des droits de l’homme. Les enfants qui sont enlevés à leurs familles et exploités, perdent leur dignité personnelle, leur identité et le sens de leur propre valeur. Lorsque les droits fondamentaux humains des enfants sont anéantis, les enfants souvent vivent des traumatismes psychologiques graves, et les effets durables de l’indignité et de la maltraitance ont un impact durant des décennies sur le futur du jeune. Dans les situations où les enfants sont séparés de leurs parents et dont on a profité, leurs chances essentielles d’un bon développement humain sont perdues et ils subissent des effets négatifs durables. Si nous voulons stopper la vague de haine, de violence et de maltraitance cyclique, les enfants doivent bénéficier d’un environnement où ils puissent être élevés, éduqués et qui leur permette de se développer. Protéger les enfants est une investissement pour le futur de la paix.

Monsieur le Président, les situations où les droits de l’enfant ont été violés et les familles déchirées se retrouvent de partout dans le monde, et nous n’en avons mentionné que quelques unes. Nous demandons en conséquence que la Commission prenne les mesures en son pouvoir pour enquêter sur ces cas et encourage le respect de la Convention des Droits de l’Enfant, que ce soit par la nomination d’un Rapporteur Spécial, la désignation d’un groupe de travail ou par l’adoption d’une résolution. Nous devons protéger nos enfants.

Merci, Monsieur le Président.