(Minghui.org)

Depuis le 18 juillet 2004, les citoyens de Toronto, Liang Biao, Zen Xiaonan et Xiao Jin ont rencontré 6 avocats réputés pour la défense des droits de l’homme dans la région de Toronto concernant la situation de leur mère qui sont persécutées en Chine en raison de leur pratique du Falun Gong. Ils les ont requis de rechercher des moyens légaux possibles pour faire traduire en justice les personnes responsables.

En raison des violations sérieuses de la loi chinoise pendant le procès de leur mère, les trois individus ont décidé de poursuivre l'action judiciaire en dehors de la Chine. Tous les avocats consultés ont été choqués en entendant la persécution dont leur mère souffrait et ont exprimé leur sympathie. Ils ont également fourni divers conseils juridiques utiles. Zen Xiaonan et Liang Biao continuent de discuter d’une éventuelle poursuite judiciaire avec leurs avocats.

Mme Huang Xiuchao, 68 ans mère de Liang Biao a été arrêtée par le département de police du comté de Suixi de la province de Guangdong il y a deux ans et fut détenue pendant presque cinq mois parce qu'elle pratique le Falun Gong. Le 10 juin 2002, sans aviser sa famille, ni lui permettre d'être présente, la cour du comté de Suixi l'a illégalement condamnée à une peine de quatre ans de prison. Ce n’est qu’après que le délai pour en appeler ait été expiré, le 28 juin, que la cour a finalement informé la famille du procès et du verdict, laissant ainsi sa famille, dans l’impossibilité d’un pourvoi en appel. Présentement, Mme Huang est emprisonnée à la prison pour femmes de la province Guangdong

La mère de Zen Xiaonan, Mme Huang Xin, est une employée retraitée de l'hôpital de Shenbei de la ville de Shenyang, province de Liaoning. Elle a été illégalement détenue à quatre occasions séparées parce qu'elle pratique le Falun Gong. Lorsqu’elle est allée à l’hôpital, chercher son chèque de pension, en septembre 2003, le personnel du « Bureau 610 »*(1) l’a kidnappée. Plus tard, elle a été secrètement condamnée à une peine de huit ans de prison. Comme dans le cas de la mère de Liang Biao, la famille n’a pas été avisée. La cour de district de Heping de la ville de Shenyang n’a pas non plus permis à Mme Huang d’avoir un avocat pour la représenter. Le processus légal a été ignoré, le verdict n'a pas été annoncé, et encore une fois, il n'y avait pas de possibilité d'en appeler de la sentence. Puisque Mme Huang n'a pas renoncé à sa pratique de Falun Gong, elle a été transférée à l'hôpital de la gestion prisonnière de la prison pour femmes de la province de Liaoning à la fin de 2003. Sans examen médical et sans diagnostic, elle a été forcée de prendre l'antipsychotique, chlorpromazine chaque jour. C'est une drogue puissante avec des effets secondaires sérieux et potentiellement mortels. Les doses élevées ou l'utilisation à long terme peuvent produire des effets secondaires incluant notamment des mouvements involontaires, hallucinations, état catatonique, léthargie, rêves bizarres, réactions paranoïdes, saisies, démarche chancelante, faiblesse, contractions, tremblement, sautillements, bave, visage figé, spasmes des muscles du cou et des muscles de la mâchoire, difficulté à avaler, sentiment d'étanchéité dans la gorge, rigidité des muscles du dos, un état d’agitation constant de la motricité caractérisé par le sentiment que les muscles tremblent, une incapacité de se reposer tranquillement et un besoin constant de mouvoir, battement de cœur irrégulier, agrandissement du cœur, arrêt congestif du cœur, coma, arrêt cardiaque soudain, et effondrement circulatoire. De plus, ce ne sont pas tous ces effets secondaires qui sont réversibles lorsqu'on cesse de prendre la drogue. En raison d'avoir été forcée à prendre cette drogue sans interruption pendant plus de 7 mois, Mme Huang a perdu la majeure partie de sa mémoire. Elle est quelques fois incapable de parler et souffre de paralysie partielle dans les deux jambes. Sa vie a été mise en péril par l'utilisation inadéquate et injustifiable de cet agent antipsychotique puissant. Actuellement, elle est toujours incarcérée au 6e Groupe de la 9e Brigade de la Prison pour femmes de la province de Liaoning

Li Guangzhen, 66 ans, mère de Xiao Jin vit dans le comté de Gongan, ville de Jinzhou, province de Hubei. Elle a été arrêtée par la police locale et de force envoyée à un centre de lavage de cerveau dans la ville de Wuhan, province de Hubei, parce qu'elle expliquait la vraie situation concernant le Falun Gong aux gens dans la rue, le 13 mars 2004. Grâce aux efforts combinés des médias d'outre-mer et l'ambassade canadienne en Chine, aux appels de personnes de bon cœur, Mme Li a été libérée sans condition, le 9 juillet 2004

Liang Biao, Zen Xiaonan et Xiao Jin sont très inquiets concernant la sécurité de leur mère. En utilisant divers moyens, ils font appel aux fonctionnaires de gouvernement et à leurs co- citoyens, en attirant l'attention sur la situation difficile de leur mère qui sont persécutées en Chine en raison de leur croyance et demande de l'aide pour obtenir leur libération de la prison. Le 15 juin 2004, une conférence de presse au Parlement provincial d'Ontario, Canada a eu lieu pour la libération des membres des familles , ou il fut présenté en détail la situation et la souffrance des trois mères. La conférence de presse a été télédiffusée en direct à tous les membres du parlement et télédiffusée plus tard, à la province entière par la station TV d'Ontario. Beaucoup de médias chinois et anglais ont également diffusé cet événement.

Le cas de Mme Huang Xin, mère de Zen Xiaonan, a été rapporté en détail par beaucoup de médias comprenant l'Epoch Times, Radio libre d’Asie et la station de TV Toronto Omni 2. On a également rapporté ce cas à l'Organisation mondiale pour enquêter sur la persécution du Falun Gong, et on le rapporte également à beaucoup d'organismes internationaux tels que le Comité des Nations Unies contre la torture et Amnisty International.

Quand un journaliste a demandé pourquoi on n’a pas intenté la poursuite judiciaire directement en Chine, Zen Xiaonan a répondu : « Durant tout le procès de ma mère, le département de la police du district de Heping, la cour de district de Heping et le Procureur étaient tous contrôlés par le « Bureau 6-10 » * Ils ont, sans honte, tenu un procès illégal. Plusieurs avocats n'osent pas fournir de défense pour des pratiquants de Falun Gong parce qu'ils ont peur du châtiment du régime de Jiang, qui a une autorité absolue dans le pays. Cependant, nous n’allons pas abandonner la partie. Nous rechercherons dans la loi chinoise par nous-mêmes et porterons une accusation au moment opportun. Nous trouverons justice pour nos mères. Nous allons traduire en justice tous ceux qui effectuent la persécution contre un si bon groupe de personnes. »

Quand un journaliste a interviewé Liang Biao, il a dit : « Nous rassemblons de l'information personnelle et la preuve criminelle de tout le personnel en rapport avec la responsabilité de la persécution de nos mères. Nous mettrons l'information en dépôt, avec les organismes appropriés et avec les douaniers de chaque pays. Cette preuve sera employée pour les juger dans un avenir rapproché »

Puisque huit pratiquants de Falun Gong ont signé conjointement et ont porté une accusation devant la cour fédérale des Etats-Unis, à Chicago, en octobre 2002, contre Jiang Zemin et le « Bureau 610 »* responsables de la persécution du Falun Gong, Jiang Zemin a donc reçu signification de procédures judiciaires aux États-unis, en Belgique, en Espagne, en Allemagne, en Corée et au Taiwan, pour des accusations de génocide, de torture, et de crimes contre l'humanité. En outre, des gens de plus de pays encore, y compris le Royaume-Uni, l'Irlande, le Danemark, l'Islande, le Moldau, l'Arménie et la Finlande, consultent activement des avocats dans leur pays. Une poursuite judiciaire a été intentée contre Jiang Zemin, le criminel en chef de la persécution du Falun Gong, pour le traduire en justice et elle va de l’avant partout dans le monde. Ses principaux complices, Luo Gan, Li Lanqing, Zen Qinghong, Zhou Yongkang, Zhao Zhongfei, Xia Deren, Li Qi, et d'autres également sont formellement poursuivis dans plusieurs pays. Selon les lois relatives de ces pays démocratiques, l’entrée dans ces pays est interdite aux officiers étrangers (leurs conjoints y compris, fils et filles) quii persécutent la liberté de croyance, le dossier criminel de ces personnes seront soumis et placés en dépôt aux départements d’immigration et des douanes de ces pays. Ces personnes qui ont été listées, ne pourront entrer au pays sans faire face à une poursuite judiciaire pour leurs crimes.

Le 9 mars 2004, deux organisations internationales non gouvernementales ont soumis une liste des 102 chefs chinois principaux dans la persécution du Falun Gong, y compris Jiang Zemin, Luo Gan, Liu Jing, Zhou Yougkang, Li Lianqing, et Wang Maolin, et ont invité le gouvernement des États-unis à interdire l’entrée à ces personnes aux États-Unis. En septembre 2003 et en janvier 2004, la Gendarmerie Royale du Canada a inscrit les noms de Jiang Zemin et 44 autres personnes qui persécutent le Falun Gong sur une liste de personnes recherchées. Lorsque ces personnes entreront au Canada, elles pourraient immédiatement faire face à une enquête par la Gendarmerie Royale du Canada. Selon le Programme Contre les Crimes contre l’Humanité et les Crimes de Guerre (CAHWCP) du Canada, quiconque est responsable de génocide ou de crimes contre l'humanité, sera sujet au rapatriement, à la déportation ou à une poursuite criminelle.

TRADUIT AU CANADA : le 19 août 2004