(Minghui.org)

(Rapport détaillé de Li Ming, journaliste de Clearwisdom)

Les enfants sont les êtres les plus vulnérables et innocents. La responsabilité de les protéger et de leur donner des soins attentifs est indéniablement l’une des priorités les plus importantes pour l’éthique sociale de toute société civilisée.

Au mois d’août 1925, des délégués de 54 pays se sont rassemblés à Genève, en Suisse pour assister à la « Conférence Mondiale sur le Bien-être des Enfants. ». Les délégués ont adopté et passé la « Déclaration de Genève Protégeant les Enfants. » Suite à la conférence, certains gouvernements dans le monde ont désigné un jour à chaque année comme le Jour des Enfants, différent dans chaque pays, pour attirer l’attention sur les problèmes des enfants.

Lors de la Deuxième Guerre Mondiale, en juin 1942, dans le Village Tchèque de Lidice, les Nazis ont abattu tous les nouveau-nés et plus de 140 citoyens masculins de plus de 16 ans sous les feux de la mitrailleuse et ils ont envoyé les femmes et 90 enfants dans des camps de concentration. Toutes les maisons et tous les bâtiments du village ont été brûlés. Le village entier a été détruit.

En souvenir de tous les enfants qui sont morts à Lidice, aussi bien que dans le reste du monde pendant la deuxième guerre mondiale et pour sauvegarder les droits de subsistance des enfants du monde entier, pour recevoir des soins et une éducation et pour s’opposer au meurtre et aux mauvais traitements des enfants, le Conseil d'Administration du Syndicat Démocratique International des Femmes a tenu une réunion, à Moscou, en Russie, au mois de novembre 1949. Ils ont désigné le 1er juin de chaque année pour être le festival des enfants dans le monde entier - Jour International du Festival des Enfants.

Depuis que les Nations Unies ont été fondées, le bien être et les droits des enfants ont toujours été une question importante. Le 11 décembre 1946, le Fond des Nations Unies pour les Enfants a été établi. La « Déclaration Universelles des Droits de l’Homme » votée par l’Assemblée Générale des Nations Unies en 1948 reconnaît le besoin d’assurer les soins spéciaux et l'aide aux enfants. A présent, les pays font attention au futur de leurs enfants et ils protègent activement les droits et intérêts des enfants. En 1989, les Nations Unies ont voté la « Convention sur les Droits des Enfants ».

L’enfance est sensé être une période de bonheur et de bons souvenirs dans la vie d’une personne. Les gens décrivent souvent ce segment de leur vie comme « l’enfance dorée ».

La Chine est l’un des pays qui a participé à formuler et à signer la « Convention sur les Droits des Enfants » des Nations Unies. Mais depuis 1999, une persécution sans merci, qui jusqu’ici a duré plus de cinq ans, contre les pratiquants du Falun Gong en Chine, a fait perdre à des centaines d'enfants leurs parents. Depuis que « l’Avis de cueillette d’informations sur les orphelins » a été publié par les rédacteurs de Clearwisdom le 15 septembre, une information détaillée sur plus de 100 orphelins a réussi à passer à travers le rigoureux blocus d’informations des communistes chinois. L’information, publiée sur le Site Clartés et Sagesse, inclut des données sur les nouveau-nés, les enfants à la maternelle, à l’élémentaire et d’autres jeunes garçons et filles.

Ces enfants innocents sont privés de bonheur pour la simple raison que leurs parents persistent et sont persécutés pour leur croyance dans « l’Authenticité, la Bienveillance et la Tolérance ». Après avoir perdu leurs parents, les enfants sont privés des soins et du soutien dont ils ont besoin. Ils sont seuls et pauvres, doivent supporter la dérision, la moquerie, sont méprisés, ridiculisés, ou doivent même supporter les mauvais traitements de leurs pairs et de ces adultes à l’esprit empoisonné par les mensonges de la faction de Jiang au sujet du Falun Gong. Les coeurs tendres et jeunes de ces enfants ont été blessés à maintes reprises. De plus, après le meurtre de leurs parents, les autorités cherchent plusieurs de ces orphelins. Certains enfants sont kidnappés, les lieux où ils se trouvent sont inconnus et quelques enfants ont même été trompés en étant forcés d’observer l'autopsie de leurs bien aimés.

1. Les jeunes coeurs subissent une immense souffrance mentale

Lorsque le tuerie atteint les plus vulnérables, ceux qui ont non absolument pas de pouvoir, ni défense, le degré de terreur et de perversité de la persécution devient abondamment clair. Il est déchirant de penser aux enfants innocents qui ont perdu leurs parents, mais ce que les orphelins des pratiquants du Falun Gong ont enduré est, au delà de l'imagination, comme l’illustre les histoires suivantes.

Incapable de supporter le ravage mental, une étudiante de l’école secondaire de Chongging boit un pesticide pour tenter de se suicider

http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/11/25/54916.html

Mlle Li Qingqing, 13 ans, est une étudiante de l’école secondaire de Heping de la Ville de Jiangjin. Elle vit dans la neuvième section du village de Zhouwu, Municipalité de Luohuang, Ville de Jiangjin à Chongqing. Qingqing est devenue orpheline lorsqu’elle avait neuf ans seulement. Son père est mort d’une maladie en l’an 2000. Sa mère, Mme Zeng Fanshu, était un professeur à l’Ecole Secondaire Xiangtang, Municipalité de Shuangfu Ville de Jiangjin. Mme Zeng avait commencé à pratiquer le Falun Gong en 1996. Depuis le début de la persécution le 20 juillet 1999, elle avait été kidnappée à six reprises par les autorités. Le 19e jour du 12e mois lunaire en l’an 2001 (vers janvier 2001), 11 jours avant la Nouvelle Année Chinoise, la police est entrée par effraction dans son logis et l’a amenée à nouveau. Parce que Mme Zeng refusait d’abandonner la pratique du Falun Gong, elle est morte suite à la torture au Centre de lavage de cerveau de Dongmen dans la Ville de Jiangjin le 2e jour de la Nouvelle Année Lunaire en 2001.

Qingqing, qui venait juste de perdre son père, maintenant perdait sa mère. Elle a dû aller vivre chez son onche et pleurait souvent pour sa mère.

En Chine, une pauvre orpheline comme elle qui porte la douleur de perdre ses deux parents ne reçoit pas l'aide qu’elle mérite, ni du gouvernement, ni de la société. De plus, aucun des jeunes enfants autour de Qingging n’osaient jouer avec elle à cause des mensonges et des diffamations et de l’horrible répression contre le Falun Gong.

Qingqing ne pouvait plus supporter de telles cruautés. Elle a bu quelques onces d’un liquide qu’on croit être un pesticide. Lorsque les autres ont appris qu’elle avait bu le pesticide, personne n’a même essayé de la sauver!

Hélas ! Le carnage et la terreur de la persécution de Jiang contre le Falun Gong ont dévasté la nature humaine moyenne des gens et la crainte leur a fait perdre toute sympathie et compassion. Heureusement pour Qingqing, la substance n'était pas un pesticide, ainsi sa vie a été épargnée

Un enfant de cinq ans vit dans le ridicule et dans l’insulte

http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/12/4/55237.html

Wang Jing est né au mois de novembre 1998 et vit au 49 Village de Yutie, Ville de Chongqing. Il a eu cinq ans en l’an 2003. Non seulement Wang Jing doit subir la peine d’avoir perdue sa mère et de ne pas voir son père qui a été illégalement emprisonné pendant des années, mais il doit aussi supporter le ridicule et les insultes des enfants autour de lui dont les esprits ont été empoisonnés par Jiang et les mensonges de sa faction sur le Falun Gong. Wang Jing grandit triste et dépressif.

Au mois de février 2003, le père de Wang Jing, le pratiquant du Falun Gong M. Wang Zhihai, a été relâché du camp de travail et il est revenu chez lui. Le petit Wang Jing était tellement heureux d’être réuni avec son père qu’il n’avait pas vu pendant des années. Il avait six mois lorsqu’il avait été séparé de son père et de sa mère. Comme il admirait les autres qui avait l’amour et les soins de leurs deux parents! Comme son jeune coeur désirait aussi ardemment être avec sa mère !

Cependant, en peu de temps, arriva la triste et déchirante nouvelle que sa mère avait été tuée en détention. La mère de Wang Jiang, Mme Duan Shiqiong, travaillait pour le Service des Passagers du Chemin de Fer de Chongging. Elle était une bonne épouse et mère et elle était appréciée de ses collègues et de ses clients.

Depuis le début de la persécution en 1999, Mme Duan était allée faire appel pour le Falun Gong à Pékin à deux reprises. Elle avait été arrêtée plusieurs fois et sa résidence avait souvent été saccagée. Le 19 juin 2003, la Cour du District de Jinniu l’a secrètement condamnée à sept ans de prison. Elle a été brutalement torturée. Le 11 août 2003, Duan Shiqiong a été transféré au lit 13 du Département de Chirurgie de l’Hôpital Populaire du District de Qingyang de la Ville de Chengdu, où elle a encore été torturée. Elle est morte à l’hôpital le 16 septembre 2003 à l’âge de 34 ans. Le rêve du petit Wang Jing d’être réuni avec sa mère ne se réalisera jamais.

Une fillette de sept ans craint de mentionner le nom de ses parents

Zhen Xianchu, surnommée Gege, est une fillette de 7-ans née au mois de janvier 1997. Elle est présentement une élève en 2e année à l’école élémentaire. Sa mère, la pratiquante du Falun Gong Mme Shen Jianli, était née au mois d’octobre 1969. Mme Shen avait une maîtrise en mathématiques et était un membre de corps enseignant du département des mathématiques appliquées sur le campus de Nanling à l’Université de Jilin à Changchun , Province de Jilin. Elle a été torturée à mort au mois d’avril 2002 à l’âge de 34 ans. Le père de Gege, M. Zheng Weidong, est aussi un pratiquant du Falun Gong. Le 6 mars 2002, la Cour du District de Nanguan à Changchun l’a condamné à 13 ans de prison. Présentement il est emprisonné dans la Prison de Shilingzi dans la Ville de Siping , Province de Jilin.

Le 6 mars 2002, Gege et sa mère sont allées au procès de son père à la Cour du District de Nanguan. Sa mère a été arrêtée à l’entrée de la cour et torturée à mort un mois plus tard. Ce jour là, Gege âgée de 4 ans, avait été laissée seule à l’entrée de la cour. Quelques pratiquants du Falun Gong ont pris soin d’elle jusqu’à temps qu’ils trouvent les grands-parents. Les grands-parents ont des difficultés financières. Leur seul revenu provient du salaire mensuel de retraite de 600 yuans du grand-père. Ce qui est encore plus déchirant est que la grand-mère de Gege est morte d'une crise cardiaque au mois d’octobre 2004 et que la santé de son grand-père n’est pas bonne non plus. Son grand-père maternel souffre également de beaucoup de maux, y compris maladie de coeur, douleurs aux jambes et d'autres maux. Le vieux couple a été dévasté à la nouvelle que leur fille avait été torturée à mort pour sa pratique du Falun Gong.

Gege craint de mentionner le vrai nom de ses parents. Elle est très effrayée à chaque fois que les policiers sont mentionnés. http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/11/22/54828.html

En Chine, à cause de la propagande de haine par le groupe de Jiang, plusieurs étudiants et professeurs ne comprennent pas encore la vérité de la persecution du Falun Gong. Certaines écoles continuent toujours les campagnes de signature pour critiquer le Falun Gong, et certains directeurs et professeurs « ont parlé » aux étudiants dont les parents sont des pratiquants du Falun Gong. Ces pressions ont créé un fardeau mental très lourd pour les enfants. En plus de perdre leurs parents, ce qui est le plus malheureux pour commencer, la pression de l’école et des professeurs, ainsi que l’incompréhension de leurs compagnons de classe, ont créé un très lourd fardeau psychologique pour ces enfants. En conséquence, ils ont de la difficulté à se concentrer sur leurs études, leurs notes académiques ont baissé et leur santé physique en est aussi affectée. Dû à la pression et à la crainte extrême, certains enfants n’osent même pas accepter l’aide ou les soins des pratiquants du Falun Gong. Le Parti Communiste Chinois et la tyrannie terroriste de Jiang rendent même difficile de prendre soins de l’orphelin d’un pratiquant du Falun Gong

II. Les orphelins deviennent des fugitifs, ou on ignore où ils se trouvent

L’histoire de Liu Xiantian

Liu Xiantian est né au mois de décembre 1985. Il a maintenant 20 ans. Sa famille vit à Yongzhou, Province de Hunan. Son père était Liu Qing, un fonctionnaire employé à la Manufacture de Textile de la Ville de Shanghe, dans le District de Lengshuitan. Avant 2001, la famille de Liu Xiaotian menait une vie heureuse. Même s’ils n’étaient pas riches, ils vivaient une vie harmonieuse. Sa mère lui avait donné naissance à un âge avancé et ses parents le gâtaient. Liu Xiaotian allait à l’école locale et menait une vie heureuse et paisible. http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/8/21/51602.html

Un jour au début de 1999, son père est revenu d’un voyage d’affaires dans la Ville de Wuhan, Province de Hubei et il a dit qu’il avait vu plusieurs personnes pratiquer le Falun Gong à la Place Municipale de Wuhan. Les exercices étaient beaux. Tôt après, ses parents ont commencé à pratiquer le Falun Gong et à suivre les principes de l’Authenticité- Bienveillance-Tolérance. Ils voulaient devenir de meilleures personnes. Ils ont appris à cultiver leur esprit et à penser tout d’abord aux autres. A l’automne de 1999, l’employeur de sa mère avait l’intention de licencier des employés. Pour aider des gens qui était dans une situation plus difficile à garder leur emploi, la mère de Xiaotian s’est porté volontaire pour être mise à pied au mois d’octobre.

Lorsque Xiaotian avait seize ans, une calamité a frappé la famille. Le 23 novembre 2001, un vendredi, Liu Xiaotian était en classe. La police est venu à son école et a dit à son professeur que ses parents étaient détenus. Ils ont demandé à le voir. Un compagnon de classe ayant entendu est allé lui dire que ses parents étaient en difficulté et que la police le cherchait. En entendant ceci, Liu Xiaotian a tremblé de peur. Il s’est enfui de l’école sans rien apporter. Il s’est caché dans la salle d'entreposage du voisin pour la nuit. Au alentour de minuit, il s’est faufilé de l’autre coté de la route pour vérifier sa maison. Il a vu que les fenêtres de sa maison étaient toutes brisées ainsi que les meubles à l'intérieur. Son voisin l’a vu et lui a offert de rester chez lui. Cependant, deux ou trois jours plus tard, la police est allée chez son voisin et lui a dit que s’il voyait Liu Xiaotian et ne le rapportait pas à la police, il serait puni. Le voisin n’a pu que donner de l’argent au garçon et l'envoyé chez son seul parent, un oncle qui est un fermier dans la province de Fujian.

Après une longue et dure journée, Xiaotian est finalement arrivé chez son oncle. Ses jambes étaient blessées et il avait une grande cicatrice au cou. Cinq ou six mois plus tard, au mois de mai 2002, la police locale est venue chez son oncle. Liu Xiaotian s’est immédiatement caché. Il ne sait pas ce que la police a dit à son oncle, mais lorsque la police est partie, son oncle était très silencieux. Cette nuit-là, son oncle a demandé à un ami d’envoyer Xiaotian à Shenzhen, une ville près de Hong Kong. Il s’est caché dans un énorme entrepôt avec des tas de sacs. Il n’osait parler à personne et a donc passé l’année entière dans la crainte et l’inquiétude, il souffrait de dépression.

Le petit Xiaotian s’ennuyaient de ses parents, mais son oncle lui disait toujours qu’il n’avait aucune information à leur sujet. Il a passé une année solitaire dans l’entrepôt. Il n’avait personne à qui parler et n’avait les soins et la tendresse de personne. Les nuits étaient tellement longues et la tristesse si énorme. Dû à l’immense angoisse mentale, ainsi qu’à l'isolement à long terme, son esprit en a grandement souffert.

Au mois de juin 2003, son oncle, qui n’avait pas une vie facile pour commencer, s’endetta pour payer des trafiquants pour faire sortir Xiaotian hors de la Chine. Le 1 juillet 2003, Liu Xiaotian est arrivé au Danemark. Malheureusement, quelques heures après, le trafiquant l’a amené à la station de chemin de fer de Copenhague et il est parti. Ayant fait l’expérience de tellement de menaces et de tromperies, Liu Xiaotian était très effrayé. Il tremblait à la vue d’un policier. Une Chinoise âgée l’a amené dans un camp de réfugiés. Profondément effrayé, il ne pouvait pas parler convenablement, ni remplir les formulaires. Il craignait surtout d’être renvoyé en Chine et remis entre les mains de la police chinoise.

Avec l’aide d’employés au camp de réfugiés, Liu Xiaotian est entré en contact avec les pratiquants du Falun Gong au Danemark. Il pleurait. Les premiers mots qu’il leur a dit étaient de chercher ses parents. Son père lui manque. Sa mère lui manque. A cause du traumatisme qu’il avait subi, il était incapable de s’exprimer clairement. Il ne pouvait pas lire de livre non plus. Il pleurait souvent et avait des cauchemars. Les pratiquants du Falun Gong au Danemark ont pris un an avant de vraiment apprendre tous ce qu’il avait souffert.

Peu après, son oncle qui vit encore en Chine, lui a dit pour la première fois que ses parents étaient morts sous la torture au mois d’avril 2002, cinq mois après leur détention. Personne ne sait exactement ce qui est arrivé ni dans quelle prison ils sont morts. L’oncle a dit à Xiaotian que lors de la visite de la police locale au mois de mai 2002, la police l’avait informé de la mort des parents de Xiaotian. Les policiers ont refusé de lui dire les détails. Il n’a pas osé demander non plus, après avoir entendu la police dire le mot « suicide » [note du rédacteur : les autorités étiquettent souvent les morts sous torture des pratiquants du Falun Gong en détention comme « suicide », pour se libérer de toutes responsabilités.]

Ce qui est encore plus incroyable est que la police après avoir pris deux vies en cinq mois, avait l’intention de se débarrasser de l’orphelin des victimes. Ils ont forcé l’oncle de Liu Xiaotian à signer des papiers déclarant « se dissocier de la famille de Liu Xiaotian ». Ce qui signifiait qu’il ne pourrait être en contact avec eux. La police a également exigé qu'il rapporte les allées et venues de Liu Xiaotian et ont menacé que la famille entière serait punie s’il enfreignait les directives. Son oncle était profondément effrayé. Il a donc envoyé Liu Xiaotian la nuit même à l’entrepôt au Shenzhen. Il n’a pas osé garder Liu Xiaotian chez lui. Liu Xiaotian n’avait personne vers qui se tourner, ni un chemin pour s’en sortir. C'est pourquoi son oncle a dû emprunter un somme énorme, une dette qu'il n’a pas réussi à payer jusqu'ici, pour envoyer Liu Xiaotian à l'étranger.

Les photos offertes par des gens aux bons coeurs qui ont de l’information, ont dit à Liu Xiaotian que la police a tout d’abord scellé la porte de sa maison familiale. Plus tard ils ont démoli et enlevé les ruines, en ne laissant rien.

Liu Xiaotian récréant la démonstration véridique du rôle d'une victime dans l’exposition anti-torture tenue en Europe du Nord. Il a dit qu’il voulait que les gens soient au courant de la souffrance de ses parents

Liu Xiaotian s’est finalement échappé de la Chine avec l’aide de son oncle, qui a risqué sa propre vie pour le faire. Il a aussi commencé à pratiquer le Falun Gong au Danemark, avec l’aide des pratiquants locaux du Falun Gong.

Il y a d’innombrables enfants en Chine qui ont des sorts semblables à celui de Xiaotian et personne ne sait où ils se trouvent pour le moment.

Un garçon de treize ans est disparu

Selon un rapport de Clartés et Sagesse en novembre 2004, le pratiquant M. Miao Qisheng de la Ville de Shenyang, Province de Liaoning a été torturée à mort le 14 mai 2002 par des policiers du Commissariat de Xianggong District de Huanggu, Ville de Shenyang. Il n’avait que 36 ans. Les policiers du Commissariat de Xianggong ont transporté secrètement le corps et empêché sa famille et sa parenté de le voir. Toutes les demandes d'information se heurtaient à un mur. La femme de M. Miao, Mme Zu Liming, est aussi une pratiquante du Falun Gong. Mme Zu a été kidnappé au mois d’avril 2001. Leur fils Miao Yumeng, environ 13 ans, souffre d’une maladie cardiaque et personne ne sait ou il est.

http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/11/19/54713.html

Une fillette de douze ans disparaît après que sa mère ait été torturée à mort

Selon le rapport de Minghui le 1 décembre 2004, Mme Liu Limei de l’Institut de Recherche Médical pour les Animaux, Université d’Agriculture du Nord Est du District de Xiangfang, Ville de Harbin, Province de Heilongjiang a été torturée à mort au Camp de Travail de à 6:30 h. le 12 août 2003 pour refuser d’abandonner la pratique du Falun Gong. Elle a laissé sa fillette de douze ans, qui était une élève au primaire à l’Ecole Elémentaire subsidiaire, Université agricole du nord-est. Maintenant personne ne sait où se trouve sa fille.

III.            Sans soin et soutien adéquats, plusieurs enfants mènent une vie difficile, se font intimider et humilier

Selon l’information détaillée que Clartés et Sagesse a reçu sur plus de cent orphelins des pratiquants du Falun Gong en Chine, presque tous les enfants ont perdu toute source de revenu après que leur parent ou les deux parents aient été torturés à mort. Ils n’ont aucun soin ou soutien adéquat. Certaines familles avaient déjà été ruinées après qu’on leur ait extorqué d’énormes sommes d’argent ou fréquemment pillé leurs résidences et leurs biens. Ces pauvres enfants ne peuvent que vivre avec le parent survivant, grand parent paternel ou grands-parents maternels, qui ont peu ou pas de revenu. Certains de ces enfants ont été forcés de quitter l’école. Certains enfants plus âgés ont dû quitter le foyer et travailler à de menus travaux pour gagner leur vie. D'autres enfants vivent chez d’autres gens, menant une vie difficile.

Un garçonnet perd sa mère et est forcé de quitter l’école pour aider à joindre les deux bouts

Wang Defu

Zhang Haiyan

Wang Defu, surnommé Chubby, fils de la pratiquante de Falun Dafa Mme Zhang Haiyan, a maintenant douze ans. Il demeure avec le groupe résidentiel Wangjia, Village de Dongxin ,Municipalité de Hujia, Comté de Heishan, Province du Liaoning. Peu après que Mme Zhang ait commencé à pratiquer le Falun Gong, sa myopie a été guérie et sa jambe déformée est devenue normale. La pratique lui a apporté des bienfaits physique et mental. Après le début de la persécution du Falun Gong par le régime de Jiang Zemin en 1999, Mme Zhang a continué à pratiquer sans peur et a donc été illégalement emprisonnée. Le 18 janvier 2004, Mme Zhang Haiyan est décédée suite à plus de deux ans de torture inhumaine. Chubby était anéanti à la mort de sa mère. Il pleurait, « Je ne reverrai jamais ma mère. »

Chubby maintenant vit avec son père, son grand-père infirme et sa grand-mère qui n’est pas en bonne santé. La famille possède moins d’un demi acre de terre par personne pour gagner leur vie. Ils vivent dans une maison de briques d’argile en mauvais état avec un toit endommagé, qu’ils n‘ont pas les moyens de réparer. Mme Zhang Haiyan gagnait la vie pour la famille, mais après sa détention et sa mort, leur famille a été ruinée financièrement. Maintenant Chubby a quitté l’école pour travailler avec son son père comme berger pour gagner sa vie. Son visage est souvent sale après une longue journée de travail. C’est déchirant de voir sa situation.

http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/11/29/55044.html

L’histoire de la petite Huang Ying

"Huang Ying" embrassant la photo

de sa mère en disant :

Tu me manques maman 

La maman de Huang Ying Luo Zhixiang,qui a été torturée à mort par les persécuteurs du bureau 610 du District de Tianhe.

La pratiquante de Falun Dafa Mme Luo Zhixiang était une dessinatrice en architecture au Bureau de Conception de la Corporation de l’Industrie de Construction de Nongken dans la Province Guangdong. Le 22 novembre 2002, les employés du Bureau 610 du District de Guangzhou, avec les employés du Commissariat de Xinghuajie, l’ont amené au Centre de Réhabilitation de Drogues de Huangpu pour lavage de cerveau. Elle a été torturée à mort le 4 décembre à l’âge de 29 ans. Elle était enceinte de trois mois lorsqu’elle est décédée. Huang Ying, la fille de Mme Luo, surnommée Joyeuse, n’avait qu’un an et demi lorsqu’elle est décédée. Maintenant Joyeuse vit avec ses grands-parents dans une maison délabrée bâtie de briques d’argile séchées au soleil au No. 12 Xincun,Village de Rujiazhuang, Municipalité de Wujing, Comté de Linqu, Province de Shandong. Ses grands-parents n’ont aucune source de revenu. Ils mènent une vie difficile.Le père de Joyeuse, M. Huang Guohua, est aussi un pratiquant du Falun Gong qui a persisté à clarifier la vérité au sujet du Falun Gong et a été illégalement emprisonné par les autorités. Après sa remise en liberté, le Bureau 610 de Guangzhou le poursuivait toujours. Il s’est exilé en Thailande. http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/10/4/53117.html

Deux jeunes soeurs vivent une vie difficile avec leur grand-mère de 95 ans

La pratiquante du Falun Gong Mme Li Mei de la Ville de Maoming, Province de Guangdong avait 48 ans lorsqu’elle est décédé. Le 2 janvier 2001, le jour de la Nouvelle Année Chinoise, Mme Li a été kidnappée et détenue au Centre de Détention de Zhaitou, Comté de Dianbai, et a, plus tard été transférée au Centre de Lavage de Cerveau de Maoming. Au centre de lavage de cerveau, Li Mei a subi une torture brutale et on lui a injecté des drogues endommageant le système nerveux ce qui la laissa désorientée et confuse. En conséquence, elle est décédée le 24 juin 2004. Elle a laissé deux filles, Li Guanggen de 14 ans et Li Guanghua de 10 ans, qui sont des élèves à l’Ecole Elémentaire de Zhongpo dans la Ville de Poxin. Leur père fait le travail saisonnier loin de la maison. Les enfants sont laissées au soin de Li Mei la grand-mère maternelle de 95 ans- qui doit également s'occuper les travaux domestiques avec ses maigres ressources. La situation de la famille est déchirante.

http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/12/12/55514.html

Une fille de quinze ans doit travailler pour gagner sa vie

M. Zhang Yanchao était un pratiquant du Falun Gong du Village de Cuijiawopeng, Municipalité de Lalin, Ville de Wuchang, Province de Heilongjiang. Les policiers de la Septième Division du Bureau de la Sécurité Publique de la Ville de Harbin l’ont torturé à mort au début du mois d’avril 2002. Sa fille a quinze ans et vit avec sa grand-mère maternelle. Elle a dû quitter l’école et cesser ses études pour gagner sa vie en travaillant ici et là puisque sa grand-mère est très pauvre et ne peut se permettre de payer son éducation. http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/11/18/54666.html

Un jeune garçon est abusé à la maison après la mort de sa mère et est forcé de s’échapper

La pratiquante de Falun Dafa Mme Qu Junli avait 28 ans lorsqu’elle a été torturée à mort. A ce moment là elle avait été mise à pied par la Centrale Electrique de Xiguan, District de Chuanying, à Jilin. Mme Qu était allée faire appel à Pékin pour le Falun Gong. Le 16 décembre 2000, les autorités de Pékin l’ont torturée à mort. Son fils, Shi Bo, est né au mois de juillet 1995 est est présentement en troisième année. Après la mort de sa mère, son père s’est remarié et a eu une fille avec sa nouvelle épouse. Le couple bat Shi Bo fréquemment et brutalement. Lorsque son père n’est pas à la maison, sa belle-mère le frappe souvent au visage jusqu’à l’enflure. Une nuit vers 21 :00 h, après que sa belle-mère l’ait battu, Shi Bo a téléphoné à ses grands-parents en secret et ils sont venus le chercher. Ses grands-parents sont vieux et sa grand-mère n’a pas de pension, donc ils ne peuvent compter que sur la petite pension du grand-père. La santé de son grand-père n’est pas bonne et il a une maladie de coeur. Leur situation est lamentable. http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/12/10/55437.html

La nouvelle belle-mère d’un adolescent le traite injustement

La pratiquante de Falun Dafa Mme Su Baolan a été torturée à mort au mois de septembre 2001 à l’âge de 37 ans. Elle venait du Village de Shirenpuo, Municipalité de Shidui, Ville de Anqiu , Province de Shandong . Son fils de seize ans, Han Zhihui, est un étudiant en deuxième année à l’Ecole Secondaire de Qinyun à Anqiu . A l’automne 2003, son père s’est remarié avec une femme qui a une fille de 13 ans. Depuis lors, Han Zhihui est traité injustement et est misérable. Han Zhihui est privé de soins nécessaires et de soutien. Même si son père s’en occupe et a une source de revenu stable, sa belle-mère prend toutes les décisions. Pour le semestre du printemps, sa belle-mère ne lui a donné que 60 yuans pour ses coûts de subsistance et a refusé de couvrir toutes autres dépenses. Le coût du matériel scolaire est d’au moins quelques milliers de yuans par semestre. La grand-mère de Han Zhihui lui a donné un autre 60 yuans. Mais sa grand-mère n’a aucun revenu. Elle a le coeur brisé et pleure souvent de voir son petit fils maltraité de cette facon.

http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/10/30/54021.html

IV. Des enfants sont mis dans des situations terrifiantes

La police force un garçon de dix sept ans à être témoin à l’autopsie de son père

Le pratiquant de Falun Dafa M. Liu Qiusheng venait du Village de Qingdong, Municipalité de Cuimiao, Comté de Fucheng, Province de Hebei. Le 2 février 2002, sans aucun mandat d’arrêstation, Mo Dafu, le secrétaire du Parti Communiste de la Municipalité de Cuimiao et quelques policiers du commissariat local, incluant Jing Shucang, ont kidnappé M. Liu. Leur seule raison pour l’amener était qu’il pratiquait le Falun Gong. Après l’avoir amené au département de la police, Kou Wentong, le chef adjoint du département de la police et Zhang Zhijun ont attaché M Liu et ont commencé à le battre pendant plus d’une heure, jusqu’à temps qu’il perde conscience. Selon un autre prisonnier sur place, les policiers ont plus tard battu M. Liu à quelques reprises et l’ont aussi gavé tout en l’attachant au "Lit de mort."

En vingt jours seulement, du 2 février au 22 février, la police a torturé à mort Liu Qiusheng qui était auparavant en santé. Pour cacher leur crime, Kou Wentong et d’autres policiers impliqués dans le meurtre de Liu Qiusheng sont allés demander l’aide du Secrétaire du Parti du village. Ensemble ils ont comploté d’appeler Liu Dong, le fils de M. Liu, qui avait moins de dix sept ans, de la manufacture où il travaillait, pour être témoin de l’autopsie, sans informer l’épouse de M. Liu ou sa mère.

L’enfant était terrifié en voyant la dissection du corps torturé de son père. A la fin de l’autopsie, les policiers ont informé l’épouse de M. Liu à contre coeur. Ce que la femme de M. Liu a vu était un corps ensanglanté et méconnaissable, mais il était évident que ses oreilles, son visage, ses lèvres, son épaule droite et le coté droit de sa poitrine étaient terriblement blessés suite aux mauvais traitements. Néanmoins, le rapport de l’autopsie a déclaré : « Aucunes blessures extérieures; mort d’une crise cardiaque ».

Les meurtriers pensaient qu’après avoir détruit la preuve, l’orphelin et la veuve ne pourraient rien y faire. Mais le ciel veille! C’est une loi céleste que le bien est récompensé par le bien et le mal recevra son châtiment

http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/11/1/54081.html

Étant témoin des blessures innombrables sur le corps de son mari, l’épouse de Liu Qiusheng insista d’engager personnellement un expert médical légal. Refusant de coopérer, Kou, le chef de la police, a ordonné qu’on incinère le corps tout de suite. La famille de Liu Qiusheng a fortement lutté pour arrêter l’incinération, jusqu’à temps que le policier Kou, le chef adjoint du puissant département de police du comté appelle plus de 100 policiers. Le chef de la police a personnellement demandé d’encercler les membres de la famille de M. Liu. Plus d’une demi-douzaine de policiers ont physiquement attaqué chaque membre de la famille, les policiers les ont jeté à terre, frapper la tête à coups de pied leur couvrant la bouche pour les empêcher de crier ou de parler. L’homme qui a attaqué le fils de M. Liu était le policier qui avait auparavant prétendu être le coroner (lorsqu’il avait fait l’autopsie, il avait dit qu’il venait de la Ville de Hengshui, mais en fait il appartenait au département de la police du comté). Finalement, ils ont réussi à incinérer rapidement le corps de M. Liu et à détruire la preuve compromettante. Ils ont hurlé d’un manière sarcastique : « Allez-y, poursuivez-nous!:

* * * * *

Pendant plus de cinq ans, le Parti Communiste Chinois et le groupe de Jiang ont manipulé la machine entière de l’état pour exécuter cette persécution impitoyable et les meurtres contre les pratiquants du Falun Gong, qui s’efforcent seulement de vivre selon l’Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Les orphelins des pratiquants du Falun Gong ont aussi subi un ravage mental, asséché leur source de revenu et sont poursuivis par les autorités. Ceci est la vraie image du génocide que certaines personnes dans le Parti Communiste Chinois, ceux sous le régime de Jiang, ont commis lors de la persécution du Falun Gong. Plus de quarante poursuites contre Jiang et ses partisans sont présentement en cours dans le monde, pour amener en justice les auteurs de tel crime de génocide.

Le 20 décembre 2004

Traduit au Canada le 22 janvier 2005