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Le pratiquant de Falun Gong Liu Ziwei, originaire de la ville de Hunjiang, dans la Province du Jilin, est mort sous la torture au camp de travaux forcés de Chaoyanggou, à Changchun

3 janvier 2005 |   Écrit par les pratiquants de Changchun, à Jilin

(Minghui.org)

Le 12 octobre 2004, le pratiquant de Falun Gong Liu Ziwei originaire de la ville de Hunjiang, dans la Province de Jilin a été envoyé au camp de travaux forcés de Chaoyanggou à Changchun. Il avait entamé une grève de la faim qu’il a maintenue durant toute sa détention et il y a subi des tortures inhumaines parce qu’il est resté ferme dans ses convictions. Le 13 décembre 2004, Liu Ziwei est mort sous la torture. Voici quelques détails sur ce qui lui est arrivé:

M Liu Ziwei avait 29 ans et vivait à Hunjiang. Le 10 décembre 2004 il a été placé en détention de manière arbitraire au camp de travaux forcés de Chaoyanggou, à Changchun. Il était déjà en grève depuis déjà six jours puisqu’il avait été détenu au poste de police. Une fois au camp de travaux forcés, M Liu a continué sa grève de la faim et il lui arrivait de crier « Falun Dafa est Bon! 'Vérité-Bonté -Patience' est ce qu’il y a de meilleur! » Il a subi des tortures inhumaines aux mains des policiers et notamment il a été enfermé dans une cellule d’isolement (1), gavé et soumis à une méthode de torture appelée « la grande pendaison » (2). Après une période prolongée M Liu avait les poignets en sang et il a été de nouveau pendu pendant 24 heures tout en étant privé de sommeil. Les policiers lui ont enfoncé des chaussettes sales dans la bouche pour l’empêcher de crier. Ils ont continué ainsi jusqu’à 23h00, le 13 décembre, lorsqu’ils ont découvert qu’il était sur le point de mourir. Liu Ziwei est mort sur le chemin vers l’hôpital.

A la suite de quoi, les autorités du camp de travaux forcés de Chaoyanggou ont dépêché des gens dans la cellule d’isolement pour qu’ils retirent les crochets du mur où M Liu avait été pendu et faire disparaître toute preuve de ce qui s’était passé.

Nous faisons appel aux organismes internationaux pour enquêter sur les crimes commis au camp de travaux forcés de Chaoyanggou et contribuer à ce que les coupables soient jugés !

21 décembre 2004

Notes

(1) « L’enfermement dans une cellule d’isolement »: ce que l’on appelle soi-disant « enfermer dans une cellule d’isolement » désigne le fait d’enfermer une personne seule dans un type de cellule qui contient un bassin et des menottes. Le bassin sert à la fois pour se laver et pour faire ses besoins. On attache une menotte à un poignet et l’autre aux barreaux de la porte. Les menottes peuvent être fixées à la porte à trois hauteurs différentes. A la position la plus élevée, le détenu à son bras complètement tendu vers le haut. La position du milieu arrive à la taille. A la plus basse, le détenu peut s’asseoir par terre.

(2) « La grande pendaison »: il y a deux variantes pour cette forme de torture: 1) les deux mains passées derrière et attachées dans le dos avec les pieds ne touchant pas le sol, on est pendu par une corde attachée par les menottes à un cadre en métal; 2) l’autre variante consiste à attacher le pratiquant par une main à un lit et par l’autre à un autre lit, puis les deux lits sont écartés au maximum. La victime est ainsi soumise à des douleurs extrêmes, son corps est écartelé.

Traduit de l’anglais le 31 décembre 2004 :