Le 16 décembre 2004

Une cour française a demandé à la Chine d’enquêter sur les allégations de torture et de répression faisant l’objet de deux plaintes introduites par deux pratiquants du Falun Gong, qui a été banni par Beijing, a dit un avocat jeudi.

La demande a été faite en juillet suivant deux plaintes déposées en 2002 et 2004 contre le Vice Premier Ministre de Chine, Li Lanqing et le Ministre de la Culture, Sun Jiazheng.

Les fondements des deux plaintes reposent sur la Convention des Nations Unies Contre La Torture que la France a signée en 1984 et qui permet aux résidents français de porter plainte contre les mauvais traitements qu’ils auraient pu souffrir à l’étranger, a dit William Bourdon, l’avocat d’un des plaignants.

Le Falun Gong, qui est banni [et persécuté] par la Chine depuis 1999, affirmait qu’il y a des millions de pratiquants sur le continent mais qu’ils avaient à faire face à une répression brutale par le gouvernement qui le considère comme une des menaces les plus sérieuses à son pouvoir.

Hélène Petit, une pratiquante de Falun Gong de France, a raconté à l’AFP son expérience d’avoir été arrêtée sur la Place TianAnMen en novembre 2001 avec plusieurs autres pratiquants occidentaux et d’avoir été battue par la police.

La requête de la Cour Supérieure de Paris a demandé aux fonctionnaires chinois d’enquêter sur le rôle du Bureau 610, une institution antérieurement dirigée par Li Lanqing, dans la répression du Falun Gong.

Les plaignants poursuivent le Bureau 610 qui ressemble de près à la Gestapo des Nazis et qui aurait été spécialement conçu pour organiser les arrestations massives et la mise en prison des pratiquants de Falun Gong.

Traduit de l’anglais au Canada le 3 janvier 2005 du lien :