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Les parents, qui ont perdu des enfants à cause de la persécution, sont des témoins vivant des mensonges du parti qui prétend que « Cette période est la plus propice en ce qui concerne les droits de l’homme dans l’histoire de la Chine » (Photos)

7 janvier 2005

(Minghui.org)

Les enfants qui perdent leurs parents sont des orphelins, les maris qui perdent leurs femmes sont veufs, les femmes qui perdent leurs maris sont des veuves, mais il n’y a pas de mot pour les parents qui ont perdu leurs enfants. Quelqu’un a dit que c’était parce qu’il n’y avait pas de mot qui puisse décrire la douleur provoquée par la perte d’un enfant.


A cause de Jiang Zemin et de la persécution ciblée qu’il a initiée contre le Falun Gong, d’innombrables parents chinois ont vécu ce chagrin indescriptible. La persécution d’Authenticité, de Bienveillance et de Tolérance a été et est encore menée dans 31 provinces, régions autonomes et municipalités. Selon un rapport datant du 10 décembre 2004, lors des 5 dernières années, il y a au moins 1157 pratiquants de Falun Gong qui sont morts à cause de la torture. Leur âge moyen est de 46 ans et beaucoup d’entre eux ont laissé derrière eux des jeunes enfants et des parents âgés. La persécution a infligé un désastre énorme au peuple chinois.


Le parti a toujours faussement prétendu « Cette période est la plus propice en ce qui concerne les droits de l’homme dans l’histoire de la Chine. » Alors que la journée internationale des droits de l’homme approche (10 décembre 2004), regardons ce qu’il en est de cette déclaration à travers des exemples concrets :


Des parents âgés sont témoins de la brutalité du génocide


Le 19 avril 2004, plusieurs hommes et femmes âgées se trouvaient dans une rue du district de Qiaokou, dans la ville de Wuhan et tenaient en l’air une photo de la pratiquante de Falun Gong, Madame Huang Zhao, qui avait été torturée à mort. Ils pleuraient en même temps qu’ils racontaient aux passants comment Huang Zao avait été battue à mort parce qu’elle pratiquait le Falun Gong. La mère de Huang Zhao criait « Mon dieu ! De quelle manière ma fille est morte ! » Après la mort de Huang Zhao, le comité de la rue du parti a donné 30 000 yuans à la famille en leur disant de ne pas parler de la mort de Huang Zao. La mère de Huang Zao disait alors qu’elle essayait de maîtriser les larmes qui allaient couler ; « Je veux dire à tout le monde que ma fille était innocente et qu’elle a été battue à mort. »


Liu Chengjun, un pratiquant de Falun Gong de 32 ans du comté de Nongan dans la ville de Changchun et qui avait participé au détournement des programmes de télévision, a été arrêté et brutalement battu avec des barres en bois de la taille de la cuisse. Il a été torturé sur le « banc du tigre » (1) pendant 52 jours. Puis il a été immobilisé sur le « lit du mort » (2). Suite aux coups reçus ses jambes sont devenues invalides et il ne pouvait plus marcher. Après avoir été torturé pendant 21 mois, Liu Chengjun, est décédé le 26 décembre 2003. Il est mort les yeux ouverts. D’une manière violente les persécuteurs ont arbitrairement incinéré son corps. Lorsque son père a appris la nouvelle de la mort de son fils, une bulle s’est rapidement développée dans son cou qui a bloqué l’arrivée d’air. A cause de la douleur insupportable, sa mère s’est évanouie à plusieurs reprises.


La pratiquante de Falun Gong, Meng Xiao était à l’âge de 37 ans responsable d’une division dans l’usine d’acier et de fer de Chengdu. Après avoir été sauvagement torturée, nourrie de force et attachée et après avoir reçu des injections de drogues toxiques, Meng Xiao est morte entre le 8 et le 12 janvier 2004, dans la ville de Chengdu du comté de Jintang. Au moment de sa mort, son corps était recouvert de bleus et de cicatrices. Son corps a été incinéré sans que sa famille en soi avertie. Son père, lorsqu’il a appris la nouvelle, est devenu paralysé et sa mère a eu une dépression nerveuse.


A la fin de l’année 2003, la mère de la pratiquante de Li Ying s’est agenouillée en face du congrès populaire de la ville de Fushun dans la province de Liaoning. Elle pleurait et expliquait comment sa fille Li Ying avait été torturée à mort en deux jours et que son corps était recouvert de blessures. La famille a dit au fils de Li Ying que sa mère était morte à cause d’une maladie, car entendre la vérité aurait été trop difficile pour ce jeune enfant.


Au mois d’octobre 2000, la police locale a battu a mort Xie Guiying, pratiquante de Chenjiagang, du district de Wanhuaitian dans la province de Anhui. Sa mère, Xin Gonghua, dans la soixantaine, a essayé de déposer une plainte au nom de sa fille, mais le bureau du procureur civil et le tribunal ont rejeté sa plainte. Elle s’est rendue au marché, dans les quartiers résidentiels, dans les rues et vers les étrangers pour raconter à chacun l’histoire de sa fille.


La police a battu à mort Wu Jingxia, pratiquante de Falun Gong de 29 ans, de Wu Jingxia, district de Fangzi, ville de Weifang dans la province de Shandong. Les parents de Wu Jingxia ont été dévastés par la nouvelle. Ils ont fait une pétition dans laquelle ils ont demandé que les personnes responsables de la mort de Wu Jiangxia soient amenées devant la justice et ils ont déposé une déclaration au département de la police de la ville de Weifang. La personne responsable du département de la police a dit « Vous allez gagner cette affaire, c’est certain. Mais si vous gagnez cette affaire nous allons tous perdre notre emploi. » Ils ont reniés la déclaration. Les parents de Wu Jingxia vivent dans l’angoisse.


Le 28 octobre 1999, un pratiquant nommé Cai Mingtao a servi d’interprète pour une conférence de presse destinée à donner des nouvelles du Falun Gong depuis Pékin. Cette conférence a été la première conférence internationale tenue par des pratiquants de Falun Gong en Chine. Il a été arrêté et cruellement torturé. Il a de plus été suspendu pendant plus de 20 heures. Il est mort le 4 octobre 2000. Ses parents, qui ne sont pas des pratiquants de Falun Gong, ont crié lors de ses funérailles « les pratiquants de Falun Gong sont de bonnes personnes ! Ce sont des personnes au bon coeur ! » « Mon fils n’a rien fait de mal en se rendant à Pékin pour faire appel, le gouvernement a tord de persécuter le Falun Gong. » « Je suis fier d’avoir un fils si exemplaire. » « J’ai perdu un excellent fils que je chérissais et vous avez perdu un compagnon de pratique, tout cela à cause de cette persécution. »

…….


Il est difficile d’estimer combien de personnes âgées ont perdu leurs filles et leurs fils dans cette persécution qui dure maintenant depuis plus de 5 années. Certaines personnes âgées éprouvent des difficultés à s’occuper des petits enfants orphelins et certaines de ces personnes âgées sont mortes de chagrin un accident un accident.


Endurer le chagrin de perdre ses fils et filles et s’occuper avec de grandes difficultés des petits enfants orphelins.


Chen Chengyong, pratiquant de Falun Gong, a été torturé à mort par les malfrats du gouvernement provincial de Guangdong. Son père était en train de mourir d’urémie, même après avoir essayé toutes les différentes sortes de traitements médicaux. Il a miraculeusement guéri après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong. Il est mort sous la douleur extrême causée par le nouvelle de la mort de son fils sous la torture et en apprenant que sa fille, qui est aussi une pratiquante de Falun Gong, avait été condamnée illégalement à une peine de prison.

Sur la gauche se trouve Chen Chengyong et la personne à droite est son père
 

Luo Zhixiang, pratiquante de la ville de Guangzhou a été, après son arrestation, torturée à mort le 4 décembre 2002. Les malfrats venaient du « bureau 610 » (1) du district de Tianhe de la ville de Guangzhou. Le mari de Luo Zhixiang a été torturé dans un camp de travaux forcés. Après sa libération, les malfrats du « bureau 610 » ont une fois de plus essayé de l’arrêter et de le tuer. Il est parvenu à s’enfuir en Thaïlande. Huang Dianqing et He Guangrong, ses parents, vivent dans une maison en brique délabrée, sombre, dans une le comté appauvri de Lingu dans la province de Shandong. Ils n’ont pas de revenus et prennent soin de leur petite-fille Huang Ying, que l’on nomme affectueusement Huang Kaixin et qui est la fille de Luo Zhixiang et de Huang Guohua.

La grand-mère avec la petite fille Huang Ying qui a 50 jours

Le Grand-père avec Huang Ying

Un coin de la maison

Le toit a des fuites ; il s’y trouve une fissure d’environ 1cm de large

Dans le comté de Nehe de la province de Heilongjiang, toute la famille de l’enseignante à la retraite Li Shufen, pratique le Falun Gong. Sa belle fille, Cui Xiaojuan est une enseignante à l’académie de police populaire de la ville de Daqing. Elle est morte le 30 décembre 1999, alors qu’elle essayait d’échapper à la police. Son fils, Xu Xiangdong est un ingénieur expérimenté de la zone de développement de la ville de Daqing. Il a été illégalement condamné à 12 ans de prison en raison de sa croyance dans Authenticité, Bienveillance et Tolérance. Il a été torturé jusqu’à ce que son visage soit déformé. La police a continuellement harcelé Li Shufen, même après avoir déjà énormément souffert de la persécution. Elle est morte le 9 septembre 2003. Le petit enfant de Li Shufen, qui a souffert pendant 4 ans de la mort de sa mère a de plus perdu sa grand-mère de qui elle/il dépendait.


Le pratiquant Huang Ke, de la ville de Fushun dans la province de Liaoning a été arrêté et détenu au centre de détention numéro un de la ville de Fushun à la fin du mois de juin 2003. Il est mort sous la torture dans les dix jours qui ont suivi sa détention. Sa femme, Zhong Yunxiu avait été torturée à mort au début du mois d’octobre 1999. La mère de Huang Ke, qui n’est pas une pratiquante de Falun Gong, souffre d’instabilité mentale depuis un accident qu’elle a eu des années auparavant. Le père de Huang Ke prend soin de sa petite fille orpheline de mère alors qu’elle avait un an et orpheline de père depuis l’âge de 5 ans. Les gens qui sont trompés par la propagande les attaquent et les traitent avec dédain.


La mère du pratiquant Zhang Yunhe de la ville de Qingdao est morte de chagrin en août 2001. Son gendre, Zou Songtao est mort de la torture ; sa fille, Zhang Yunhe, a été forcée de quitter sa maison et il n’y a pas eu de ses nouvelles depuis longtemps. Elle avait distribué des prospectus expliquant la vérité quant au Falun Gong et elle a été poursuivie par la police. Puis la police l’a arrêtée et ils l’ont enfermée, au mois de février 2002, dans la chambre 8 au deuxième étage du centre de détention pour femmes de Dashan. La police locale a volontairement dissimulé toute information concernant Zhang Yunhe à sa famille pendant plus de deux années. Son père s’occupe de sa petite fille, Rong Rong, qui a quatre ans.


Li Guanggen, 14 ans et sa soeur aînée de 24 ans Li Guanghua vivent dans la municipalité de Poxin dans le district de Maogang de la ville de Maoming situé dans la province de Guangdong. Elles vivent avec leur grand-mère âgée de 95 ans. Leur vie est très difficile. Leur mère, Li Mei qui a 48 ans, a été enlevée et envoyée dans le centre de détention de Zhaitou dans le comté de Dianbai le 1er janvier 2001 [selon le calendrier lunaire chinois]. Elle a été transférée à la classe de lavage de cerveau de Maoming en juillet 2001, où on lui a injecté des drogues endommageant le système nerveux qui ont entraîné chez elle une instabilité mentale. Au mois de juillet 2003 [selon le calendrier lunaire chinois] elle n’était plus capable de prendre soin d’elle-même. Elle est décédée le 24 juin 2004.


......

Toutes ces personnes âgées auraient joui d’une vie paisible et heureuse si la persécution n’avait pas eu lieu. Leurs enfants pratiquaient le Falun Gong et ils s’aimaient les uns et les autres. La persécution d’Authenticité, Bienveillance et Tolérance a privé les pratiquants de leur liberté de croyance et de leur droit à exprimer la vérité. Elle a aussi privé ces personnes âgées de leurs filles et fils adorés, leurs causant de grandes épreuves. Ces gens sont des témoins vivants des mensonges du parti qui prétend que « Cette période est la plus propice en ce qui concerne les droits de l’homme dans l’histoire de la Chine. »


Notes ;

1) Le banc du tigre » est aussi une des méthodes de torture utilisées à l’encontre des pratiquants. Les genoux des pratiquants sont étroitement attachés sur un « banc du tigre » [un petit banc de fer]. Quelques objets durs sont souvent insérés sous les jambes ou les chevilles des pratiquants afin qu’il leur soit encore plus difficile de tolérer ce mauvais traitement.

2) « Le lit du mort » ou « Planche de la grosse lettre » [probablement dénommée de cette façon car le corps de la victime représente la forme du caractère – lettre – chinois pour « gros »]. Cette technique de torture est utilisée pour torturer les pratiquants qui ont effectué une grève de la faim pour protester contre leur détention illégale et les mauvais traitements infligés. Les pratiquants qui font une grève de la faim sont attachés au « lit du mort » afin que leurs mains et leurs pieds ne puissent pas bouger. Les gardiens de prison et les prisonniers essaient alors de les nourrir de force par le nez. Les gardiens et les prisonniers ne sont généralement pas formés pour de telles procédures, ce qui entraîne la mort de nombreux pratiquants

3) Le bureau 610 est une agence spécifiquement créée pour persécuter le Falun Gong, qui a la puissance absolue et se trouve au-dessus de tous les niveaux administratifs du parti et de tous les autres systèmes politiques et judiciaires.