(Minghui.org)

Le 20 octobre le commissariat de police de la ville de Daqing à sans honte déclaré qu’ils avaient mis en place un réseau entier pour gérer les pratiquants de Falun Gong. Ce réseau comprenait des informateurs à tous les niveaux de la société, du commissariat jusqu’aux gardes de sécurité dans les communautés. De plus, 70 personnes ont été employées en tant que ”informateurs spéciaux” pour surveiller de près les pratiquants. En fait, les premières informations fichées dans les compte rendus actuels du commissariat de police sont les numéros de téléphones des pratiquants arrêtés et des domiciles qui ont été fouillés, incluant les propriétés confisquées.

Le 23 septembre 2005, la police de Daqing a arrêté 30 pratiquants via l’espionnage, l’écoute téléphonique, le mensonge et l’enlèvement. Ils ont non seulement confisqué les livres de Falun Dafa et les prospectus, mais également des effets personnels. La police dans le centre de détention est devenue complètement éhontée. Le pratiquant Tang Zengyie a été attaché à une chaise en métal, frappé sauvagement, et violemment nourri de force jusqu’à ce qu’il commence à cracher du sang et qu’il ait été à l’article de la mort.

La pratiquante Mme Yuan Mi a été attachée à une chaise pendant cinq jours. La police a recouvert sa tête avec un sac plastique noir et a utilisé de la fumée provenant de cigarettes brûlés pour l’étouffer. Mme Yuan a également été privée de nourriture et de sommeil. Quand elle a été détachée de la chaise, ses pieds étaient tellement enflés qu’elle ne pouvait plus marcher. Même dans cet état, la police a ordonné à d’autres détenus de lui verser de l’eau froide sur la tête. Deux jours plus tard, elle a été intérrogée et attachée à une chaise en métal pendant 12 heures. Mme Yuan a ensuite été envoyée au centre de réhabilitation de Harbin pour continuer à être persécutée.

La pratiquante Mme Cheng Jinzhi a été emmenée au centre de détention de Daqing pour interrogatoire juste après avoir été arrêtée le 23 septembre. Elle a été attachée à une chaise pendant quatre jours. La police a mis de l’huile de moutarde sur ses yeux. Elle n’avait pas le droit de manger ou de dormir. Plusieurs personnes l’ont interrogée jusqu’à ce qu’elle s’évanouisse et qu’on ai eu besoin de l’emmener dans un hôpital.

Des pratiquantes ont été attachées à des chaises et n’ont pas été autorisées à utiliser les toilettes, à dormir ou à changer de serviettes hygiéniques. Quand la police a versé un seau d’eau froide sur leurs têtes, l’eau s’est mélangée au sang menstruel et s’est répandue sur le sol. Comme l’a dit un fonctionnaire de la ville ”Il n’y a pratiquement aucune personne bienveillante parmi les officiers de police de Daqing, et certains sont pires que des animaux”.

Pendant les nombreuses années qui ont passé, les officiers de police ont suivi la règle politique de ”diffâmez leur réputation, ruinez les financièrement, et détruisez les physiquement” envers les pratiquants. Depuis le 20 juillet 1999, 56 pratiquants de Daqing ont été confirmés morts par des sources non officielles. Ces l’un des nombres de morts les plus élevés des villes en Chine. Un grand nombre de pratiquants ont été arrêtés, renvoyés de leurs emplois, soumis au chantage, torturés, détenus illégalement, et envoyés dans des camps de travaux forcés. De nombreuses familles de pratiquants ont été éclatées, et certaines personnes ont été obligées de quitter leurs foyers pour éviter davantage de persécution.

Le pratiquant M. Wang Binsheng était ingénieur informaticien à l’Institut de recherche d’exploration et de développement du champ pétrolier de Daqing et a gagné le second prix du Prix National des Sciences. Il a été emprisonné illégalement. Le 27 septembre 2000, sous les ordres du garde de police Feng Xi de la brigade N.2 du camp de travaux forcés de Daqing, on a donné l’ordre à un groupe de détenus de battre M. Wang à mort s’il refusait de signer les trois déclarations de garanties. A la suite de quoi, l’aorte de M. Wang a cédé, et ses amygdales et ses ganglions lymphatiques ont été écrasés. Il avait de multiples fractures et plusieurs brûlures de cigarettes sur le dos de ses mains. Ses amygdales ont également été brûlées par des cigarettes et des marques de coups recouvraient son corps. Il a été torturé littéralement jusqu’à l’article de la mort. Ce soir là quelqu’un a demandé aux gardes de la prison d’emmener M. Wang à l’hôpital après qu’il se soit évanoui suite aux coups. Mais le garde a refusé et a déclaré qu’il allait y aller plus tard. M. Wang a été envoyé à l’hôpital le jour suivant, mais le docteur a dit que c’était trop tard. A cause de la rupture de son aorte, M. Wang est décédé d’un arrêt cardiaque le 4 octobre 2000.

Le pratiquant M. Zuo Guoqin a été emprisonné à deux reprises pour avoir pratiquer le Falun Gong. Pendant son second emprisonnement, il a été nourri de force bien qu’il n’était pas en grève de la faim. Les gardes l’ont nourri de force avec de l’eau à forte concentration de sel comme moyen de torture. A la suite de quoi, il a fait une pleurésie et une inflammation de la poitrine. Il a été relâché pour traitement médical. En mai 2003, M. Zuo a été arrêté par la police du commissariat de Jianhua et le bureau national de la sécurité de Daqing et torturé. Plus tard, il a été persécuté dans la camp de travaux forcés de la ville de Suihua. Quantre collaborateurs l’ont surveillé de près et lui ont fait subir un lavage de cerveau chaque jour. En raison de la persécution, l’état physique de M. Zuo s’est détérioré jour aprés jour. Un mois plus tard, son corps tout entier s’est enflé. Il ne pouvait plus manger et pouvait à peine respirer. M. Zuo est décédé en octobre dans sa ville natal dans la province de Hunan.

La pratiquante Mme Gao Shuqing était enseignante à l’école primaire no. 12 de la ville de Daqing. Elle a été reconnue en recevant un prix d’une excellente enseignante. A cause de sa croyance en Falun Dafa, la police a extorqué tout son argent. Son mari, M. Li Lin, a été arrêté le 26 mars 2004. Cette nuit là la police a enfermé Mme Gao dans sa propre maison et elle ne pouvait pas sortir. A midi le jour suivant, elle a essayé de sortir par une fenêtre en utilisant des draps, mais les draps se sont déchirés et elle est tombée. La police sur place n’a appelé aucun secours; au lieu de cela ils ont téléphoné à leur chef et ont demandé s’ils devaient essayer de la sauver. Mme Gao est morte sur place.

Les pratiquants nommés ci-après sont morts de la persécution: Li Baoshui, Wang Bin, Zhang Weixin, Zheng Wenqing, Niu Huaiyi, Wang Keming, Hua Haiyu, Li Yuanguang, Wang Chuanping, Yang Lifan, Cui Shuzhi, Zhang Shouyun, Yang Yushan, Li Hongyin, Yang Yuehua, Wang Hongde, He Xuyan, Wang Chengyuan, Zhang Tieyan, Yie Xiufeng, Li Xiaorong, Shang Guangsheng, He Huajiang, Li Xiufeng, Lu Binseng, Wang Guofang, Jin Shulian, Guo Ailin, Ma Baosheng, Chen Qiujue, Liu Tonglin, Cheng Fengzhi, Wu Liangyou, Xiu Jishan, Zheng Yansheng, Liu Sumei, Cui Xiaojuan, Chen Qiulan, Lu Xiuyue, Wang Shuqing, Yu Yongquan, Liu Tonglin, Zou Guoqin, Gao Shuqing, Guo Yuzheng, Pei Shurong, Chen Shuxian, Chen Tinfa, Wang Zhixin, Cui Shuping, Liu Shu, Tian Jierong, et Yang Shuqing.

De plus, il y avait un couple dont le nom de famille était Chen du canton de Zhaoyuan qui est également mort de la persécution. Une autre jeune fille de 18 ans est également morte. D’après des informations internes, le directeur du commissariat de police a été personnellement impliqué dans la destruction des preuves.


Traduit le 17 novembre 2005 en Suéde de l’anglais

Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm