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Je ne peux rester silencieux ; ma conscience ne me le permet pas

20 avril 2005 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org)

Récemment, CCTV a diffusé un programme disant qu’il n’existait aucune persécution ou torture des pratiquants de Falun Gong en Chine et aucune diffamation du Falun Dafa. Le PCC tente encore et toujours de tourner le noir en blanc et de couvrir ses crimes. Après que le gouvernement central a émis les ordres de persécuter les pratiquants de Falun Dafa, diverses prisons et camps de travail ont débuté une persécution inhumaine massive et organisée contre les pratiquants de Dafa. À présent que ces crimes ont été révélés, ils tentent de couvrir les faits. Ils étiquettent les reportages véridiques de leurs actes criminels comme des mensonges. Ceci expose entièrement leur perversité sans scrupule.

Je suis un pratiquant de Tianjin en Chine. J’ai été dans des camps de travaux forcés, j’ai fait face à la perversité dans ces lieux et j’ai été témoin de la persécution sanglante contre les pratiquants de Falun Dafa.

Dans le camp de travail Shuangko de la ville de Tianjin, lorsqu’ils entraient dans le camp, les pratiquants nouvellement arrivés étaient soumis à un « cycle de lavage ». Pendant le jour, ils forçaient les pratiquants à travailler et les battaient et les torturaient sans cesse durant la nuit. Certains sont devenus à bout de souffle et couvert d’ecchymoses mauves et bleues sur tout leur corps. Le pratiquant M. Zhou Xiangyang a été envoyé au camp de travail à l’an 2000. Parce qu’il a refusé d’être « transformé », un groupe de dirigeants du camp de travail l’ont battu avec des bâtons électriques et des bâtons de bois durant une nuit entière. Le chef a mis un bâton électrique dans sa bouche et l’a choqué. La langue de M. Zhou a été brûlée et a été couverte d’ampoules. Ses lèvres étaient terriblement enflées.

Yang Zhiqiu, le gardien de prison du camp de travail Shuangko, a donné l’ordre aux autres prisonniers de torturer un nouveau venu. Ils l’ont frappé de coups poing et de coups de pied et l’on frappé sur la poitrine avec des bâtons. Ils ont maintenu un bâton électrique contre son muscle du menton pendant qu’ils le battaient. Son estomac a commencé à faire une hémorragie interne et une section de son estomac est devenue dure. Ses jambes étaient toutes enflées, mauves et bleus. Toutefois, les gardiens de prison l’ont forcé à courir dans la cour du camp. Plus tard, Yang Zhiqiu a ordonné aux prisonniers de le torturer en mettant deux cigarettes allumées sur ses mains lui brûlant ainsi la peau. Il y avait deux lignes de brûlures au second degré sur ses mains et toute la chambre sentait la chair brûlée.

Les gardiens de la prison du groupe intermédiaire du camp de travail Shuangko ont torturé le pratiquant Tangjian. Lorsqu’ils l’ont transféré au cinquième groupe intermédiaire, il a commencé une grève de la faim pour protester contre la persécution. Le gardien de la prison Yang Zhiqiu a promis au prisonnier Wang Huaming qu’ils allaient réduire sa sentence de prison s’il torturait Tangjian. Wang Huamin a versé de l’eau froide sur Tangjian pendant tout l’hiver et a utilisé un ventilateur pour augmenter l’effet du froid. Wang Huaming a même enfoncé dans sa bouche des excréments et des crachats. Régulièrement, il se faisait battre. Le gardien de la prison Yang Zhiqiu n’a jamais restreint ou arrêté Wang. Au lieu, il a scellé toutes les fenêtres avec du papier, pour que Wang Huaming puisse ainsi continuer de torturer Tangjian, sans que personne ne le voie, ni n’entende ses cris. Tangjian est devenu très émacié. Lorsqu’il fut finalement torturé à mort en 2004, son corps entier était couvert de bleus et de blessures.

Suite à la nouvelle année chinoise 2003, le camp de travail de la ville de Tianjin a décidé de remettre des récompenses financières à tous ceux qui forçaient un pratiquant de Falun Dafa à renoncer à la pratique. Tous les camps de travail dans la ville de Tianjin, à présent séduits par l’argent, ont débuté une autre persécution extrêmement inhumaine contre les pratiquants de Dafa. Le camp de travail Shuangko a acheté un grand nombre de bâtons électriques et réguliers. Ils ont planifié plusieurs méthodes de tortures. Ils ont utilisés plusieurs instruments de torture qui sont interdits par les lois nationales. Les battements et les coups de pieds sont devenues les méthodes de tortures les plus légères.

Le garde de prison Yang Zhiqiu a été transféré dans le premier groupe. Les pratiquants qui refusaient de rédiger une déclaration de garantie pour renoncer à leur croyance étaient envoyés dans ce groupe. À cet endroit, ils utilisaient simultanément plusieurs bâtons électriques de 15000 volts sur un seul pratiquant. Alors qu’ils se faisaient choqué, les pratiquants hurlaient et se roulaient sur le sol en agonie.

Ils ont empêché les pratiquants de dormir pendant un mois et parfois bien plus longtemps. Si un pratiquant s’endormait, ils commençaient à le battre. Les gardiens de prison ont forcé les pratiquants à maintenir la même position immobile pendant de longues périodes. Si les pratiquants bougeaient, les gardiens de prison les brûlaient avec des cigarettes et les battaient.

Les gardiens de prison ont attaché les pratiquants solidement avec des cordes de nylon qui coupaient leur chair. Les pratiquants qui étaient en grève de la faim pour protester contre la persécution étaient déjà faibles mais les gardiens ont ignoré leurs états et les ont torturés autant que les autres. Suite aux tortures, la bouche de plusieurs pratiquants saignait et ils perdaient conscience. Les murs étaient tâchés de sang. Ce camp de travail est dénommé le « camp de travail national remarquable. »

Ces tortures inhumaines ne se passent pas seulement dans le camp de travail Shuangko. Il est chose communes dans les camps de travail et dans les prison en Chine. En réalité, les prétendus « Règlements du camp de travail » ne sont rien qu’une feuille de papier inutile.

Les gardiens de la prison ont souvent torturé les pratiquants pendant la nuit, Ceci vient du fait qu’ils sont conscients que leurs actions sont honteuses. Ils ont peur que les gens découvrent ce qu’ils font. Mais la vérité sera connue. Des centaines de milliers de pratiquants sont envoyés dans des camps de travail et dans des prisons. Ceux qui maintiennent leurs croyances sont torturés. Comment les auteurs des crimes peuvent-ils cacher la vérité au sujet de tous ceux qu’ils torturent? C’est aussi un fait que plus de 1 600 cas de mort de pratiquants ont été documentés avec les noms et des adresses.

La vérité tâchée de sang et le fait que les auteurs de crimes aient tués et mutilés des dizaines de milliers de pratiquants à travers la torture, ne peuvent être cachés. Cette violation de la dignité humaine se déroule encore aujourd’hui et ils continuent à torturer et tuer les pratiquants de Dafa. Nous devons mettre fin à cette persécution. En tant que pratiquant, ma conscience ne me permet pas de rester silencieux. J’ai besoin de dire aux gens ce qui se passe et exposer ce que les médias contrôlés par le gouvernement ont tenté de caché à la lumière du jour.

Le gouvernement est contrôlé par le régime de Jiang Zemin et il a persécuté et tué plusieurs gens bienveillants. Il a détruit plusieurs familles heureuses. Les médias contrôlés par le gouvernement, dans une tentative sans honte de fournir une bonne image du PCC, cache encore cette persécution. Tellement pervers! Mais la vérité ne peut pas être cachée. La justice va gagnée et les criminels seront tenus responsables de leurs actions. La loi et l’histoire les jugeront adéquatement.

Traduit de l’anglais au Canada le 14 avril 2005.