(Minghui.org)


Le 13 septembre 2004 au soir, je distribuais des documents sur le Falun Gong au village de Xiaoqu, la où j’habite. L’équipe de surveillance de nuit a dû me repérer parce qu’un policier est venu m’arrêter sans me dire un seul mot. J’ai ensuite été enfermé pour la nuit dans le bureau de la Sécurité Centrale où j’ai été interrogé par le chef. Comme il ne trouvait rien à me reprocher, il a envoyé chercher un autre policier pour continuer l’interrogatoire. Quand je refusais de répondre il me frappait. Pendant ce temps les autorités ont fait envoyer quelqu’un au village où j’avais été arrêté. En se servant des clefs que j’avais cédées à l’arrivée, cette personne a essayé toutes les maisons du village jusqu'à ce qu’il ait trouvé ma maison. Ils sont entrés et ils l’ont saccagée. Tout ce qu’ils y ont trouvé était une copie de Zhuan Falun et quelques conférences de Maître dont ils se sont servis par la suite comme « preuve » contre moi.

On m’a enfermé dans une pièce à l’étage du centre de sécurité

 « Il est impossible que je devienne encore une autre victime de leur persécution » me suis-je dit. «Je suis un pratiquant de Dafa et j’ai du travail à faire ». En regardant autour de moi, j’ai vu qu’il n’y avait que la fenêtre comme issue de la pièce.

Avant de me rendre compte de ce qui s’était produit je me suis retrouvé par terre entouré par d’autres personnes. La police est arrivée et j’ai été transporté à l’hôpital. Comme ma prise en charge a été faite avec un manque total de professionnalisme, le transport vers l’hôpital a causé des complications supplémentaires. La radio montrait des fractures multiples à la hanche causé par ma chute et on a constaté aussi que ma vessie était perforée. Le médecin a dit de ne pas bouger et on m’a opéré. La douleur était effroyable.

Après l’opération la police à continué à poser beaucoup de questions. La seule chose qui les intéressait était de savoir où je m’étais procuré les livres sur le Dafa et les autres documents. Je me suis dit : « Je suis pratiquant de Dafa et ma mission est de sauver des êtres. La chose la plus pressante pour moi est de me remettre sur pied. Vous n’aurez aucun renseignement de ma part. »

J’ai fait une demande pour rentrer chez moi que l’hôpital a refusé en disant : « La fracture est trop sévère. La hanche est abîmée et même si vous récupérez, il y a peu de chances que vous puissiez remarcher un jour. »

Bien que la police ne cessait jamais de m’interroger je restais inébranlable. Tout ce que je voulais c’était de respecter mes devoirs de pratiquant de Dafa en envoyant des pensées droites et en récitant sans cesse les paroles de Maître.

Je récitais les versets suivants :

« Les disciples ont suffisamment l’esprit droit, le Maître a le pouvoir de retourner le ciel. » (Hongyin II La Grace entre le Maître et le disciple))

« Je suis enraciné dans l’univers. Si quelqu’un peut vous causer du tort, cette personne serait capable de me faire du tort. Dit simplement cette personne serait capable de faire du tort à cet univers. » (Zhuan Falun)

Au bout d’un mois ou je récitais sans cesse les paroles de Maître j’ai pu enfin m’asseoir. A la fin du deuxième mois je pouvais même me tenir debout. Au moment ou j’ai quitté l’hôpital, j’avais retrouvé ma santé.

Il y a eu des instants où la douleur était atroce et quelquefois c’était même insoutenable. Quand cela se produisait je fermais les yeux et je disais « Maître miséricordieux, aide-moi » Puis la douleur disparaissait aussi rapidement qu’elle était arrivée et quand je rouvrais les yeux je voyais des petits Faluns tourner autour de moi. En vérité, Maître est toujours avec nous.